• binge watching

    Je savais que j'étais dévoreur parfois compulsif de séries tv surtout celles dont l'intrigue vous accroche et ne vous lâche plus... Maintenant il y a un terme (anglosaxon évidemment, comme souvent) le BINGE WATCHING  ** rien à voir avec Chandler Bing ** Il se traduit par visionnage à la chaine. Le phénomène existe aux US depuis les années 90 alors que des adolescents se donnèrent rdv à la maison pour regarder leur série favorite en DVD lors de soirées pyjamas (la saison entière ou plusieurs épisodes à la suite) mais ce phénomène s'est bien sûr amplifié depuis l'arrivée de plateformes de vidéos à la demande, netflix etc.

    Nous sommes dans une ère de l'immédiateté où le tout-consommable doit être satisfait "à la demande" du client (l'expression "à la demande" porte bien son nom) ; il n'y a plus aucune place pour l'attente ni pour la frustration. Vos désirs sont des ordres Messire !

    Faire preuve de patience ? Pourquoi faire ? C'est désuet d'attendre. Je veux tout tout de suite ; "je veux et j'exige d'exquises esquisses" pourrait être le mantra de la générations millenial et Alpha... Si tant est qu'ils sachent le prononcer correctement... Si l'on transpose le 'tout tout de suite' à d'autres pratiques de la vie courante : le fast-food, le téléchargement ultra rapide, l'écoute de musique en continue sans pubs, le must reste quand même les influenceurs/youtubeurs ou comment gagner de l'argent en placement de produits sans effort ni goût du travail. Une génération d'éjaculateurs précoces, je vous dit !

    Franck Schweitzer

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  • >> Une sélection de séries télés qui me parle, que je suivrais peut-être, pas sûr... mais en tant qu'influenceur numéro UN de la plateforme Eklablog (le mec au melon énorme)... Voici une liste non-exhaustive du choix du roi !

     

    2023 sélection perso Séries TV

     

    (c) google images

    Franck Schweitzer

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  • Mylène Farmer 2022/2023

     

    Que dire à propos d’un nouvel album studio de Mylène Farmer sinon des banalités, le fait qu’elle fait très peu de promo télé-radio-presse, qu’elle se raconte uniquement dans ses textes… L’Emprise est un album de rupture avec ses précédents ; des envolées lyriques, beaucoup d’instruments à cordes et des sonorités inconnues jusqu’alors dans son univers. C’est aussi un album dans lequel laurent Boutonnat n’apparait pas. Un album lent en général (5 ballades), deux énormes tubes « rallumer les étoiles » et surtout « bouteille à la mer » qui mettront le feu lors des prochains concerts de 2023 ; il y a aussi « à tout jamais » très bon premier single au clip-vidéo étonnant et futuriste, « rayon vert » sonne comme un ovni mais sonne électroniquement bien !

    le thème de l’emprise amoureuse et de l’angoisse existentielle est au cœur de ce 12e opus de la rousse flamboyante. Plus générationnel et désenchanté que jamais, l’opus questionne sur notre présence sur terre, sombre, mystique, lyrique, les textes touchent les ténèbres pour retrouver la lumière au fil des chansons. Notons la construction de l’album, c’est quasiment une ballade un titre rapide ou mid-tempo, et ainsi de suite. 

    Mylène a su se renouveler, on aurait pu s'attendre à quelque chose de plus audacieux mais on se laisse bercer par le travail d'orfèvre sur les arrangements par Woodkid, Moby et Aaron, ses nouveaux collaborateurs. « On comprend ce qu’elle chante » a dit un critique interviewé sur une grande radio ! J’ignore s’il faut le prendre comme un compliment ? et un autre de dire qu’il s’agit là du meilleur album de MF depuis Anamorphosée.

    Bien, avec tant d’éloges la pression est immense pour l’artiste discrète, qui se prépare déjà à enflammer le Nevermore Tour 2023

     

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  • séries TV ; Elite & co

     

    Petite mise à jour ggrrrrwwaaaaaaarrrrrrrrrr THE WALKING DEAD

    Après que les personnages de Rick, Michonne et le jeune Karl aient quittés la série, je m’attendais à ce que Daryl soit, comme annoncé, le nouveau leader mais non ! Il est toujours présent pour aider les copains, cheveux toujours aussi gras dans le visage, mais je n’ai trouvé de sursaut nécessaire à lui ni aux autres pour continuer à visionner la série, bref ! Pour de multiples raisons j’ai arrêté de regarder TWD jusqu’à cet annonce faite sur le net, la 11e saison serait bel et bien la toute dernière ! Là je me suis dit ah ouais tiens, les ultimes épisodes de cette folle saga trouvera enfin son final, ça vaut le coup d’œil. J’ai replongé et suis redevenu très vite addict à l’hémoglobine, aux formations de clans, les gentils pas si gentils, les méchants pas si méchants non plus (certains même sur la voie totale de la rédemption ; le twist ultime de CE personnage beau gosse et cynique qu’on a tous eu envie d’éclater)

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    DESENCHANTEE

    Au royaume imaginaire de Dreamland, les mésaventures d’une princesse rebelle et garçon manqué, d’un elfe un peu simplet et d’un petit démon au grand cœur, qui se lient d’amitié.

    Je ne pensais pas devenir à ce point addict d’un dessin animé (pour adultes s’entend au vu de certaines situations, répliques.) On y retrouve tout le génie de Matt Groening, papa des Simpsons. L’histoire s’enchaîne très vite et les multiples rebondissements donnent un charme particulier à cette petite production complètement barrée faite de personnages tous plus attachants les uns que les autres. Pouce bleu pour l’impressionnante galerie de personnages secondaires, très réussis également !

    Genre : série animée médiéval-fantasy, humour noir      40 épisodes (2 saisons/4 parties)

    Durée 19-35min      pays U.S.A.     Année 2018, en production

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    SEX EDUCATION

    Le jeune Otis Milburn, dont la mère est thérapeute / sexologue, refuse les questions ou conseils de celle-ci à propos de sa propre sexualité, alors qu'il est vierge et qu'il ne parvient pas à se masturber. Par un concours de circonstances, Otis se retrouve à aider la terreur du lycée, Adam, qui a pour sa part des problèmes d'éjaculation. Témoin de cette thérapie improvisée, Maeve Wiley, jeune rebelle qui a des problèmes d'argent, propose à Otis de créer un « cabinet de sexologie » au sein du lycée.

    De mémoire de télespectateur, je n’ai jamais vu une série où le sujet du sexe est abordé aussi légèrement et de manière aussi cru (dont certaines scènes fortement érotiques) et néanmoins drôle ! mention spéciale à Gillian Anderson en maman post soixante-huitarde totalement désinhibée ; hilarante !     Genre : comédie dramatique  (3 saisons, 24 épisodes)    Durée : 46min

    Année 2019       Avec Gillian Anderson, Asa Butterfield…

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    ELITE

    La série se déroule en Espagne dans un lycée fictif où l'élite du monde entier vient étudier. L'intrigue se concentre autour de trois étudiants de classe ouvrière inscrits dans le cadre d’un programme de bourses d’études aux prises avec leurs riches camarades de classe. Elite explore des concepts et des thèmes associés aux drames pour adolescents, mais aborde également d'autres thèmes comme la sexualité, la drogue, le meurtre

    Chaque saison suit exactement la même trame, surtout à compter de la 2e ; de manière rétroactive on découvre dès le premier épisode qu’il s’est passé un drame : viol, disparition ou autre… et que les principaux suspects (tous les protagonistes en fait) sont interrogés par la police sous forme de flashbacks. Il y a deux principaux arcs narratifs tout au long des 8 épisodes par saison ; qui a tué untel et la vie quotidienne est estudiantine du groupe, du corps professoral et des familles. Autant dire que çà devient vite lassant parce que franchement sans rien trahir de la série à l’esthétique parfaite, c’est toujours la même chose ; entre deux scènes de cul (car oui la série est hot par moment !!), les garçons et les filles (les garçons et les garçons et les filles et les filles) vivent leurs petites histoires sentimentales, d’ambition, de réputation et de fêtes à gogo avec alcool, drogues et excès en tout genre ; laissant une très -trop- large place aux nouvelles technologies, réseaux sociaux en tête.

    Genre : drame          6 saisons de 8 ép (en production)             Durée : 47 à 57min             Année 2018   Pays d’origine : Espagne  Avec Georgina Amoros, Aron Piper…

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    LOCKE AND KEY

    Après le meurtre de leur père, sa veuve et leurs trois enfants emménagent dans le Massachusetts, dans la demeure ancestrale de leur famille, Keyhouse. Ils s’aperçoivent bientôt que cette maison renferme de nombreux secrets lorsqu’ils découvrent des clés magiques qui détiennent d’incroyables pouvoirs, comme celui de transformer une personne en fantôme ou d’effacer ses souvenirs. Ils ne sont pas seuls à connaître l’existence de ces clés : une créature démoniaque nommée Dodge est également à leur recherche dans le but d’ouvrir la Porte noire, qui donnera aux démons de l’enfer l’accès à notre monde.

    Tous les ingrédients sont réunis ici pour que cette série soit un succès et c’en est un ! les liens familiaux et leurs secrets ; L’univers des adultes vs celui des enfants/ados ; l’entité maléfique qui les menace, le tout entre imaginaire et monde « réel ». à mi-chemin entre Harry Potter et le Monde de Narnia, les rebondissements sont surprenants, les effets spéciaux géniaux, parfois dérangeants, mais même ça, rend l’ensemble cool !

    Genre : aventures fantastiques, drame familial             3 saisons, 28 épisodes        Pays : USA

    Durée : 40-56min               Avec Darby Stanchfield, Aaron Ashmore…

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    VIRGIN RIVER

    Melinda Monroe, infirmière en deuil, abandonne sa vie à L.A. pour une petite ville avec lac et forêt à perte de vue. Pensant que l'endroit est idéal pour repartir à zéro et laisser ses souvenirs douloureux derrière elle, et accueillie avec bienveillance où tout le monde s’entraide, elle découvre rapidement que la vie au vert n’est pas de tout repos. 

    Pour faire court Virgin River c’est le mélange entre « Dawson » et « This Is Us » ; une série tranquille fait de bons sentiments, de superbes paysages et du quotidien de personnes normales aux métiers normaux sans extravagances aucunes. Cette série authentique possède un charme fou et simple ; Virgin River est-il la recette du bonheur ? Histoire de pimenter un peu les choses dans cette série aux allures de carte postale parfaite, on parle aussi de trafic de drogues et de meurtre. Là encore pas de violence gratuite, ni de baston ou d’effets spéciaux toutes les cinq minutes, le script est terre à terre, ancré dans le réel où chaque télespectateur peut s’y reconnaitre. Une réussite !

    Genre : romance     4 saisons de 10 à 12 épisodes (45min env)     Année 2019    Pays USA

    Avec : Annette O’Toole, Alexandra Breckenridge, Martin Henderson…

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    WHY WOMAN KILL

    Il s'agit d'une série d'anthologie où chaque saison est indépendante et explore le parcours de femmes dont la vie est chamboulée par une trahison qui amènera à un meurtre. La première saison suit trois femmes vivant à trois époques différentes mais liées par le fait qu'elles vivent dans la même maison. La seconde saison nous ramène en 1949, Alma Fillcot est une femme au foyer qui souhaiterait se faire plus d'amies : Quand une place se libère au club de jardinage fréquenté par des femmes riches et chics, Alma y voit l'occasion parfaite pour socialiser…

    On retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès de « desperate housewives » l’humour grinçant parfois osé, les situations délicieusement cocasses, le tout sur fond de décor très puritain et propret… en surface en tout cas ! L’incompréhension vient du fait que cette série s’arrête nette au bout de deux saisons seulement en plein succès, alors qu’une troisième était annoncée !

    Genre : comédie noire, drame      2 saisons, 20 épisodes (42min)  Année : 2019   Pays : USA

    Avec Lucy Liu, Ginnifer Goodwin, Lana Parilla

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  • Procès Heard-Depp

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  • télé sélection perso décembre 2021 (2/2)

    télé sélection perso décembre 2021 (2/2)

    télé sélection perso décembre 2021 (2/2)

    télé sélection perso décembre 2021 (2/2)

    Franck Schweitzer

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  • télé sélection perso décembre 2021

    télé sélection perso décembre 2021

     

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  • cinéma sélection perso hiver 2021, 2022

     

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  • le tube de Mylène a 30 ans !

     

    >>>  le clip ICI

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  •  

    Un soir de novembre 1983 le jeune Will Byers disparaît sans laisser de traces. Plusieurs personnages vont alors tenter de le retrouver. Parallèlement, la ville est le théâtre de phénomènes surnaturels qui ne semblent pas étrangères à la disparition de Will.

     

    J'avoue, que j'eus beaucoup de mal à accrocher lors des 5 premiers épisodes, (surtout si l'on voit Winona Ryder hurler et pleurnicher tout du long), j'ai même failli abandonner mais l'intrigue est finalement captivante, et amène au spectateur le temps de deviner ce qu'il se passe, car derrière un fait divers d'enlèvement d'enfant, se cache ce que certains appellent : Une théorie conspirationniste fomenté par une coalition des gouvernements américanos-russes, le tout sous couvert de méchantes bebêtes extraterrestres et d'un monde parrallèle dont à priori seuls une bande de gamins de 10 ans ont les codes. Loin de surfer sur la simple nostalgie du début des années 80, Stranger Things est soigneusement mis en scène, de l'intérieur d'une maison aux références diverses, en passant par la bande originale. Toute l'ambiance est sombre et malaisée et juste pour ça j'ai hâte de voir la suite.

     

    Genre science-fiction, drame ; 3 saisons / 25 épisodes (toujours en production) de 45 – 77min ; année 2016 ; pays d'origine USA ; avec Winona Ryder, David Harbour...

     

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    La série suit la vie de deux frères et d'une sœur, Kevin (acteur trentenaire charismatique mais peu sûr de lui), Randall (père de famille et homme d'affaires accompli, à la recherche de ses racines) et Kate (complexée par ses problèmes de poids, rencontre un homme qui va peut-être changer sa vie) ainsi que de leurs parents, Jack et Rebecca Pearson. L'action se déroule de nos jours (fin des années 2010) et utilise des flashbacks pour montrer la famille à divers moments du passé.

     

    Ça se laisse regarder ; mais cette série pue le conformisme et les bons sentiments dans la pure tradition des séries tv d'une amérique traditionnelle, moralisatrice et judéo-chrétienne bien-pensante : la réussite sociale, la famille recomposée, les enfants bien propres sur eux et un plat de mac&cheese devant un match de soccer. Le plus insupportable reste la performance de Milo Ventimiglia dans son rôle de père et mari parfait, toujours plein d'entrain (dans le genre Yeepee qui m'aide à remettre de la buche dans la cheminée ?) : l'hétéro-blanc-américain-typique qui trouve les solutions aux problèmes de tout le monde. La vie suit son cours dans cette série avec ses aléas, ses bonnes et mauvaises nouvelles ; je continuerai à la regarder mais si elle disparaît des écrans, elle ne me manquera pas le moins du monde. Dans le même genre je revisionnerai pour la 10e fois « brothers and sisters »... beaucoup plus punchy !

     

    Genre comédie dramatique, familial ; 5 saisons / 74 épisodes (toujours en production) de 42min ; année 2016 ; pays d'origine USA ; avec Milo Ventimiglia, Mandy Moore...

     

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    Dynasty est le reboot de la série culte des années 80 mettant en scène la puissante famille Carrington dans sa quête de pouvoir opposée à la non moins riche famille Colby... A une nuance près, XXIe siècle oblige, c'est Fallon la fille du patriarche, qui mène la danse et que l'on suit dans sa quête d'absolu.

     

    Si vous faites l'erreur de visionner en parallèle le Dynastie vintage et cette version-ci, vous serez forcément déçus (Grant Show n'est pas convaincant à mon goût en patriarche sans scrupule -trop beau et trop bien conservé- les personnages d'Alexis et de Crystal n'ont pas le temps de rivaliser de toilettes hautes coutures ni de se battre avec des coussins, car chacune des actrices qui interprête l'un et l'autre rôle, est rapidement remplacée par la prod pour d'obscures raisons) ; sinon le rythme est soutenu, ça brille, ça clashe... un peu trop même, mais ça tient la route malgré les grosses ficelles qui pendent de partout mais apparemment ça aussi, c'est totalement voulu et assumé, donc je m'incline !

     

     

    Genre : soap ; 3 saisons / 64 épisodes (toujours en production) de 43min ; année 2017 ; pays d'origine USA ; avec Grant Show, Elisabeth Gillies, Alan Dale...

     

    Franck Schweitzer

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