• NOGENT-LE-ROTROU (festival Percheval 2/2)

    NOGENT-LE-ROTROU (festival Percheval 2/2)

    NOGENT-LE-ROTROU (festival Percheval 2/2)

    NOGENT-LE-ROTROU (festival Percheval 2/2)

    NOGENT-LE-ROTROU (festival Percheval 2/2)

    NOGENT-LE-ROTROU (festival Percheval 2/2)

    NOGENT-LE-ROTROU (festival Percheval 2/2)

    NOGENT-LE-ROTROU (festival Percheval 2/2)

    NOGENT-LE-ROTROU (festival Percheval 2/2)

    NOGENT-LE-ROTROU (festival Percheval 2/2)

    NOGENT-LE-ROTROU (festival Percheval 2/2)

    NOGENT-LE-ROTROU (festival Percheval 2/2)

    NOGENT-LE-ROTROU (festival Percheval 2/2)

     

    Franck Schweitzer

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • NOGENT-LE-ROTROU

     

    un peu d'histoire...

    Jusqu'au XVIe siècle, une immense forêt couvrait l'essentiel de ce que l'on a plus tard appelé le Perche (région naturelle) et rendait la région de Nogent difficilement accessible. C'est seulement au vie siècle que Nogent et sa région furent évangélisés. Durant le Haut Moyen Âge, la forêt du Perche servit plusieurs fois de refuge aux armées. Au Xe siècle, le Perche était partagé entre les seigneurs de Chartres, de Châteaudun, de Châteauneuf, du Corbonnais et de Vendôme. Pendant ce temps, appelée Nogentum (« nouveau peuple »), la ville se développait lentement. Elle était protégée par un castel, plusieurs fois détruit et à chaque fois reconstruit. En 955, Thibaut Ier comte de Blois dit le tricheur, confia Nogent à son vassal Rotrou, premier du nom. La seigneurie de Nogent fut érigée en comté du Perche à la fin du XIe siècle. Nogent connut une croissance urbaine forte à cette époque, grâce à l'établissement de plusieurs bourgs autour du château, à la construction d'un donjon au début du XIe siècle et à la fondation par Geoffroy III en 1029 de l'abbaye bénédictine de Saint-Denis, qui devint en 1080 un prieuré clunisien.

     

    Rotrou III le Grand (1100-1144) étendit son autorité sur plus de 500 fiefs grâce à une administration efficace et au prestige que lui procurèrent ses performances militaires. C'est grâce à sa renommée que la ville fut ensuite appelée Nogent-le-Rotrou. En 1134 et 1135, Nogent-le-Rotrou fut détruite par des inondations puis par un incendie. Les Rotrou, très pieux, enrichirent le prieuré de Saint-Denis et lui octroyèrent des privilèges sans cesse plus étendus, Rotrou IV fonda la maison-Dieu (ou hôtel-Dieu) en 1182, et son fils établit la collégiale Saint-Jean en 1194. Le château fut complété d'une enceinte au XIIe siècle, tandis que l'on commençait à fixer par écrit les coutumes du Perche.

     

    La mort du dernier comte du Perche de la famille des Rotrou, Guillaume, en 1226, entraîna le rattachement du Perche au domaine royal en 1227 : le comté fut gouverné pendant 200 ans par une branche cadette de la famille royale : les comtes d'Alençon et du Perche. Localement, la baronnie de Nogent-le-Rotrou échut à des descendants des Rotrou en lignée féminine, notamment les Château-Gontier ou les Châteaudun : en 1230, un complexe féodal se constitue autour des seigneuries de Nogent, Rémalard, Le Theil et Préaux. Vers 1262, Jean Ier le Roux de Dreux duc de Bretagne, devient sire de Nogent et de Rémalard.

     

    © wikipedia

    -------------------------------------

    Le 12 et 13 mai dernier avait lieu le traditionnel festival Percheval ('perche' et 'cheval' vous l'aurez compris) dans la cour basse et haute du Château des Comtes du Perche. Et ce fut le dépaysament garanti ! J'ai passé un samedi extraordinaire, mais vraiment ! Les différents membres d'association jouaient leur rôle dans des costumes typiques de l'époque. J'y étais que le premier des deux jours (entre 11h et 17h pour cause de pluie et aussi parce que j'estimais avoir fais le tour) et il y avait au programme :

    - promenade en calèche ou à dos de poney ; la parade de chevaux percherons et leur monture ; une démonstration d'un troupeau de moutons et de chiens de berger

    - démonstration autour des métiers d'autrefois, musiciens, jongleurs et acrobates

    - les artisants et commerçants venus vendre et faire connaître leur métier (costumes, bijoux, accessoires en cuir...)

    - et bien entendu des stands de bouffe et de picole : crèpes/gaufres/galettes ; d'énormes croque-monsieur au maroilles et jambon de pays dans deux tranches de pain aux céréales ; les fromages à la coupe et d'étonnantes variétés de saucissons secs... ainsi que des plats plus élaborés tels que des potées ou de viandes en sauce accompagnées de pommes de terre...

     cliquez sur les miniatures pour les agrandir

    NOGENT-LE-ROTROU

     

    NOGENT-LE-ROTROU

    NOGENT-LE-ROTROU

    NOGENT-LE-ROTROU

    NOGENT-LE-ROTROU

    NOGENT-LE-ROTROU

    NOGENT-LE-ROTROU

    NOGENT-LE-ROTROU

     le musée était ouvert (exceptionnellement entrée gratuite) :

    NOGENT-LE-ROTROU

    NOGENT-LE-ROTROU

    NOGENT-LE-ROTROU

    ... à suivre !

    Google Bookmarks

    votre commentaire