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     Le monde change, les éléments se déchaînent, les mentalitées se bousculent. 2011 à peine entamé laisse entrevoir des bouleversements mondiaux, qu'ils soient du fait de l'homme ou de la nature. Jamais autant de sang et de larmes n'ont étés versés, de vies sacrifiées pour enfin voir le bout de tunnel à tout niveaux. Je ne minimise aucuns des évènements qui se sont produits ni ne rentre dans de sordides comparaisons, je me place juste au-dessus de tout cela me disant qu'un jour tout êtres vivants que nous sommes, se retrouveront au tas de sable, notre mort étant désirée ou non. Je parle de lien, tout a un lien, tout est lié : l'homme au fond n'a ce qu'il mérite ! En bien ou en mal

     

    Il détruit la nature à grande échelle depuis ces 60 dernières années uniquement pour son confort personnel, pour l'énergie, pour l'argent, le pouvoir : La nature lui rendra pareille, elle se venge.

     

    Il règne en tyran et extermine son peuple depuis des décennies, un peuple au départ se soulève, en a assez, crie à l'instauration de la démocratie, les pays voisins suivent, certains dictateurs tombent, certains résistent encore (pour combien de temps ?...) d'autres encore verront le jour malheureusement.

     

    Il mène une croisade religieuse contre les « infidèles », les « chiens »... Ces derniers le piste à travers le monde et lui font sa fête au bout d'une dizaine d'année de cache-cache. Un jeu du chat et de la souris sur fond de désinformation, de manipulations diverses, de conflits d'intérêts et une tragédie aussi symbolique que la mascarade est énorme ; plus c'est gros et mieux çà passe, vous connaissez le dicton ?! Je fais partie de ces personnes qui a toujours émis un doute sur les informations rapportées concernant le 11 septembre. Comment une nation aussi puissante et informée que les U.S.A. n'a pas vu la chose arriver ? A-t-on laissé faire ? Combien y-avait-il de personnes présentes dans les tours ce jour-là et combien y-avait-il en temps normal le restant de l'année aux mêmes horaires de bureaux ? Al-Qaïda sont-ils les seuls responsables ? Quel rôle à jouer Georges W. Bush et son gouvernement ? Comment est-ce possible techniquement que des tours frappés « en haut » s'effondrent sur elles-mêmes du haut vers le bas ?.../...

     

     

    Cependant viennent s'ajouter à cela les bonnes nouvelles et les évènements positifs : La béatification de Jean-Paul II par Benoit XVI devant des millions de fidèles & le mariage royal de Kate et William là aussi devant des millions de fidèles (pas les mêmes) . cela me laisse penser que définitivement la vie, la mort, le monde, tout cela continue de tourner, l'existence est autant de cycles. Quand l'un se termine, un autre reprend.

    nota : ce texte a été écrit à une période où moi-même j'étais moins "informé" qu'aujourd'hui...

    Franck Schweitzer.

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     Secrétaire puis rédacteur en chef du journal des étudiants en Philosophie “le jardin” entre Janvier 2003 et Mai 2005 j'ai eu le privilège de travailler aux côtés d'ami(e)s et de professeurs autour d'un petit journal étudiant bien sympathique mais qui nous a demandé énormément de travail de recherches, de démarches administratives... Les rubriques étant posées dès le début le plus dur a été de tout mettre en pratique, dénicher les personnes susceptibles d'écrire un petit quelque chose, de leurs modestes contributions en est sortis le plus souvent de belles envolées, catharsis, poésies et autres analyses philosophiques.

    Je vous propose aujourd'hui quelque-unes de mes contributions personnelles, de ces textes qui encore aujourd'hui restent inédits et exclusifs, la première fois depuis ce feu journal d'étudiant Le Jardin, où ils retrouvent ici une seconde vie... sur l'espace virtuel, sur mon blog : les esprits s'échappent, les écrits restent !

     

    Prologue

    La poésie : Forme d'expression libre ou structurée destinée à faire passer des émotions aux amoureux des Lettres et à tenter de convaincre les plus réticents ; un moyen de se purger ; une écriture qui tient debout bien en place et qui suggère les choses... naturellement. Discipline controversée, qui se rapproche parfois de l'exercice philosophique pour le côté intellectuel, où le mental et l'âme ne font plus qu'un, pouvant ainsi voir grandir toutes sortes de grimaces stylistiques ; on broie, on triture, on tire, on retend : pour extraire le maximum de jus poétique. La substance même de ce que l'on appelle la métaphore.

    Donner son avis, exprimer ses choix à travers des métaphores pour être sûr de penser sans prendre de risques. Lorsque la poésie joue avec le double sens, il peut y avoir danger : surtout si la pensée est trompée par cette figure de style. L'on se plait à dire qu'il y a métaphore en rapport & rapport en métaphore : de jeux de mots en jeux de pistes, on arrange, on invente sans arrêt histoire de faire passer la pilule et ainsi renouveler le genre en un sens.

     

    Dans mon jardin d'Eden

     

    dans mon jardin d'Eden

    je coule des jours interdits

    à l'abri des adventies

    à toutes les fleurs je dis “oui”

    je te sens bien seule

    sous ton saule pleureur

    la larme à l'oeil

    une épine dans la gorge

    je veux partager le fruit défendu

    tu suspens tes pensées et goutte

    je te mets au vert et j'écoute

    tes cris sans thèmes, tu devines le Paradis.

    Numéro 0 du Jardin “dossier la guerre”, juin 2003, 16 pages, gratuit

     

     

    L'amour amor

     

    l'amour est enfant d'Eros : il n'existe qu'au travers du jugement porté sur autrui. Par intérêt ou par passion il détruit tout sur son passage. Le temps, les mentalités, les on-dit font de l'amour un poison qui conduit à la mort. Comment espérer encore aujourd'hui un amour pur et sincère ? Que celui qui se dit aimer comme cela s'arrache le coeur sur le champ.

    L'amour est enfant de Dionysos : lorsqu'ivresse et volupté se font la part belle au sexe fort, il devient excitant de s'abandonner à quelques folies charnelles. Que celui qui se dit ne pas aimer de cette manière tire sa révérence sur le champ.

    L'amour est enfant d'un zeste d'humour : Quand le père embrasse sa fille délicatement, tendrement, qu'il lui chuchote des mots doux au creux de l'oreille, sous les draps ou dans ses bras. Que celui qui se rend coupable de telles choses, ne soit libéré sur le champ.

    L'amour à mort ; lorsque le phantasme devient passion morbide, l'homme est prêt à tout pour s'entacher les mains de quelques gouttes de sang pour quelques gouttes d'eau versées par sa belle... Qu'en est-il de cet amour ? Il est vain et périra pour les yeux d'une ombre croisée dans d'autres circonstances. Que celui qui aime ainsi ne souffre que pour lui-même et se taise à jamais.

     

    Numéro 1 du Jardin “dossier l'amour”, février 2004, 34 pages, 1€

     

    couleur, non merci

     

    Dans le monde tel que nous le supportons, le trop-plein de couleurs nous assome. Cette surabondance se révèle parfois confuse, parfois irritante. Prenons par exemple le rouge, on hésite à lui donner une connotation propre : Amour ? Censure ? Sang ? Placez un individu dans une pièce dont les murs sont entièrement peints en rouge, il se révèlera aggressif au bout de quelques minutes seulement. Si cette même pièce était verte ou bleue, son comportement serait tout le contraire : calme et reposé. La couleur possède un réel pouvoir sur l'état d'esprit de la masse et les publicitaires et autres avatars médiatiques le savent bien et en abusent.

     

    Qu'y a-t-il de plus beau que de s'émerveiller devant le spectacle d'un feu de cheminée, notre affect est motivé de même voire triplé s'il s'agissait d'un incendie ; pour l'exploitation de la couleur c'est pareil. Là où son influence est la plus terrifiante se trouve être dans le domaine du textile, telle couleur devient à la mode grâce ou à cause de l'intervention du manipulateur-média. Qui peut se vanter n'avoir jamais porté de vert kaki ou de jaune poussin sous prétexte de faire comme les autres. Qui serait assez fou pour ne pas être à la mode voyons ?! Ne pas entrer dans le moule se résume à être rejeté car dans une société d'apparence comme la nôtre, le superficiel et l'éphémère sont les rois et quiquonque s'oppose à leurs lois se verrait ignoré.

    Laissons un instant de côté les pays industrialisés : les peuples indigènes d'Afrique par exemple ne se posent pas ce genre de question. Ils ont compris même inconsciemment que le vêtement n'était pas nécessaire à la survie de tout les jours, même avec un niveau de vie misérable, ils travaillent sans se soucier de leur apparence car ce sentiment n'existe tout simplement pas chez eux.

    Le jour où nos compatriotes sauront différencier être et paraître, un grand progrès sera fait et nous pourrons peut-être voir plus loin que nos si jolis petits nombrils.

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    L'âme en peine

     

    Il est 13 heures nous sommes vendredi et je viens de me lever, réveillé par un cauchemar sans fin où je me voyais mort. Le temps semble s'être arrêté. Je sors rapidement de chez moi en passant la porte, me retrouve dans une rue, seul dans cette rue déserte mais il me semble reconnaître une ombre au loi qui me salut... Je lui rend la pareille. L'ombre se retourne et disparaît au loin. Je déambule dans cette rue déserte, je m'y sens bien.

     

    Tout le monde me sourit en fermant les yeux mais je ne reconnait personne, pourtant je leur rend UN sourire en fermant les yeux à mon tour A ma droite se trouve une ruelle assez sombre, je me sens bien. J'aperçois deux fillettes toutes de blanc vêtues jouant à la marelle, au ralenti. Elles se chuchotent des mots à l'oreille, l'une d'elle lui lèche la joue de sa langue bleue et me fais signe de la main. Elle est très sombre cette rue à présent, je m'y sens bien.

     

    Une vieille dame en noir s'approche, les cheveux dans le visage et pieds nus. Je n'aperçois de son visage qu'une bouche édentée. Elle s'approche encore un peu et semble léviter, je lui souris. Elle s'efforce de prononcer des mots que je ne comprends pas car le seul son qui sort de sa bouche n'est qu'un long “mmmmmmmmmmmm” je me sens bien. De ses mains sortent de petis asticots mais d'un air désolé je lui fais comprendre que je n'ai pas d'argent sur moi. Les “mmmmmmmmmm” se font de plus en plus intenses et résonnent maintenant dans ma tête, le ciel s'assombrit et j'ai peur.

     

    En arrivant chez moi, je me précipite dans ma chambre à la recherche de mon portefeuille. J'aperçois sur le lit un jeune homme endormi qui me ressemble ; m'éloignant, je tends ma main vers le corps, je ne peux même pas le toucher. Il est 13 heures nous sommes vendredi et je viens de me lever, réveillé par un cauchemar sans fin...

     

    Numéro 2 du Jardin “dossier arts & esthétique”, juin 2004, 38 pages, 3€

     

     

    Voici un texte pas aussi innocent qu'il n'y paraît ; voyez vous-même. Après l'avoir lu une première fois, il est vivement conseillé de le relire mais cette fois-ci, une ligne sur deux.

     

    Je suis très émue de vous dire que j'ai

    bien compris l'autre soir que vous aviez

    une envie folle de me faire

    danser. Je garde le souvenir de votre

    baiser et je voudrais que ce soit par

    amitié que l'on se fixe rendez-

    vous. Je suis prête à vous montrer mon

    affection désintéressée et sans cal-

    cul et si vous voulez me voir ainsi,

    mon âme frémissante et pour ainsi dire

    toute nue, rendez-moi visite

    nous causerons entre-amis. Franchement

    je vous prouverai que je suis la femme

    sincère, capable de vous offrir l'affection

    la plus étroite et la plus profonde

    amitié, en un seul mot la meilleure épouse

    dont vous puissiez rêver puisque votre

    coeur est libre, pensez que la solitude qui m'ha-

    bite est longue, bien dure et souvent très

    pénible en y songeant bien, j'ai la tête

    grosse, accourez vite et venez me la

    faire oublier car mon amour me fera soum-

    mettre complètement.

     

     

    Numéro 3 du Jardin, mars 2005, 48 pages, 2€

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    COUP DE GUEULE contre LCI en ce samedi 11 décembre où était diffusé des extraits du discours de la Première Secrétaire du P.S. Martine Aubry lors de la Convention Nationale sur l'Egalité Réelle. Incidents Techniques disait-on, à plusieurs reprises le discours d'Aubry a été coupé pour laisser la place à autres actualités et coupures publicitaires qui elles... n'ont pas connues la moindre anicroche ! Honteux.
     
    Franck Schweitzer
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  • Je ne souhaite pas cracher dans la soupe mais il est des injustices et des magouilles qui méritent d'êtres dénoncés. L'hôtel où je travaille dont je ne citerai pas le nom, ceux qui me connaissent sauront, emploie un jeune asiatique d'abord étudiant et maintenant travaillant à Metz ; son titre de séjour arrivant à échéance le 30 novembre prochain, la préfecture a donné comme condition que si son employeur prolongeait le contrat, D. pouvait rester sur le sol français. Ma Direction Générale a donc fait signer un CDI à mon collègue, une semaine se passe et coup de théatre, la DG a décidé... comme çà... (??!!) de ne pas payer la contribution forfaitaire que tout employeur doit verser à l'O.F.I.I. (L'Office Français de l'Immigration & de l'Intégration) pour l'embauche d'un travailleur étranger. En gros cette taxe est égale à 60% du salaire versé dans la limite de 2,5 fois le SMIC.

    La directrice d'établissement a eu l'ordre express de REfaire signer un CDD à mon collègue prétextant que jusqu'à présent il était pas déclaré et qu'il risquait des ennuis grave avec le Fisc, blablabla... Ce qui est évidemment faux ! En mettant la pression au jeune D. en jouant sur le fait qu'il ne sache pas vraiment lire un contrat ni ne connaît le jardon et les subtilitées de notre langue, mon collègue de bonne foi, crédule et abusé A SIGNE !!!

    La nouvelle va certainement faire très rapidement le tour de l'établissement et je ne sais pas s'il y aura une action en justice mais on touche le fond là, je n'ai jamais vu celà, pouvoir jouir d'un pouvoir tout-puissant lorsqu'on est Président Directeur Général, sans le moindre remords, faire ce genre de choses, je n'ai pas assez de mots pour exprimer ma colère et aussi la honte et le dégoût que de me faire verser mon salaire par des gens comme çà ; le cynisme n'a aucunes limites ! Moi-même je risque gros en écrivant cet article, j'en suis parfaitement conscient et j'en prends l'entière responsabilité, il n'y a pas calomnie tout est vrai et les preuves écrites sont là; Moi, je pourrais toujours me regarder dans un miroir et signer mes écrits d'un... Franck Schweitzer.

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  •  Vous les cons naissant, les cons innocents, les jeunes cons,

    Qui, ne le niez pas, prenez les papas pour des cons.
    Vous les cons âgés, les cons usagés, les vieux cons.
    Qui, confessez-le, prenez les p'tits bleus pour des cons.
    Méditez l'impartial message d'un qui balance entre deux âges.  
    Le temps ne fait rien à l'affaire. Quand on est con, on est con!
    Qu'on ait 20 ans, qu'on soit grand-père Quand on est con, on est con!
    Entre vous plus de controverses, Cons caduques ou cons débutants.
    Petits cons de la dernière averse Vieux cons des neiges d'antan
    Georges Brassens, 1961
     
     
    Vous, les donneuses de leçons, vous, les soit-disants ami(e)s qui n'y voyez que votre intérêt
    Vous, qui passez sans me voir, sans me connaître, sans rien savoir
    Vous qui me jugez sur un mot, un geste ou une décision
    Je vous trouve bien peu de qualité humaine, de respectabilité et d'humilité
    Alors on danse...
    Combien de fois, combien de temps encore vous allez abuser de la confiance et de l'affection qu'on vous porte
    Parce que ne vous y trompez pas, je vois clair dans votre jeu depuis le début
    Je suis seul juge de vos travers, de vos mensonges et vos trahisons
    Mais la roue tourne et tout se paie un jour
    Alors on danse...
    Je ne vous souhaite ni le mal ni la vengeance
    Seul l'indifférence à votre égard compte à mes yeux, ma seule arme à votre cupidité
    Seule la pitié que j'ai pour vous, justifie ma sérénité
    Seule l'intelligence du silence me sauve de vos maux trop bas pour qu'ils me blessent
    Alors la ronde commence, on danse, on rit, on fait illusion
    Mais ne vous y trompez pas, je n'oublie rien de vos viles actions
    Tout reste gravé, telle la marque du temps passé sur la pierre
    Le bien triomphe toujours, le temps reste l'arme fidèle et suprême
    Dans cette diatribe, une ronde enfantine, une musique
    Souffrez que soit entendue ma plainte au-delà des mots et de la prose
    Laissez-moi juste vous dire que J'accuse réception ; A Dieu, au diable les salauds
    L'ironie me sauve, la seule qui résiste à votre triste manège
    d'un mot, d'un seul :
    Mort aux cons !
     
    Franck Schweitzer
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