• gaspillage je dis stop !

     

    C'est un véritable scandale alimentaire, économique et écologique qui se pose à nous ! Plus d'un milliards de tonnes de déchets dans le monde chaque année ; C'est le triste constat que font tout les spécialistes. Le politique est totalement démuni quant à trouver des solutions, mais pas leurs électeurs ; en France lors des dernières européennes, le parti écolo de Yannick Jadot a créé la surprise en s'imposant 3e au scrutin final (devant la droite et la gauche traditionnelles) c'est dire que les français se sentent concernés par la « question verte » ; l'hexagone se trouve désormais en tête des pays d'Europe parmi d'autres, avec la question environnementale comme question centrale dans les débats. Nous devrons encore attendre longtemps avant que des décisions sérieuses et efficaces soient prises en haut lieux, alors que pouvons-pous faire, nous ; population du monde industrialisé ? Lutter contre le gaspillage alimentaire par exemple en se posant les bonnes questions ; quoi acheter ? En ai-je vraiment besoin ? Que choisir entre la marque au slogan accrocheur et le simple jus d'oranges premier prix ?

     

    Un exemple qui pour moi est la première des priorité et qui devrait intéresser les fabricants : L'inutilité d'acheter des packs d'eau minérale ! alors que l'eau du robinet est souvent très bonne (des contrôles sont effectués régulièrement par les Agences Régionales de Santé agréées par le Ministère de la santé). « en France l'eau qui coule à nos robinets est parmi la plus sûre au monde » révèle Philippe Harteman, professeur de santé publique. Nous constatons tout les jours les familles à pied ou en voiture s'embêter à porter ces charges inutiles de packs d'eau d'1L du magasin jusqu'à leur domicile. (un pack de 6 bouteilles d'eau est égal à 9kg) Imaginez le gain de place dans les cuisines et les réfrigérateurs sans ces encombrantes bouteilles en plastiques (bouteilles et sachets plastique aussi, qui est le déchet que l'on retrouve le plus dans nos rivières et océans et le premier déchet polluant au monde, une véritable catastrophe. Dernier fait divers datant du 4 avril, en Italie un cachalot a été retrouvé mort, avec 22 kilos de plastiques dans le ventre. Cà donne à réfléchir).

     

    Que faudrait-il faire alors pour mieux consommer, moins jeter, tout en préservant la planète ? Privilégier je pense, le hard-discount et le primeur, aux hypermarchés et à la concurrence à-tout-va ! Faire des choix stratégiques quant à la quantité à acheter pour la semaine et selon le nombre de personnes du foyer, supprimer les emballages (dits packaging à la mode) du produit qui seul lui, nous intéresse finalement, cet emballage plastique ou carton qui d'ailleurs justifie le prix exorbitant du produit vendu ; ou enfin, faire son propre compost même si on vit en appartement et qu'on n'a pas son propre jardin, un résidu de marc de café ou des épluchures de citron peuvent être utiles au soin du visage ou comme nettoyant naturel pour la vaisselle... On préfèrera toujours nous vendre moults produits dégraissants avec des super-pouvoirs ou que sais-je.. Plutôt que de vanter les mérites du vinaigre d'alcool blanc, (j'en ai déjà parlé dans un précédent post) dont le résultat et l'efficacité en terme de propreté n'est plus à prouver.

     

    Tout les secteurs d'activités sont concernés : la surproduction, une mauvaise gestion des stocks, la rupture de la chaîne du froid, etc. Les solutions existent, il suffit de prendre conscience qu'on peut changer les habitudes, même avec de petits moyens c'est possible ! Car un petit moyen additionné à pleins d'autres petits moyens, ça peut faire bouger des montagnes. Encore faudrait-il que nos chers actionnaires du CAC 40 cessent de ne voir que leur profit. Le fric toujours le fric ; en attendant notre pauvre planète bleue est en sursis, se réchauffe et implosera un jour prochain. Nous ne serons plus là pour assister à cette apocalypse, mais les générations futures si. « vous saviez et vous n'avez rien fait » lira-t-on !

     

    Franck Schweitzer

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  • QUE MANGER LORS DU SUPERBOWL 2018 ?

    Superbowl 2018

     

    La nuit dernière c'était le SUPERBOWL 2018 aux States et comme tout américain, cette finale sportive est l'occasion de "bien " ou plutôt de beaucoup manger autour d'un plateau-repas, confortablement installé devant son téléviseur, avec des amis ou de la famille. Sur youtube je suis depuis quelques mois les tribulations gastronomiques d'un fou furieux, Quang Tran, qui (dans la série des mukbang) mange comme un cochon ; mais je dois bien avouer que malgré la consistance et le nombre de calories qu'il avale, ça donne envie !

    Je vous propose ci-dessous la vidéo qu'il a réalisée pour son repas de Superbowl ! Ya à bouffer pour toute une équipe, mais lui, mangera tout à lui seul : chips, poulet, pizza, sandwich... Tout y passe !

     

      https://www.youtube.com/watch?v=5uX5Bu0A0g0

     

    Franck Schweitzer

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  • TOP 10 SODAS

    Alors que le baromètre indique des températures négatives en ce début février et que les premiers flocons de l'hiver 2017/2018 (enfin!) viennent à tomber, je me suis dis « et pourquoi ne pas dresser une sélection des cochoncetées gazeuses que j'aime boire en été !? » ; s'en suivront les boissons que j'aime beaucoup moins, voire pas du tout. A noter que j'ai fais cette sélection en mettant de côté toutes mes résolutions de régime, de prévention anti-caries, etc.

     

    Viennent ex-aequo, « Orangina » et « Ice Tea » ; !Ooooo! l'un pour son goût intense de fruit, de pulpe que l'on secoue sinon elle reste en bas, le côté nostalgique nous fait rappeller la pub bien sûr, mais aussi son image utilisé dans les tubes de l'été « la lambada » et « soca dance » ! Par ailleurs, qui n'a jamais éprouvé un plaisir non-dissimulé et malpoli d'émettre un rot d'Orangina ? Comment je préfère le boire : Après l'avoir secoué plusieurs fois pour en retirer le plus gros des bulles et après y avoir ajouter un trait d'eau froide OU avec un trait de sirop de grenadine (on appelle cela un Indien... by the way)

    Ice-Ice baby ! La douceur et la subtilité de la pêche ou du citron selon que vous buvez l'une ou l'autre boisson. Comment je préfère le boire : A la bouteille directement et sans glaçons surtout ! Réflexe honteux des fast-food de le couper systématiquement à l'eau et aux glaçons.

     

    En numéro 2, « Schweppes » a tout mon respect notamment pour l'amertume dûe à la quinine. Cette boisson sort quelque peu du lot des boissons gazeuses appelées sodas car généralement elles sont bourrés de sucres et de bulles ! J'aime le schweppes pour cette valeur ajouté qu'est l'amertume : Audacieux mélange qui détonne ! Comment je préfère le boire : En été par exemple à l'apéritif avant un bon barbecue OU toujours en été quand j'ai très soif, pour ses vertus coupe-soif précisément ! Attention à ne pas en abuser : même si la quinine est un médicament essentiel reconnu par l'OMS, et même si sa principale vertu est de réguler le rythme cardiaque, le fait d'en consommer en très grande quantité peut entraîner une thrombopénie.

     

    Ensuite je mettrais les boissons Finley, Pulco et Powerade dans ce classement ; bien que différentes, il existe un point commun entre ces trois-là, c'est leur légère acidité en bouche. C'est à peu près le seul argument que j'avancerai mais tout comme l'amertume, l'acidité donne de la tonicité et du piquant à une boisson gazeuse, et personnellement j'aime beaucoup.

     

    Avant-dernier de ma sélection, le sirop ou plutôt les sirops aromatisés qu'on mélange à l'eau ou à la limonade : Voici le produit que tout un chacun devrait avoir dans son réfrigérateur et qui remplace aisément jus de fruits et sodas cumulés. Je n'aime pas tout les arômes par exemple « amande » rien que l'odeur me donne la nausée, j'ignore pourquoi car le massepain dans les gâteaux ou le chocolat j'adore ! Comment je préfère le boire : mélangé à l'eau avec des glaçons je l'ai dis mais précisons que pour en profiter jusqu'à la dernière goutte, je verse directement l'eau fraiche dans la bouteille de sirop quand ce dernier arrive à la fin OU le lait-fraise ou lait-grenadine que l'éternel enfant que je suis adore par-dessus tout !

     

    Enfin, j'avoue oui, j'aime le redbull ! Je sais ce que vous allez dire, c'est fait avec des couilles de taureau... Ce qui reste à prouver ! Mais quand par exemple on travaille de nuit ou que l'on fête nouvel an et qu'on n'a pas fait sa petite sieste d'avant réveillon, un petit shot de derrière les fagots, et hop ça redémarre ! A consommer avec modération ! Ce n'est peut-être pas alcoolisé mais bourré de caféine et de stimulants qui réveilleraient un mort, alors mollo avec le palpitant.

     

    Dans cette longue liste j'en ai certainement oublié quelques-uns, parmi les sous-marques, les dérivés et autres substituts promotionnels, une mention honorable cependant : Perrier Fluo (ce n'est pas réellement un soda) mais pour l'énorme coup marketing que cela à créé à sa sortie, les spots publicitaires culottés et ce goût inimitable, cette boisson mérite sa place dans ce top 10.

     

    Il y en a que j'ai volontairement omis de citer, notamment « Oasis Oasis c'est bon c'est bon » (j'adore Carlos mais c'est juste de l'eau colorée dégueu) ; Fanta, 7Up et Sprite dont le goût archi-sucré me rende malade ; et concernant toutes les séries des coca et consorts, à part que çà aide lorsqu'on a la gastro pour rendre les selles solides, c'est du diabète en bouteille !

     

     

    Franck Schweitzer

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  • social eating

     

    Il y a de ces vidéos sur youtube qui nous hypnotise ! La tendance du moment va aux vidéos appelées « social eating » comprenez « se filmer en train de manger » et même manger de grandes quantités de nourriture : Burgers, plats complets, friandises... Tout y passe ! Et les meilleurs dans leur catégorie restent les coréens ! C'est juste hallucinant la quantité qu'ils ingurgitent en un seul et même repas, filmé en mode rapide pour preuve que tout soit vidé jusqu'au dernier grain de riz.

    Plusieurs choses sont à noter quant à l'effet hypnotique de ce nouveau genre de vidéo : Tout d'abord on regarde jusqu'au bout, par curiosité pour voir si effectivement le mangeur finit son assiette. On l'observe hagard, admiratif ou décontenancé -au choix- slurper ses nouilles et machouiller ses bouts de viandes ; ah oui je crois que c'est cela qui reste le plus marquant : Dans la tradition sud-coréenne, il est de coutume de faire beaucoup de bruit en mangeant, et si possible la bouche ouverte. Dans le même temps il ne se mouchera jamais en public, il préfèrera renifler. Chose tout à fait malpolie pour tout européen qui se respecte, s'il est bien une chose que nous inculque nos parents depuis des lustres, c'est de manger la bouche fermée et se moucher sur le côté, par politesse et pour des questions d'hygiène élémentaires.

     

    Alors voilà, le social-eating fait des émules, certains d'entre-eux comptabilisent plus d'1 millions d'abonnés à travers le monde. D'où vient cette fascination à regarder manger ses semblables ? Un comportementaliste ou un sociologue aurait une tentative de réponse...

    Et vous chers internautes quel est votre avis sur la question ?

     

     

    Franck Schweitzer

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  • A bas la viande !

    La viande ou plutôt de l'absence de celle-ci dans nos assiettes. Je n'ai pas attendu le 1er janvier pour prendre de bonnes résolutions car depuis la rentrée dernière, j'ai arrêté de consommer des animaux morts. Adieu poulet, cochon et consorts. Il était temps pour moi de revenir en quelque sorte aux fondamentaux (poissons, légumes et tofu) et trouver suffisamment de subterfuges afin de contourner ce dont nous autres français, avons tant de mal à nous défaire : le rapport quasi-charnel à la viande. Car non, devenir végétarien n'est pas un choix anodin pour tout latin que je suis : Il ne s'agit pas de pratiquer le carême 365 jour par an, mais d'abord prendre en compte la souffrance animale. Il demeure en France une alliance historique entre l’état, la grande industrie et les laborantins qui, pour des raisons de rentabilité évidente, se refusent à prendre en considération le bien-être de nos congénères à quatre pattes à travers leur abattage rituélique ou non. Il est temps je crois, de repenser la façon dont nous nous nourrissons. Manger par besoin vital et non plus par gourmandise. La viande n'est pas obligatoire quoiqu'on en dise, l'on peut très bien s'en passer sans créer de manque physiologique ou de carences. Le rapport homme – animal doit pouvoir changer à l'avenir, c'est une révolution qui se met lentement en place. N'avez-vous donc jamais pensé élever des lapins pour le simple plaisir d'en avoir ?

     

    Le débat anthropologique plonge ses racines au plus profond de l'histoire. Un lien entre l'homme et ses congénères quadrupèdes datant de 10 000 ans, prouve que l'animal a d'abord été divinisé avant d'être domestiqué, puis consommé. Aujourd'hui il y a un culte symbolique mais malsain à parler de la viande comme quelque chose de sacré. Au contraire, parler d'une alimentation végétarienne relève du tabou sinon de la moquerie surtout dans les milieux ruraux. Ne nous leurrons pas : tuer un animal pour le manger c'est une chose, le maltraiter en batterie, enfermé en lieux clos sans jamais voir la lumière du jour, c'en est une autre ! C'est surtout la consommation de viande « rouge » qui pose problème : cholestérol, diabète, cardiopathologies, obésité, cancer... Autant de sonnettes d'alarme que nous ne voulons pas entendre. Nous savons que l'alimentation des chinois est plus équilibrée que celles des américains, le régime alimentaire privilégiant le poisson, le soja, les céréales ou le riz, prend de plus en plus de place dans notre consommation journalière. On ne compte plus la restauration asiatique des grandes villes qui a reconverti les plus fervents carnivores. La tendance du fast-food gras et dégueulasse venu d'outre-atlantique est en passe de s'éteindre en Europe depuis ces dernières années au profit d'une façon de nourrir son corps plus sainement.

     

    Manger de la chair, c'est un peu se manger soi-même. Que nous reste-il de réminiscence cannibale à se ronger les ongles et les peaux mortes ? Ne dis-t-on pas d'un nouveau né qu'il est « à croquer », que l'on voudrait le « manger tout cru » ? Sommes-nous donc inconsciemment condamnés à nous dévorer les uns les autres dans un futur proche ? Christophe Colomb sur l’île de l'Hispaniola découvrit un peuple qui se livrait à de l’anthropophagie. Ces tribus pratiquaient un rituel qui était d'incorporer le mal plutôt que de le vomir. Ils croyaient notamment qu'après la mort, les âmes erraient et hantaient les vivants ; et le fait de manger les corps permettaient à ces âmes de trouver la paix et ainsi glorifier les dieux. Il s'agissait de conserver la mémoire vive des anciens, garder une trace indélébile pour ces peuples sans écritures.

     

    René Descartes évoquait déjà les animaux comme étant des machines complexes. Au travers de sa pensée, il offre une vision qui conduira nos sociétés consuméristes à l'élevage industriel et d'une certaine manière à de la barbarie organisée contre les animaux. Si on exerce cette barbarie sur des animaux, on le fait aussi sur l'homme depuis toujours : La traite des noirs ou la déportation des juifs en sont de bons exemples. Le cinéma fantastique quant à lui, nous offre au contraire un prisme jouissif de la prise de pouvoir de l'animal sur l'homme (« V » ou « la planète des singes ») Quand la fiction rejoint la réalité ; c'est beau la nature qui se venge et qui reprend ses droits !

     

     

    Franck Schweitzer

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