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    fnac
     

    A l'heure des grands changements où les Galeries Lafayette accueillent la FNAC le 19 octobre, je me demande si la FNAC est toujours dans le coup, parce que même si l'enseigne n'est pas morte, les ventes ont considérablement baissées ; la cause est essentiellement virtuelle ! Eh oui, les consommateurs achètent via le net depuis quelques années déjà et évidemment le marché réel souffre et doit pour perdurer, innover en matière de marketing, d'offres promo et d'exclusivités mais voilà, à l'aube de l'an 2000 la FNAC s'est tirée une balle dans le pied en refusant de devenir un produit-spécialiste ciblant une clientèle haut-de-gamme afin de concurrencer les hypermarchés. Aujourd'hui l'agitateur en paye le prix fort. Cette erreur de management n'a jamais pu être rattrappée depuis ; deuxième chose : le stock et la disponibilité de produits en magasins : Forcément les gens repartent les mains vides une fois, deux fois et le coup suivant ils ne se déplacent même plus et achètent sur internet (amazon pour ne pas le citer). Le e-commerce a pris un poids considérable jusqu'à en devenir le parasite, la bête noire des magasins et boutiques. Que reste-t-il pour s'en sortir ? Le plan « fnac 2015 » qui consiste à promouvoir le livre numérique comme par exemple la liseuse à écran tactile Kobo dont 60 000 exemplaires ont étés vendus en France ce dernier trimestre. La FNAC se donne donc trois ans pour retrouver un « esprit fnac » sinon bye bye...

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    pont neuf
     
     
    très prochainement, une série de clichés perso des travaux dans toute la ville... Avant que la période de pluies et de froid n'arrivent.
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    mylene-farmer-timeless-2013-106
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  • NB5

     

    nuit blaznche 5
     
     

    Pour la 5e année consécutive, le concept « nuit blanche » revient à Metz, dans la nuit du 05 au 06 octobre prochain. Une trentaine de projets évolueront autour de la gare sncf et du quartier de l'amphithéatre. Le thème cette année Mobilis in mobile (qui n'est pas sans rappeler le tube du groupe l'affaire Louis trio en 1993) « s'interroger sur le mouvement qui renvoie autant à la physique des corps qu'à la grâce de notre propre poids terrestre que nous cherchons à élancer ».

     

    budget 2012 : 250 000€

    Franck Schweitzer

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  • --- INFO EXPRESS ---

    Les saisons I, II et III de THE CLONE WARS sortira prochainement en coffret bluray, mais pas en France pour le moment

     

    47046_TCW_bluray_1-3
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    Ce que J'aime ; j'aime pas dans la bande à ruquier

     

    caroline diament : j'aime sa voix, son gimmick « ah, ok ! Je sais »

    christine bravo : j'aime son rire gras, son côté « jm'en prend plein la gueule mais j'aime çà »

    christophe beaugrand : j'aime son rire, ses délires et sa culture musicale ; j'aime pas son côté grande folle décomplexée qui revendique sans arrêt son homosexualité

    claude sarraulte : j'aime tout sans exception

    gérard miller : j'aime son intelligence, ses interventions peu nombreuses mais brillantes

    j-marie bigard : j'aime Bigard mais pas en radio ;j'aime pas lorsqu'il fait son show, son humour pipi-caca-culcul

    jérémy michalak et titoff ex-aequo : j'aime pas leur omniprésence dans l'émission

    jérome bonaldi : j'aime sa culture générale, ses trouvailles ; j'aime pas quand on le rabroue sans arrêt

    laurent ruquier : j'aime sa répartie, sa culture générale ; j'aime pas son rire forcé ; ses tics

    michèle bernier : j'aime sa bonne humeur constante ; j'aime pas son rire excessif toutes les deux phrases qu'elle prononce

    olivier de kersauson : j'aime tout sans exception

    paul wermus : j'aime son côté françois pignon, sa mythomanie ; j'aime pas sa course à la crédibilité

    pierre bénichou : j'aime son côté vieux râleur bobo ; j'aime pas quand il monopolise l'antenne et qu'il chante des chansons que personne ne connait et dont tout le monde s'en fout !

    steevy boulay : j'aime ses lapsus et ses éclairs de génie ; j'aime pas quand il s'emporte pour un rien, et qu'il ramène systématiquement tout au sexe, tout le temps

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    Retrouvez ma sélection de clichés personnels de l'expo "1917" sur ce blog (article précédent) ainsi que sur mon blog-annexe Mes Moires à l'adresse http://mesmoires.kazeo.com/edit/photos-artwoks/1917-suite-et-fin,a3362853.html  et  http://mesmoires.kazeo.com/edit/photos-artwoks/1917-suite,a3235967.html
     
    SAM_0319
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    nostalgie ava,nt
     
     

    Avant y'avait quoi à la télé ?

    Les tout premiers programmes destinés à la jeunesse n'étaient pas nombreux et c'est réellement dans les années 60 et 70 que commençait à poindre les premières émissions du genre et les dessins animés. l'ORTF ne possédait seulement que trois chaînes, d'abord en noir et blanc puis en couleurs ; mais avant çà je veux dire, qu'en remontant jusqu'à l'après-guerre on trouve déjà des brides d'émissions pour nos jeunes téte blondes mais franchement demandez aux grands-parents qui eurent à l'époque la chance d'avoir un poste de télévision à la maison qui se souvient du « club du jeudi » entre 1950 et 1961 ou encore de « l'antenne est à nous » entre 1957 et 1965 ? personne. Le plus ancien de ces programmes qui résonne dans l'inconscient collectif c'est « la séquence du jeune télespectateur » diffusé de 1961 à 1972 ou encore « la courte échelle » qui ne dura qu'une seule année de 1974 à 1975 mais dont nos parents se souviennent un peu. Je veux faire ici une parenthèse en précisant que je suis un jeune trentenaire né en 1979 et donc que je fais partie des chanceux qui ont baigné leur enfance et adolescence dans ce que la télévision a apporté de mieux en terme d'animateurs-vedette, de chansons de génériques et de richesse en terme de diversité toutes chaînes confondues publics et privées, hertziens, câble et satellite. Je ne compte donc pas m'attader sur ce qui s'est fait avant 1979 ou en tout cas juste y laisser quelques lignes en guise de fil conducteur. L'âge d'or du dessin animé et artefacts est, et restera de 1983 à 1997, qu'on se le dise et ce, en toute objectivité, non je plaisante je parle pour ma pomme car avant 1983 même déjà au monde, j'étais trop petit pour me rendre compte et après 97 trop préoccupé par le lycée, j'ai délaissé l'outil pour préférer et découvrir l'informatique et le web. Il faut bien dire que la télévision à elle aussi depuis septembre 1997, délaissée son jeune public en ne proposant à la génération « loft story » que de la merde, au pire fait du réchauffé en proposant des rediffusions, des remakes ou des suites, quand c'est pas le cinéma qui s'y met ; c'est dire l'inventivité de nos créateurs !

     

     

    l'héritage des sixties

    le manège enchanté fait désormais partie du paysage audiovisuel, c'était l'époque où la création prenait le pas sur tout le reste, où dans les yeux de chaque adulte on decelait encore des poussières d'étoiles. Alors bien sur aujourd'hui on regarde çà avec tendresse, l'ensemble a très mal vieilli mais on peut noter quand même qu'il n'y a aucunes niaiseries ni aucunes violence dans les gestes ou les paroles. Actuellement l'ambiance et la trame bon enfant du manège enchanté on pourrait les comparer aux aventures de « oui-oui ». A l'origine, ce sont pas moins de 500 épisodes (les 13 premiers en noir&blanc) de 5 minutes chacuns qui furent diffusés sur la première chaine de l'ORTF à partir de 1964. Le Manège a eu un succès retentissant traduit en une trentaine de langues et exporté dans 98 pays du monde ; en 2005 un film d'animation « pollux, le manège enchanté » sort sur grand écran en France avec un très beau casting niveau voxographie et en 2007 de nouveaux épisodes couleurs de 11 minutes chacuns sont commandés. Disney rachète les droits.

     

    60-Bonne nuit les petits

    bonne nuit les petits m'énerve considérablement, ce court programme représente beaucoup pour toute une génération j'en suis bien conscient, mais il n'y a pas de programme aussi conventionnel et politiquement correcte que les échanges gniangnian de Nounours, Nicolas et Pimprenelle ! Le schéma est toujours le même : à la nuit tombée lorsque vient l'heure pour les enfants obéissants d'aller au dodo, le marchand de sable -allégorie personnifiée- arrive sur son nuage blanc accompagné d'un ours, il laisse tomber une échelle en bois et rentre par la fenètre de la chambre de deux enfants, donc mineurs vous l'aurez compris ! Perso, je suis parent je reste vigilant quand au fait qu'un inconnu à la grosse... voix puisse pénétrer dans l'intimité de mes gosses (je vois le mal partout !) après quelques rires et anecdotes sympathiques où nos bambins affirment bien travailler à l'école et rendre fiers leur entourage, il est temps de s'endormir « ho ho hoooo » gentiment sans faire de caprices ! Voilà une bonne dose de pédagogie pour la génération de nos parents, c'est si bien martelé dans les esprits que les générations d'enfants qui suivirent furent éduquer sur ce modèle.

     

    Les autres programmes phares des 60's : aglaé et sidonie, heckle & jeckle, kiri le clown, pépin la bulle, les shadoks, les aventures de saturnin, les sentinelles de l'air

     

    Les émissions phares des années 70

    nostalgique ? les prémisses

    1/ L’île aux enfants : la madeleine de Proust par excellence.

    L'émission comptait pas moins de 968 épisodes d'une durée de 20 minutes et diffusée entre 1974 et 1982.

    il faut souligner une chose importante quant à la diffusion du programme, c'était d'abord la 3e chaine de l'ORTF puis FR3 Paca qui diffusa le programme durant les 5 premiers mois (du 16/09/74 au 14/02/75 précisément) puis TFI repris le flambeau du 17/02/1975 jusqu'à la fin le 30/06/1982.

    J'ai très peu de souvenirs de cette émission qui ne m'a pas marqué plus que cela outre mesure malgré les rediff, faut dire qu'en 82 j'avais 3 ans et qu'à partir de cet âge-là je découvrais autre chose. Cela dit beaucoup de comédiens y ont faits leurs débuts (Smaïn, Marie Myriam...) Il y avait notamment des séquences animées, des chansons, des petits sketchs et beaucoup de marionnettes ponctuaient les rubriques. L'aspect novateur, décalé et très original qui fut repris par la suite c'est le fait que de vrais animateurs/comédiens évoluent sur le plateau en donnant la réplique à des marionnettes. La recette a du succès d'autant plus que dans l'imaginaire d'un enfant, voir un personnage fait de chiffons à plumes, poils ou autres matières qui discute avec le commun des mortels, beaucoup de psy travaillent sur ce sujet et pourraient dire beaucoup, mais c'est tout simplement magique et terriblement émouvant. Je reviendrais là dessus mais pour la petite histoire, il y a une vidéo sur youtube peu connue en France (car l'émission a eue lieu en Belgique) où le célèbre marionnette Tatayet -qui fit les heures de gloire des émissions de Patrick Sébastien- est laissé pour abandonné dans une salle de classe de maternelle et interpelle les enfants de passage venus récupérer un objet que la maîtresse leur a demandé et voilà ce que çà donne... >>> http://www.youtube.com/watch?v=n5b8mHK14JE

    Pour moi, les 3 points marquants de « l'ile aux enfants » sont :

    - la chanson du générique ;

    - le gloubiboulga dont la recette est tout aussi improbable que le goût en est immonde (confiture de fraises, banane écrasée, chocolat en poudre... jusque là çà va mais ajouté à cela des anchois, de la moutarde et de la saucisse crue je vous laisse imaginer)

    - le personnage de Casimir « le monstre gentil » de couleur orangé qui ressemble d'avantage à un espèce de dinosaure ; là encore pour dédramatiser la peur des enfants autour de leurs cauchemars, il existerait donc des monstres inoffensifs car de tout temps, les terreurs nocturnes tournent souvent autour du monstre dont on ne voit jamais le visage mais dont on sait qu'il mange les enfants, qu'il se cache dans la cave, le grenier, la penderie ou sous le lit, qu'il a des griffes, des poils et des yeux jaunes terrifiants, donc.

    Si Casimir est le premier symbole de toute une génération, Dorothée en est le second et non des moindres !

     

    Les rediff du programme couvrent plusieurs décennies : sur Canal J de 1993 à 1998 vers 18h où les meilleurs épisodes furent diffusés puis sur France 5 en 2002 et 2003, une centaine d'épisodes.

    La folie autour du monstre orange ne s'arrête pas là, Yves Brunier celui qui est à l'intérieur (aah ben oui je vous l'ai pas dit, en fait c'est un homme qui manipule Casimir, un mythe s'effondre hein, ben ouais !) donc Yves Brunier est encore à ce jour l'invité récurrent d'émission TV en pleine périodes revival des eigtheis et ce, depuis le début des années 2000 et une soirée à thèmes sera aussi déclinée dans plusieurs zéniths de France plusieurs années consécutives, « la gloubiboulga night » où des milliers d'inconditionnels trentenaires se réunissent déguisés ou non dans une ambiance de folie afin de visionner sur écran géant près de 3H d'extraits de dessins animés, génériques et chansons de l'époque.

    Un site français très bien fait à l'adresse suivante : www.casimirland.com/

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    2/ les visiteurs du mercredi

    « les visiteurs du mercredi » fut le programme monopole du mercredi après-midi lorsqu'on a commencé à considérer l'enfant comme un télespectateur à part entière et parce que la programmation n'était pas si diversifiée que cela, (on commençait à apprivoiser la TV n'oublions pas) il y avait suffisamment de séquences pédagogique pour que toute la famille soit rassurée et en profite. Plus de 5h hebdomadaire de programme jeunesse pour tenir en haleine le jeune esprit du télespectateur ; c'est la première émission du genre qui a ouvert l'âge d'or du programme jeunesse à la télévision française. Quelques années plus tard, on accusait Dorothée et ses acolytes de monopoliser l'antenne, de qui se moque-t-on ? Le mercredi étant devenu le jour de la semaine où « ya pas école ! » la télé s'en donna à coeur joie, en proposant une émission-fleuve entièrement en direct divisé en trois parties s'adressant ainsi à toutes les tranches d'âges du gamin à l'adolescent ! « les visiteurs de noël » était une émission spéciale diffusée durant tout le mois de décembre et les vacances de fin d'année reprenant la même formule originale, seuls les décors furent modifiés à l'image de paysages enneigés, de sapins et de feu dans la cheminée. L'audience du programme déclina cependant avec l'arrivée sur le service public du raz-de-marée RécréA2, plus dynamique qui finit par ringardiser « les visiteurs » en terme d'image et d'impact.

     

    diffusée de 1975 à 1982 chaque mercredi à partir de 13h30 sur TFI

    animée par les animateurs vedettes de la Une (entres-autres) Dorothée, Claude Pierrard, JP Pernaut, Patrick Sabatier, Henri Dès, Nicolas Hulot, Garcimore, Gilles Arthur, Michel Chevalet, P-Emile Victor

    produit par Christophe Izard

    durée : 5h30

    public visé : 6 à 15 ans

    contenu : jeux, séquences éducatives et ludiques, sport, actualités, séries et dessins animés (félix le chat, speedy gonzales, soubidou, capitaine caverne, hong kong foufou, les fous du volant, le club des cinq, les schtroumpfs, les pierrafeu...)

    nostalgique ? les prémisses

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    3/ rue sésame (voir page spéciale sur Jim Henson)

    selon le pays où elle est diffusée ou l'année, l'émission a vu son titre modifié plusieurs fois :

    * « Bonjour Sésame » en France de 1974 à 1976 fut d'abord une rubrique de l'Ile aux enfants ;

    * « 1, rue Sésame » comme émission à part entière, diffusée sur TFI de 1978 à 1982 (environ 80 épisodes) ;

    * rediffusions en 1992 sur FR3 ; en 1995 sur France 5 puis en 2005 sur France 5 où elle fut rebaptisée « 5, rue Sésame » avec 75 nouveaux épisodes.

     

    Synopsis : les aventures de plusieurs personnages emblématiques à cette émission-ci -marionnettes de Jim Henson- habitants la rue Sésame dans un quartier imaginaire de Paris. Ce sont surtout les séquences additionnelles de l'émission qui ont marqué. Au travers de petits sketchs souvent éducatifs mais toujours drôles, on retrouvait les interventions de Kermitt la grenouille du Mupett show, le comte Vampirouette obsédé par le fait de compter tout ce qui l'entoure, Grover et son restaurant ou encore le monstre Macaron toujours en train de dévorer quelque chose, surtout des gâteaux, enfin le duo hilarant Bart et Ernest à qui il arrive toutes sortes d'aventures dans la maison qu'ils partagent. Tout ce petit monde se croise au gré de leurs aventures respectives. Ajoutons encore que 1, rue Sésame était aussi ponctuée de très nombreuses petites séquences destinées à apprendre quelque chose au jeune téléspectateur. (c) synthèse depuis le site planete-jeunesse

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    4/ Entre janvier 1975 et septembre 1986     FR3 jeunesse fut le titre d'une émission sans en être une puisque sans animateurs ni bande-annonce, ni même de lancement de programme, seule une séquence inoubliable d'un mille-pattes de couleur rouge qui monte en mongolfière, néanmoins les dessins animés diffusés les uns à la suite des autres furent pour la majeure partie d'entre-eux repris à partir de 1986 dans Amuse 3 et restent rattachés à l'image de la troisième chaîne :

    • boumbo

    • belle et sébastien

    • bouba

    • le croc-notes show

    • les entrechats

    • gilles et julie

    • il était une fois l'homme, la vie, l'espace

    • inspecteur gadget

    • lucky luke

    • muppet babies

    • molierissimo

    • les petits malins

    • signé cat's eyes

    • tortues ninja

    • ulysse 31

    A noter qu'avant cette émission « FR3 jeunesse », la troisième chaine proposait de 1972 à 1975 « jeunes années » puis les toutes premières diffusions de « l'île aux enfants » en 1974 et 1975, à peine durant 5 mois, avant d'être repris par TFI lors de l'éclatement de l'ORTF.

     

    les principaux dessins animés des seventeis

    barbapapa 1974 ; albator, le corsaire de l’espace 1978 / albator 84 ; candy 1978 ; goldorak 1978 ;  il était une fois… l’homme 1978 ; maya l’abeille 1978 et capitaine flam 1979

    Les autres D.A. phares des 70's :

    oum le dauphin en 1971 ; chapi-chapo en 1974 ; calimero en 1975 ; hong kong fou fou, gédéon en 1976 ; l’araignée, la ligne, waldo kitty en 1977 ; papivole et la bataille des planètes en 1978 ; pancho et rancho, san-ku-kai et vic le viking en 1979

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    nostalgique, moi ?

    Ce texte d'introduction est un chapeau à une nouvelle et longue série de textes faisant référence aux programmes jeunesse et personnalités de la télévision des années 70 à nos jours, j'écris à la première personne du singulier faisant appel à mes propres souvenirs d'enfant et d'adolescent, mais je pense que bon nombre d'adulescents s'y reconnaîtront aussi : 

    Souvenez-vous aussi loin que cela est possible dans vos mémoires, le piquant d'un bonbon acidulé sur la langue, le moelleux d'un canapé trop grand où l'on se blottit sous la couette, une lumière tamisée dans le salon cosy de ses parents où vous vous trouvez, à quelques mètres de là crépite un feu de bois dans la cheminée : Douceur, légèreté, insouciance et excitation donnèrent à mes jeunes années -et aux vôtres- un goût incomparable à savourer longuement, si bien qu'à notre époque on recherche encore ces sensations alors que nous avons toutes et tous grandis, sommes devenus souvent nous-même parents accomplis, nous aimons nous replonger dans cet univers si particulier, la nouvelle génération ne comprennent pas cela, pire : on serait ringard !

     

    Pourquoi ces parfums et ces musiques nous sont si chers, pourquoi lorsque le D.J. ose un « capitaine flam » à fond, des hourras font trembler en une fraction de seconde les pistes enflammées des night-clubs même les plus tendances ; Voyez les étoiles dans nos yeux lorsque nous revoyons Chantal Goya ou Dorothée faire leur revival (devenues entre-temps des icônes gays, mais çà c'est encore autre chose !) ; cette ambiance conviviale prend tout son sens lors des vacances scolaires et en période de fin d'année. J'ai - et nous avons - tous au fond de notre coeur un paysage enneigé paisible où l'on ressent un petit quelque chose lorsque scintille les guirlandes sur le sapin, l'odeur du pain d'épices et du chocolat chaud que l'on consommerait jusqu'à la lie, un épisode de Friends, une énième rediff du célèbre fou-rire de Denise Fabre devant les bétises de Garcimore, un De Funès déchainé, un théatre de boulevard, une crèche vivante qui nous redonne la foi même si l'on est le plus convaincu des athée, un vieux cartoon Disney des années 30 en noir et blanc et j'en passe...

     

    La Télévision des années 80/90 fut une drogue hyper-addictive qui donnait vraiment envie de la regarder car ses programmes étaient de qualité. Programmes émaillés d'émissions cultes, de jeux, de jingles, de speakerines, de publicités kitch au possible, de dérapages en faux départ, les séquences d'ouverture et de fermeture des programmes, du 3615 code, de la mire, du carré blanc puis du rectangle rose et dans quelques instants la suite votre programme. J'ai le souvenir d'une télévision libre et libérée, de gauche, parfois émouvante, tantôt sérieuse, tantôt anarchique où presque tout était permis, on pouvait fumer et boire de l'alcool, les émissions étaient toutes en direct, les artistes chantaient en playback, on disait merde et on montrait son cul sans que ce soit censuré, « on ne peut plus faire çà aujourd'hui disent ou diraient les provocateurs d'hier : le saltimbanque Patrick Sébastien, l'homme en noir Ardisson, la sulfureuse Ciccolina, le trublion Dechavanne, le génie Gainsbourg, l'enfoiré Coluche, l'affranchi Balavoine, Le (gay) luron, l'intenable professeur choron et autres franchouillard Collaro...

     

    Je battais souvent mon propre nombre d'heures devant la télévision pendant la première partie des années 90 au cours des grandes vacances où il faut bien dire, je ne faisais pas grand chose à l'école et encore moins mes devoirs à la maison, de nature renfermé et angoissé chronique boulimique, je voyais en la télévision un espace immense de liberté où je me prenais souvent à dire « je veux être leur ami, être comme eux, jouer le même personnage, donner la réplique ». j'aimai m'inventer un monde imaginaire, mon désir d'évasion était une prison dorée où je ne laissai entrer personne ; pour mieux supporter ma sordide adolescence, pour pallier à une dépression toujours sur le fil. Toutes ces idées noires m'était inconnues quand j'étais gamin, j'étais beaucoup plus équilibré dans ma tête, un plus que ne peux comprendre là aussi le citadin ; j'ai grandi à la campagne et dehors, la forêt, les sentiers de terre, les champs et les prairies en fleur furent des terrains de jeux formidablement magiques où j'ai découvert la vie ; rien que pour çà je pense que je dois remercier mes parents.

     

    A l'aide d'une baguette magique, j'arrêterai le temps entre 1984 et 1991 : mes plus belles années, rétrospectivement mêmes si les suivantes furent pas mal aussi mais bon vous savez, les délices de la puberté et de l'adolescence... Aaah où sont passés mes 10 ans ? Nostalgique, qui ? moi ?

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