• de l'ultime tabou dans les cités

     

    Double vie pour un double langage dans la communauté musulmane de nos cités françaises. Les jeunes hommes sont tous quasiment bisexuels, ils s’initient entre-eux dès l’adolescence vu que la virginité chez la femme doit le rester jusqu’au mariage. Rares sont ceux qui ont la chance de sortir - et donc de coucher - avec une « blanche », parce qu’elles sont plus faciles d’approche, que la question religieuse chez les Chrétiens n’est plus du tout prégnante comme ce le fût encore il y a 40 ans, à quelques exceptions près, dans les familles hyper-catho ou aristo !

     

    L’Ambiance homoérotique est cependant présente dans les caves de HLM, les cages d’escaliers et autres lieux extérieurs. Le look jogging/basket (fantasme des pieds et du reniflage de chaussures) ; le culte du corps également, imberbe et parfaitement dessiné sont d’autant d’exemples à citer.

    Ces jeunes-là sont tiraillés par le respect de la tradition, de la culture et du culte, de la famille, du regard des autres, des voisins, etc. Quand la testostérone est trop forte, il faut lâcher du lest ; çà passe par le sport (le foot, la boxe…) ou par la violence (on brûle une voiture ou un bâtiment public et on se sent mieux), au choix ! Mais d’aucun n’est vraiment capable de gérer sa frustration, la remise en question, le débat d’idées même !

     

    Les profils Grindr sont tous les mêmes dans le rapport dominant/dominé : Peu de mots quand ils sont polis, on va droit au but sans blabla, il faut montrer du lourd, du viril, du macho : Celui qui fait l’homme donne du plaisir à sa chienne et SEUL le passif est considéré comme « pédé » ou « dèp » en verlan ! Absurdité totale ou déni de réalité ? Les productions du type citébeur (les stars Malik TN ou Jess Royan en sont de parfaits exemples dans le style racaille) font tomber tous les tabous !

    Ce sujet est néanmoins complexe et multidimensionnel. Dans certaines cités ou quartiers, les dynamiques sociales et culturelles peuvent créer des tensions autour de la sexualité et des relations entre hommes : Les normes de masculinité peuvent être très rigides. Les comportements et les relations sont jugés à travers le prisme de l’homophobie et de stéréotypes de genre. Les jeunes hommes dans ces contextes peuvent également faire face à la pression du groupe dont lequel ils évoluent et qui influencent leur comportement. L’intégration et la reconnaissance au sein d’un groupe demandent à se conformer à des normes spécifiques, y compris en matière de sexualité.

     

    Les traditions culturelles et religieuses enfin, jouent un rôle central. Tout comportement qui s’écarte de ces règles sont stigmatisés ou réprimés. Cela peut conduire à une double pression : Les individus concernés doivent se conformer à des attentes exigeantes, et d’autre part, ils tentent de cacher ou nier une partie de leur identité ou expériences.

     

    Le changement c’est pas maintenant : Si les attitudes peuvent évoluer : Des efforts de sensibilisation dans les écoles ou au niveau associatif, restent très compliqué à mettre en place, car la banlieue possède sa propre loi, pas celle de la République française, non ! La leur !! Ces jeunes hommes n’ont que faire du mariage pour tous, du lobby lgbtq+ , du consentement, de la liberté des femmes… Ca leur passe au-dessus ! Allah est au-dessus de tout y compris des lois du pays qui les accueillent.

    Aucune loi d’aucun ministre de l’Intérieur ne pourra, à priori changer cela ! et c’est bien là, le drame de notre époque !

     

    Franck Schweitzer - avec l'aide un peu de chat j'ai pété -

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