•  

    (c) centre pompidou-metz ; musée beaubourg, Paris
     
     ...Une fois dans l'enceinte du bâtiment, une vaste espace s'offre à nous, d'abord tentés de lever les regards vers ce qu'il y a de plus haut, un blanc sur blanc, une luminosité parfaitement calculée, un judicieux alliage de métal, de bois et de verre, tout en transparence, tout en opacité ; l'audacieux échange entre rustique et contemporain, les matières qui s'entrelaçent, le passé et le futur tout comme le sont les oeuvres exposées où l'on retrouvera côte-à-côte le mélange des genres : du cubisme au romantisme, de l'impressionnisme au surréalisme. C'est un véritable parcours en quatre séquences qui s'opère, le temps n'a plus d'importance, ni celui de visiter le Centre, ni le temps d'observation, encore moins le temps au sens “temporalité” d'une oeuvre à l'autre ; un voyage des sens et des émotions, l'on se laisse facilement dépassé par l'espace et la démesure qui nous entoure, les yeux brillent et les commentaires fusent ; certains esprits chagrins parleront du “prix que tout cela a dû coûté au contribuable” mais qu'importe nous sommes là pour de l'art et pour rien d'autre.
     
    La Grand Nef invite à ce parcours initiatique et chronologique des “chefs-d'oeuvre dans l'histoire” afin de revisiter les moments-clefs de la constitution du MNAM ; couloir-labyrinthe dont les angles morts sont délimités, l'ambiance est feutrée, la lumière est tamisée mais suffisamment présente pour sublimer tableaux et sculptures. Les visiteurs chuchotent et affichent un silence quasi-instinctif presque solennel. Ce qui frappe en premier lorsqu'on a l'habitude de visiter des expositions dans un cadre comme celui-ci, c'est que là aucune protection (ou si peu) ne sépare le tableau du visiteur lambda, pas de cordon rouge, ni de vitrine, ni même un panneau d'avertissement disant de “ne pas toucher”. Il s'agit là d'une volonté propre des protagonistes assez audacieuse peut-être risquée, vu qu'il y a pas mal de familles avec des enfants, le ton est à l'auto-discipline et tout le monde semble l'accepter, inconsciemment. On joue sans doute sur la psychologie et le sentiment de braver les interdits car en mettant “ne pas toucher” comme avertissement, on a tendance à vouloir justement... toucher : par goût de la provocation ou par esprit de contradiction, alors que là le sentiment de nouveauté ou peut-être tout simplement nous trouvons-nous devant des chefs-d'oeuvre ? -point d'interrogation- fait qu'il n'est finalement pas nécessaire d'y soumettre un cérémonial...
     
    Il est temps de monter dans les étages et lorsque l'ascenseur de verre sature, il est préférable de prendre les escaliers, beaucoup plus libres d'accès où curieusement les visiteurs ne se précipitent pas... En Galerie 1 les “histoires de chefs-d'oeuvre” plonge le visiteur dans la vie de l'oeuvre elle-même, de sa création à sa réception. La visite se poursuit avec “rêves de chefs-d'oeuvres” dans la Galerie 2 et en guise de “conclusion ?” --point d'interrogation-- les “chefs-d'oeuvres à l'infini” de la Galerie 3 s'entêtent à perdurer tout au long du Xxe et du XXIe siècle.
    De ces premières rencontres dans les étages on est submergé par l'émotion. Au fil des ambiances qui nous entourent et qui nous habitent, tous communient et “on” devient “je”. Je m'approprie les lieux, je suis fier de ce qui a été fait et fier de le partager avec tout ceux qui viennent voir ma ville, mon musée, mon patrimoine, mon histoire. Ce chauvinisme est d'autant plus marqué lorsqu'on s'approche des immenses baies vitrées de ces 3 galeries-tubes et de voir la magnificence et la grandeur panoramique sur la Cathédrale, les Arènes ou la Gare SNCF. Second point, l'étonnement, l'émerveillement devant les formes, les matières, le culot de certains artistes, l'intérêt ou non de certaines oeuvres minimalistes et sans attrait (mais cela reste subjectif, c'est toujours pareil, les goûts et les couleurs...)  de la femme “fil de fer” suspendue de Calder au premier espace ouvert quadrillée de grillage à l'intérieur duquel s'agglutinent des milliards de feuilles de laurier comme un paysage d'automne alors que entre-nous pour un mois de mai l'heure est bien au décalage, nos sens en prennent pour leur grade, on est bluffé, peut-être choqué par tant de décalage entre les saisons, les us et coutumes lorsqu'on suit du regard et nos pas de droite à gauche les mains derrière le dos ; là, tout semble en désordre plus rien n'aspire au rangement et au conformisme, on ne respecte plus les conventions, on les défient et çà... çà bouleverse pas mal de choses en nous, mais nous le savons pas encore... Passent les heures et les minutes, l'on est pas au bout de nos surprises, reste le moment où l'on sortira de tout ce cirque eeuuhh  musée.. j'en perd mon latin. Tout me trouble. Tout me questionne : Tout le long des murs de la seconde Galerie, je m'interroge sur le moi, sur le monde et mon rapport à celui-ci “et si, lorsque je prends la parole, le monde cessait d'exister”.
     
    Qu'est-ce-qu'un chef-d'oeuvre ? Qui décide que c'en est un ? Sa notion a-t-elle encore un sens aujourd'hui ? Un chef-d'oeuvre est-il éternel ? Tant de questions et bien d'autres... Au travers d'une sélection de 800 oeuvres de maîtres, l'exposition d'ouverture du Centre Pompidou-Metz interroge...  De ce qui est maintenant “notre musée” loin des clichés jacobiens où toute la culture est centralisée sur Paris et sa région, Metz ville-bankable n'aura plus jamais à rougir de son patrimoine et de son talent ; et si une requète aussi modeste soit-elle, doit être faite et bien soit ; demander aux parisiens de se déplacer en province pour une fois...
     
    … Et maintenant ? ... Et après ?
    Durant les six premiers jours gratuits, l'expo a attirée quelques 46 000 personnes ; la fête du samedi 15 au soir : 50 000 personnes. Au total 100 000 français et étrangers, messins ou non auront participé à l'évènement ! A présent c'est peu à peu que la Nef et les galeries fermeront à tour de rôle laissant leur place aux expositions futures :
    - Grande Nef le 25 octobre 2010
    - Galerie 3 le 17 janvier 2011
    - Galerie 1 le 9 mai 2011
    - Galerie 2 le 29 août 2011
     
    Depuis lundi 17 mai, les horaires ont changés :
    lundi et mercredi de 11h à 18h
    jeudi et vendredi de 11h à 20h
    samedi de 10h à 20h
    dimanche de 10h à 18h
    Fermeture hebdomadaire les Mardi
    ________________________________
     
     
    Franck Schweitzer
    Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  

     
     n'ayant pas encore eu l'occasion d'aller le voir, je vous mets ici la critique (à mon sens, assez objective) de Melmot -pseudo d'une jeune homme qui officie sur le site horrorkult.com- concernant le remake du premier film issu des Freddy, de la saga "les griffes de la nuit"
     
    Franck Schweitzer
    ----------------------------------------------
     
     
     
     
    Un pull rayé vert et rouge, un feutre marron, un gant muni de lames: voici l'histoire d'une icône née il y a 26 ans de l'imagination de Wes Craven, suite à des faits divers survenus aux Etats-Unis dans lesquels quelques personnes seraient mortes dans leur sommeil, en plein cauchemar.  Les griffes de la nuit déboule dans nos salles en mars 85 et va rapidement déclencher une vague d'excitation. Récompensé par le Prix de la critique au Festival D'Avoriaz la même année, il devient rapidement culte, soigné par son interprète principal Robert Englund.
     
    Alors qu'en est-il de ce reboot imaginé et réalisé par Siamuel Bayer ? Le bonhomme, surtout connu pour être un génie du clip et de la pub (son fait d'arme reste «Smell like teen a spirit » de Nirvana ») saura t'il relever le défi de surprendre ? la réponse est non, et ce, définitivement.
    Je n'ai jamais été un grand fan de Freddy, je n'en ai pas honte, et j'assume ce que certains jusgeront comme impardonnable, voire irresponsable.
     
    Premier constat: Robert Englund est Freddy. Non pas que son successeur soit foncièrement mauvais, mais le choix de le rendre plus « dark » que l'original nuit à son charisme. D'ordinaire cynique, vulgaire et plutôt pervers, celui-ci a perdu son humour et se contente de charcuter de l'ado sans vraiment jouer avec ses proies. Il ne fait d'ailleurs que cela; ce n'est plus lui le héros du film, mais les adolescents, plongés dans un scénario faiblard et paradoxalement bien trop bavard.  Le cinéaste peine à réussir les transitions entre rêves et réalité qui faisaient la force de l'original. Expliquer le passé commun des jeunes et leurs parents, nous refourguer celui de Freddy alors jardinier dans une école maternelle, n'est que prétexte pour définir le devenir du boogeyman: un grand brûlé au maquillage trop réaliste mais quelque peu endormi. Exits les humeurs bondissantes, les jeux de mots graveleux: Jackie Earle Haley compose d'une voix caverneuse un Freddy bien trop propret et sans oxygène.
     
    Au niveau du casting, on regrettera le peu de consistance des personnages, abandonnés dans leur unique recherche de souvenirs, tus par leurs parents respectifs. Dommage, car les remplaçants ne se débrouillent pas si mal, noyés dans des scènes reprises à l'identique de l'original de 1984. On retrouve ainsi la scène de la chambre à coucher, Freddy sortant du mur, ou bien encore celle, cultissime, de la baignoire.  De l'hémoglobine ? pas tant que cela et vite oubliée. La formation initiale de Bayer en etant la cause: trop de soin à l'esthétique, trop de manières, trop de mouvements de caméras donnent à l'ensemble un côté clipesque mal structuré et sans saveur; ainsi, le côté « old school » de l'original est balayé d'un coup de griffes, très certainement volontaire, histoire de séduire un tout nouveau public.
     
    Alors oui, visuellement quelques scènes sont réussies (l'intro avec Kellan Lutz, le blond musculeux de « Twilight » est vraiment sympa), la volonté de bien faire semble évidente mais l'erreur principale est bien là et me taraude: ces griffes de la nuit ne font pas peur ! et ce n'est pas même quelque liberté prise par le cinéaste (Freddy n'est plus seulement un tueurs d'enfants mais également suggéré comme pédophile) qui réussira à donner de l'amertume à ce Freddy sans saveur. On en vient à regretter les maquillages faits maison, l'humour lourdingue de Robert, ainsi que la présence d'Heather et son brushing so 80's.
    « Dormir tue » était une formidable accroche commerciale. Espérons juste pour Baker que ce ne soit pas sa carrière qui soit flinguée ; et moi de me réconcilier avec l'original pour le coup; pas forcément devenu fan, mais rabiboché avec Craven.
     
     
    (c) Melmott
    Merci au site HORRORKULT.COM/
    Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  

     
     Dès les premiers temps de la file d'attente, je suis mis au parfum quant à ma patience ou non d'attendre mon tour parmi ces quelques centaines de gens venus de la région, de France et d'au-delà de nos frontières ; c'est en voyant toutes ces étoiles dans les yeux, les visages éblouis, les expressions de curiosité mélée à de l'interrogation que l'on se rend compte qu'on est en train de vivre un choc culturel, un évènement. On a le temps d'apprécier les commentaires souvent navrant sur la “petite” ville de Metz, le peu d'activitées donc plus proche de nous, l'architecture extérieure du musée ; certains y vont de leurs connaissances en vocabulaire bricolages. 2H et demi plus tard j'entre enfin dans ce qu'on peut appeler “le chef-d'oeuvre dans le chef-d'oeuvre” tant on se demande ce que les visiteurs sont venus voir, le Centre Pompidou ou ce qui s'y trouve ? Au vu des profils rencontrés et sans faire de délit de faciès mais juste à leur conversation, la majorité de ces premiers visiteurs ont peu ou pas de culture générale. La surmédiatisation de l'évènement qu'est l'ouverture du musée est un piège qui se referme sur lui-même. Victime de sa popularité soudaine et mondiale, le CPM (nous le nommeront ainsi) vit ses premiers instants de folies, on annonce au terme de ces 6 journées inaugurales, quelques 50 000 personnes ; normal c'est entièrement gratuit car sitôt le lundi 17 arrivé (et donc payant de 7 euros, tarif unique) plus un chat, la magie et l'excitation étant retombés, pour preuve : la webcam qui filme 24h/24 via la page du site internet de la ville de Metz, on y voyait il y a encore une semaine de cela une nuée noire qui s'agglutinait : ce fut noire de monde, c'est le cas de le dire. Tout le monde le dit et tut le monde est fier de ce projet, le premier étant l'ancien maire J-M Rausch, père du projet qui se dit “formidablement satisfait”, lui qui “voulait que le contenant soit aussi fort que le contenu” il est servit, c'est un franc succès, que Metz devienne une grande ville entre Paris et Strasbourg, le pari est gagné. Aux alentours la municipalité de Nancy compte bien par ailleurs profiter de cette notoriété pour offrir et faire connaitre aux touristes et aux médias les autres paysages, monuments et villes de la Lorraine, ya pas de raison que nous soyons les seuls à manger du gâteau.
     
    J'ai peur d'une chose, c'est qu'effectivement l'effet de nouveautée se dissipe sur le long terme, alors que beaucoup d'optimistes -élus notamment- laissent penser que “Metz a changé de visage, qu'elle ne sera plus jamais comme avant, que nous avons changer d'ère en entrant dans une optique de “cour des grands”... Si seulement ces élites avaient raison... Puissent-ils avoir raison...
     
    Franck Schweitzer
    Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  

     

     Le 12 mai dernier, pour le premier jour d'inauguration -c'est le journal la semaine qui le dit- plus de 4 000 personnes ont répondu présents, la ville de Metz s'attendait à ce que l'évènement ait du succès mais pas à ce point, “on a dû refuser du monde.. un jour de pluie !” dixit Laurent Le Bon, Directeur du CPM. Ce samedi 15 a certainement dépassé de loin les espérances en termes d'affluence ; Un record hallucinant. En plus de la visite du Centre pour les curieux venus nombreux de toute l'Alsace-Lorraine, de Paris, d'Allemangne et d'autres pays voisins, c'est en soirée que la fête à vraiment battu son plein ; tout d'abord avec la performance de l'artiste espagnol Maider Lopez (qui n'a rien performé du tout, les gens ont en fait effectué tout le travail de mise en scène) après la distribution de parapluies blancs illuminés de l'intérieur, les participants ont étés invités à se promener autour du bâtiment puis à se rassembler sur le parvis afin qu'une photo soit prise du ciel. En quelque sorte une espèce de parenthèse poétique et symbolique plus qu'une réelle performance artistique, au final c'est joli toutes ces lumières mais çà n'a pas grand intérêt, sinon le rappel dans les mémoires collectives de “Constellations” quelques mois plus tôt aux Arènes.

    S'en suit un concert des groupes The Books et d'Aphex Twin, ce dernier est un personnage phare de la scène électronique internationale, le ciel s'illuminera durant la pause musicale par un somptueux feu d'artifices sous la houlette de Christophe Berthonneau du Groupe F.
     
    Aujourd'hui dimanche 16 mai à 10h du matin, ce sont 1 000 enfants accompagnés de parents qui défileront avec l'effigie du Graouilly dans la ville d'après un circuit tracé à partir de la Place d'Armes (où le “monstre” légendaire repose depuis la crypte de la Cathédrale) longeant une bonne partie de la rue Serpenoise, traversant la place St-Louis, enjambant l'Avenue Foch pour rejoindre la Place Charles-de-Gaulle face à la Gare pour finir derrière celle-ci sur le parvis du Musée. Au abords de ce dernier sera organisé un banquet géant (chaises et tables sont fournis) mais les participants doivent apporter leurs victuailles, ceci dit, des stands de boissons et de sandwichs seront quand même présents.
     
    J'y suis retourné ce dimanche matin après avoir fait un nuit presque blanche (3h de sommeil seulement), sur place à 10h30 j'ai dû faire une file d'attente interminable de 2h et demie !! et encore j'ai eu de la chance, ceux arrivés après moi pour les moins chanceux et les plus lointains dans la queue, ont eu droit à plus de 4h à patienter et à ronger son frein... J'ai eu un besoin urgent d'y retourner pour prendre les photos d'oeuvres dont j'avais gardé une trace de mémoire lors de ma première visite, la fin de ma visite s'est achevée par une petit tour par le Centre de Documentation d'où j'ai acheté deux livres :
     
    “DADA, qu'est-ce-qu'un chef-d'oeuvre ?” -la première revue d'art- #156 – mai 2010 aux éditions AROLA / Centre Pompidou-Metz, pour le prix TTC de 7,50€
    petit livre très coloré, ludique de 50 pages (21x24) qui s'interroge sur la notion de chef-d'oeuvre, avec des conseils, des applications, un contexte historique, des photos de toiles de maîtres commentées et même un abécédaire. Lecture à conseiller pour un jeune public scolaire dans un cadre pédagogique.
     
    “Dossier de l'Art, numéro spécial #2 / Le CPM et l'exposition inaugurale chefs-d'oeuvre ?”  à 9€ TTC
    revue luxueuse aux pages soignées de 72 pages (21,5x28,5) au contenu beaucoup plus scientifique dirons-nous. A conseiller pour les étudiants en arts plastiques, les passionnées d'arts et aussi les touristes pour qui celà fait une bonne lecture complète et bourrée d'informations intéressantes.
     
    Source : metz-magazine #16-mai 2010
    Franck Schweitzer
    Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  

     
     
     1200 personnes triées sur le volet ont étés conviés pour l'inauguration par Nicolas Sarkozy ce 11 mai ; parmi les personnalitées qui entourent le Président, Frédéric Mitterrand (ministre de la culture) et Michel Mercier (ministre de l'espace rural & de l'aménagement du territoire), après bon nombre d'autres personnes se sont vus ajoutées puis rayées de la liste, le choix a été difficile de vouloir faire venir tout le monde mais la Direction de Pompidou a promis que d'autres inaugurations allaient êtres organisées afin de satisfaire tout les intéressés ; aussi les maires du Quadropôle (Trèves, Sarrebruck et Luxembourg) n'ont pas pu être de la partie pour cette première visite officielle, certaines décisions concernant le nom des uns et des autres avaient étés commandé par Metz et modifié par l'Elysée.
    Concernant les mesures de sécurité, celles-ci ont étés draconiennes et on frôle la paranoïa de l'omniprésident : CRS, gendarmes et policiers, un quartier totalement bouclé une bonne partie de la journée de ce mardi 11 mai 2010. il y eut même des tireurs d'élite du GIPN postés sur le toit, équipés de jumelles ils ont scrutés la foule à la recherche de comportements suspects.
     
    “The place to be” plus de 500 journalistes du monde entier ont découvert en avant-première “chefs-d'oeuvre ?” l'expo inaugurale ; un coup de pub extraordinaire pour la ville et son nouveau musée ! Selon l'attachée de presse en chef de Pompidou, Claudine Colin “les différentes forces du projet sont d'une part la décentralisation d'un grand établissement national culturel, ensuite les 800 oeuvres rassemblées, enfin l'architecture même du musée” à l'extérieur comme à l'intérieur. Finalement tout les passionnés d'art y trouvent son compte.
     
    Au bras de Nicolas Sarkozy on pensait voir Carlita, eh bien non c'est l'ancienne première dame de France Bernadette Chirac qui l'accompagnait, aux côtés de Jack Lang, Frédéric Mitterrand, J-Jacques Aillagon, Edouard Balladur, Nadine Morano, Jacques Toubon, Renaud Donnedieu de Vabres, le Professeur Alain Pompidou (fils de), et Madame Marisa Bruni-Tedeschi, la mère de Carla.
     
    Une visite éclair d'une demi-heure montre en main dans la Grande Nef, la galerie 2 et 3 (ayant soigneusement zappé la galerie 1) le Président prononce son discours devant un pareterre de politiques, d'éditeurs, d'artistes et de journalistes venus de tout horizons. Il a commencé par préciser que ce projet est “une renaissance pour la Lorraine”, la région ayant beaucoup souffert sur des sujets tels que le militaire, les restructurations. “ce musée est un acte culturel fort et un élément d'une politique stratégique de développement économique.” il termine en rendant hommage à l'ancien maire de Metz, Jean-Marie Rausch et “rendre à César ce qui est à César” il  souhaite par ailleurs que “Metz devienne une Capitale Internationale”.
     
    Laissons de côté les critiques pessimistes du style “c'est trop grand, trop petit, cher à entretenir, mal situé” ou d'autres encore qui ne croient pas à ce projet ou encore qui se prêtent à des jeux de mots limites quant au toit en forme de champignon.../...    Pompidou est vivant, c'est çà qui compte et ce n'est qu'un début !
     
    petit reportage à propos de cette journée inaugurative :  http://www.youtube.com/watch?v=bQV6hRXhxEQ&feature=related
    le discours du président sarkozy :  http://www.youtube.com/watch?v=qjIHydvWyKU&feature=related
    le Ministre de la Culture Frédéric Mitterrand en visite à Metz :  http://www.youtube.com/watch?v=umrPHGWniCs&feature=related
     
    visite express du CPM : la ruée vers l'art !  http://www.youtube.com/watch?v=iD-VkcmCTW8&feature=related
     
    Informations rassemblées en synthèse par Frank Schweiter.
    © le républicain lorrain   lasemaine   metz magazine   metz métropôle magazine   mairie-metz.fr   centre pompidou-metz.fr
    Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  Nous sommes le 10 mai ; le Président Sarkozy viendra à Metz demain de 11h à 12h précises pour inaugurer le Centre Pompidou accompagné de Fred Mitrand et l'ami Mercier ; journée V.I.P. en perspective, dejà plus d'une journée que les abords du Centre sont envahis de vigiles, de flics, de ss... pardon ! c'est de l'humour...

    Je cherchai un moyen de rester à la maison en ce mardi 11 mai 2010, j'ai trouvé !
     
    Franck Schweitzer.
    Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  

     Les Français sont-ils prêts à payer pour pouvoir s'informer sur le net ? 54% des internautes estiment que le web a un impact positif sur la société et 89% veulent que les contenus soient gratuits et pourtant la crise de la presse impose de repenser les modèle économique actuel. Outre-Atlantique pourtant, Rupert Murdoch proprio du Times a annoncé qu'il faudra débourser 1£/jour pour consulter timesonline qui était jusqu'à présent totalement gratuit. La stratégie se poursuit avec le Wall Street Journal qui semble fonctionné car depuis que le site est payant, le format papier du journal a augmenté son chiffre de vente !! En France la direction prise est identique mais les choses avançent doucement pour ne pas brusquer les lecteurs : ainsi les sites de Libération, du Figaro et du Monde proposent encore du contenu gratuit mais limité. L'arrivée prochaine et généralisée de l'Ipad dans les mentalités est vue comme un semblant d'espoir...

    Certains même n'hésitent pas à accuser directement le géant Google de ce déclin ; le Président de l'AEDE Antonio Fernandez Galiano a déclaré en mars dernier que “Google News change complètement les modèles économiques.../... le moteur profite du travail et de la crise pour multiplier ses gains publicitaires en dépit de la loi qui défend les éditeurs contre le fait qu'un tiers puisse gagner de l'argent grâce aux contenus de la presse”.
     
    L'évolution des choses doit aller au-delà du simple retour au payant, les nouvelles technologies disposent déjà des premières solutions. Le journal espagnol El Mundo lançe le produit “Orbyt” pour 15€ par mois le lecteur reçoit des contenus différenciés et pensés comme des supports comme l'Iphone, Tablet, etc. Selon le directeur d' El Mundo Pedro J. Ramirez, “les problèmes que la technologie nous pose, c'est la technologie elle-même qui les résoudra.” Il reste optimiste et pense que le journalisme connaîtra à nouveau un âge d'or qui lui permettra d'embaucher des talents de l'écriture.
    Les initiatives et les bonnes idées sont légions mais derrière tout cela il faut y voir des tentatives d'enrailler la crise et le défi reste... comment dire ??  énorme !
     
    Faudra-il désormais payer -y compris sur le net- pour s'informer sur le monde qui nous entoure ?  L'information est un droit pour tout citoyen et peu importe la couche sociale à laquelle il appartient ; ni la restriction par la censure (exemple de la Chine communiste) ni le fait que cette information relève du portefeuille ne doivent empêcher quiquonque de s'informer. Deux hypothèses liberticides pointent déjà le bout de leur nez : On donne gratuitement les gros titres à coups de phrases d'accroches tel le publicitaire qui sait bien s'y prendre, ou alors on ne donne gratuitement que la partie la plus polissée -la moins intéressante- de l'information à développer...
     
    “...tu le connais lecteur, ce monstre délicat -hypocrite lecteur- mon semblable, mon frère”  Charles Baudelaire.
     
    sources : lexpress.fr / media2.tv / articles divers...
    Informations recueillis par Franck Schweitzer.
    Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  

     
     
     Il en est comme çà des sagas familiales dans les années 80 que l'on évoque pas aussi systématiquement que les Dallas, Dynastie ou autres Côte Ouest et qui pourtant ont fait fureur et connu un succès phénomène, notamment en France ; La Vengeance aux Deux Visages (return to Eden) en est de ceux-là ! Vous vous souvenez certainement de cette saga australienne en deux saisons si je puis dire (téléfilm de 3 parties en 1983 & feuilleton-suite de 22 épisodes en 1986) : L'histoire de cette riche héritière Stéphanie Harper qui épouse un charismatique mais néanmoins criminel champion de tennis Greg Marsden, rendue cocue par sa meilleure amie d'enfance Jilly Stewart et jetée aux crocodiles lors d'une expédition.
     
    Eh bien réjouissez vous (je me réjouis, je suis archi fan !!) car le double DVD sort aujourd'hui chez nous et même si les bonus ne sont pas au rendez-vous le simple fait de sortir cette merveille en fait un évènement tel qu'il se suffit à lui-même. Le jeu des personnages est parfait, il y a pas mal de longueurs mais les cliffangers et les rebondissemments sont follement excitants. Le scénario est très bien ficelé, l'histoire est vraiment originale, la vengeance d'une femme laissée pour morte aux yeux de tous qui après sa rencontre avec un chirurgien plasticien change totalemment de personnalité, de look pour changer de nom et devenir Tara Welles mannequin vedette que toutes les couvertures de magazines s'arrache. Jouant ainsi ce double-jeu (non sans comporter le risque ultime que le pot-aux-roses soit découvert) elle joue le pervers et douloureux tableau qui est de savoir comment ses proches continuent leur vie sans elle mais aussi celui de confondre ses assassins.
     
    la fameuse scène de l'attaque du crocodile dans les marais...
     
    Maintenant on espère que le DVD va se vendre et on espère surtout la mise en place du coffret des 22 épisodes (les évènements survenus 7 ans plus tard, lorsque Jilly sort de prison et cherchera à se venger de Stéphanie...)
    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • LES JOURNEES INAUGURALES

     

     Du 12 au 16 mai prochain auront lieues les Journées Inaugurales pour l'ouverture du Centre Pompidou-Metz avec en tête de proue, la première exposition "chefs-d'oeuvre ?" qui prendra place jusque fin octobre 2010. l'expo "C-O" invite à un parcours en 4 séquences : l'histoire chronologique des chefs-d'oeuvre dans l'histoire et les moments-clefs de la constitution du Musée National d'Art Moderne / la vie des oeuvres de leur création à la réception par les critiques... / proposition de musée-rêvé / enfin, la persistance de la notion de chef-d'oeuvre au fil du XXe siècle...

     
    5 jours totalement gratuits, en voici les horaires :
    mercredi 12 mai de 11h à 18h
    jeudi 13 et vendredi 14 mai de 11h à 20h
    samedi 15 mai de 10h à 1h du matin (les parapluies de Maider Lopez, feu d'artifice, concerts)
    dimanche 16 mai de 10h à 20h (parade des enfants ; pique-nique géant)
     
    De quoi est composé le Centre Pompidou-Metz ?
    * d'une Grande Nef, Galeries 1, 2 et 3 (expositions)
    * d'un studio (concerts, spectacle)
    * d'un auditorium (conférence, scéances de cinéma)
    * d'un Atelier d'initiation Artistique pour enfants et adolescents
    * d'une Librairie-Boutique
    * d'un Centre de Ressources
    * de Jardins
    * d'un Café / Bar
    * d'un Restaurant (intérieur et terrasse ; brunch/déjeuner/dîner)
     
    Destination Metz, pourquoi et comment y venir ?
    L'agglomération messine a toujours été le point de rencontre des deux grands axes traversant l'Europe : l'axe mer du Nord-Méditerrannée d'Amsterdam à Marseille & l'axe Paris-Europe de l'Est. Capitale de la Lorraine aux portes de l'Allemagne, Belgique et du Luxembourg, proche de Paris (1h30 en TGV) comme de Francfort, la ville de Metz est facile d'accès et attirera les visiteurs venus de tout horizons via le couloir autoroutier Nord-Sud, les aéroports de Metz-Nancy-Lorraine / Luxembourg et Sarrebruck, ainsi que les TGV-Est Européen.
    _____________________
    informations recueillies par Franck Schweitzer   (c) 2010 centrepompidou-metz.fr/ mairie-metz.fr/ metz-metropôle.fr/ les éditions du centre pompidou-metz
    Google Bookmarks

    votre commentaire