• Nostalgiques ? tube de l'été Khaled "didi"

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  • Nostalgiques ? Dragonball Z

    Nostalgiques ? Dragonball Z

    Nostalgiques ? Dragonball Z

     

     

     

    ARC “Saïyens”

    Un humanoïde nommé Raditz arrive sur Terre et traque Goku, lui révélant qu'il est son frère aîné et qu'ils sont membres d'une race de guerriers extraterrestres appelée Saiyans. Raditz, Vegeta et Nappa, sont les seuls Saiyans restants, après la destruction de leur planète natale. Son Goku est invite à les aider à conquérir des planètes mais il refuse de les rejoindre ; Raditz kidnappe Gohan et menace de l'assassiner. Goku décide de faire équipe avec Piccolo, pour vaincre Raditz et sauver son fils.

     

    ARC “Namek”

    Héros et antagonistes s’allient pour se mesurer à l’ennemi commun Freezer ; pour cela ils s’envolent pour aller s’entrainer sur la planète Namek, planète natale de Piccolo. Ils y rencontrent le jeune Dente qui leur fait confiance et les amène à la rencontre de son peuple et du ‘Tout-Puissant’. Pendant ce temps-là, le redouté Freezer continue son voyage vers la Terre avec en sa possession plusieurs boules de cristal.

     

    ARC “Freezer”

    À leur arrivée sur Namek, Krillin, Gohan et Bulma découvrent que Vegeta et le tyran Freezer sont déjà là, chacun cherchant à utiliser les Dragon Balls pour obtenir l'immortalité. Un jeu triangulaire du chat et de la souris s'ensuit, avec Freezer, Vegeta et Gohan plus Krillin possédant alternativement une ou plusieurs Dragon Balls, sans que personne ne parvienne à posséder les sept. Quand le Tout-Puissant meurt, rendant les Dragon Balls inertes avant de pouvoir souhaiter l'immortalité. Juste au moment où cela se produit, Freezer arrive et décide de les tuer tout le monde. Les 7 boules de cristal sont réunis, un voeu est formulé de ressuciter tout le monde et de les transférer sur la planète Terre.

    Freezer est détruit semble-t-il en même temps que la planète Namek dans une explosion massive.

     

    ARC “Cyborgs”

    Un an plus tard, Freezer a survécu et arrive sur Terre avec son père, King Cold, pour se venger. Cependant, un mystérieux jeune homme nommé Trunks apparaît et tue Freezer et son père. Trunks révèle en privé à Goku qu'il est le fils de Vegeta et Bulma, et qu'il vient du futur pour avertir nos héros d’une nouvelle menace ; 2 cyborgs créés par le Dr Gero apparaîtront dans trois ans pour venger la feu Armée du Ruban Rouge. Trunks dit que tous les amis de Goku tomberont entre leurs mains - tandis que Goku lui-même, mourra d'un virus cardiaque !!!

      

    ARC “Cell”

    Alors que nos amis se batten avec les cyborgs, Satan-petitcoeur est aux prises avec une créature encore plus puissante, créée également par le Dr Gero, du nom de Cell. Ce dernier absorbe les cyborgs pour fusionner leurs pouvoirs et devenir ultra-puissant. Ayant mute dans sa forme definitive, Cell annonce un tournoi de combat pour décider du sort de la Terre, connu sous le nom de « Cell Games ». Goku, guéri du virus cardiaque et ayant atteint le zénith de la forme Super Saiyan, affronte Cell lors du tournoi. A la surprise Générale, Goku proclame que son fils Son Gohan sera capable de vaincre Cell. Refusant la défaite, Cell se prépare à s'autodétruire avec la Terre.

    Une fois Cell vaincu, les boules de cristal sont à nouveau utilisées dans le but de ramener nos héros à la vie, tandis que Goku choisit de rester dans l'au-delà.

     

    ARC “Boo”

    Sept ans plus tard, Goku est autorisé à retourner sur Terre pour retrouver ses proches et son plus jeune fils, Goten, au tournoi mondial d'arts martiaux. Peu de temps après, Goku et ses alliés sont entraînés dans un combat du Supreme Kai contre un être magique nommé Boo invoqué par le sorcier Babidi.

    Vegeta s’allie au sorcier dans le seul but de pour pouvoir surpasser Goku, meurt dans une tentative infructueuse de tuer Boo. Goten et Trunks apprennent la technique de fusion par Goku, tandis que Gohan est entraîné par le Supreme Kai pour libérer son potentiel latent. Pendant ce temps, Boo dans un accès de colère expulse le mal en lui, créant un Boo maléfique : Un monstre psychopathe qui ne veut rien de plus que la destruction de l'univers.

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    Quelques-uns des comédiens-doubleurs ! A noter que chacun d'eux eurent à doubler plusieurs personnages, mais leur perso fétiche -cultes et reconnaissables- restent Végéta pour E.Legrand, etc.

     

    Nostalgiques ? Dragonball Z

     

     

    Valeurs universelles et humanistes traitées dans DBZ : 

    Ø Arts martiaux : l'abnégation, le courage, la force et la capacité à se surpasser pour atteindre ses objectifs, le mental, l’entrainement 

    Ø Robotique et I.A. : les cyborgs, les capsules 

    Ø L’environnement : la destruction de paysages entiers dûs aux combats 

    Ø La vie après la mort, rites et folklore religieux : notamment avec Goku dans l’au-delà et son entrainement intensif… 

    Ø Le cocon familial… Vegeta épouse Bulma et leur fils Trunks, Chichi épouse Goku et leurs enfants Gohan et Goten, etc. 

     

    Critique perso :

    J’ai adoré Dragonball ; je suis fan de Dragonball Z et sa galerie impressionnante de personnages tous plus badass, attachants ou drôles les uns que les autres ;

    J’aime moins l’aspect répétitif du happy-end, le fait que quoiqu’il arrive le bien triomphe toujours et les morts soient toujours ressucités par un voeu, trop prévisible !

    J’aime encore moins la manière dont les épisodes ont étés diffusés dans le Club Do, un seul combat est divisé sur trois épisodes, allongeant ainsi l’intrigue sur des cliffhangers interminables

     

    Postérité :

    DBZ reste culte à plus d’un titre ; cet animé à définitivement popularisé le manga en Europe et en France, merci Dorothée, et ce malgré ou grâce aux nombreuses polémiques soulevées et censures à tour de bras.

    Au fil des décennies s’est organisé toute une communauté de fans et de merchandising, de conventions et de cosplay, de sorties DVD, comics et téléfilms inédits, jeu de société etc

     

    Franck Schweitzer

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    1990 à 1994 Contexte politico-médiatique difficile, Patrick s’en va puis revient ! Pourtant l’émission est au top de son succès.

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    1990-1994 marque l’âge d’or du Club Dorothée mais parallèlement à cela, l’image de l’émission et de Dorothée sont régulièrement visés par une presse bienpensante de gauche (Libé, Télérama..) quand c’est pas le politique qui s’en mêle (Ségolène Royal en tête avec son livre d’alors « le ras-le-bol des bébés zappeurs ») ; mais c’est surtout en la personne de Catherine Tasca que tout va se jouer. Cette dame membre du CNCL (ex CSA) a décidé que Dorothée et ses producteurs allaient devenir ses têtes de turcs jusqu’à parvenir in fine à l’arrêt du club Do fin août 97. TFI était soi-disant en quête de sens à cette période. Il faut dire qu’AB a acheté des programmes qui sont pour certains, destinés à un public de jeunes adultes au Japon : Ken le Survivant par exemple... et les diffuse indifféremment dans des cases regardées par des enfants et pré-ados. La violence dans « Ken » provoque une vive polémique au sein des associations de parents qui demandent à faire retirer le dessin animé. TFI et AB décident d’un commun accord de conserver la diffusion mais en censurant toutes les images jugées difficiles par des « coupes psy ».

     

    La rentrée 1990 marque un virage. Le Club Dorothée devient un véritable spectacle, et prends la majorité des codes des émissions de divertissement, notamment le mercredi après-midi. Un nouveau décor grandiose aux lasers, orchestre et une mise en scène qui starifie Dorothée : l'émission entre dans une nouvelle dimension. Pour les autres jours de la semaine, un nouveau plateau aux touches futuristes avec des écrans "connectés au monde entier". L'interactivité devient aussi la colonne vertébrale des séquences en plateaux via les jeux et le minitel. Pourtant l’équipe se disperse avec le départ de Patrick Simpson-Jones débauché par la Cinq pour animer un jeu sur son antenne avant de revenir au bercail.

    A Noël 90, Sophie et Virginie, premier dessin animé co-produit par AB, arrive enfin sur le petit écran. Il sera suivi un an plus tard des Jumeaux du Bout du Monde, mais aussi dès septembre 91 du Club Sciences et de Terre Attention Danger, émissions éducatives sur les sciences pour l'une et sur les animaux et l'écologie pour l'autre. Autre changement amorcé, l’arrivée en masse de sitcoms américaines dans la programmation des mercredis aprèm pour un positionnement plus familial de l'émission.

    Nostalgiques ? Club Dorothée 1990-1994 partie I

    Côté audiences, la pression est forte, une clause de résultats est inscrite dans le contrat avec TF1. "Il fallait que ça marche, on posait les problèmes et on rectifiait. Dès qu’on descendait sous les 39% de parts de marché, on avait réunion d’urgence à TF1 et puis il fallait qu’on trouve pourquoi. Régulièrement, tous les 2-3 mois. Et on arrivait à remonter." confie Jean-Luc Azoulay sur cette époque.

    C’est à cette époque que nait la carte de membre du Club Dorothée ! Totalement gratuite, en envoyant simplement une enveloppe timbrée, le nouveau membre bénéficie de nombreux avantages, les fameux cadeaux "plus", la possibilité d'assister à l'émission en priorité, et d'aller voir Dorothée et les stars AB en coulisses après les concerts. Et surtout, à la fin de chaque émission, les membres dont c'est l'anniversaire se voient souhaiter leur anniversaire par toute l'équipe et peuvent regarder leur nom défiler à l'antenne. Au final, le Club comptera 700 000 membres au terme de l'émission.

     

    Les quelques concessions, l'usure de la polémique et le fait que les audiences soient au beau-fixe permettront même à l'émission de reconquérir des tranches horaires. Les dessins animés ne sont plus tellement sujets à polémique, si ce n'est Dragon Ball Z qui reste la bête noire de Télérama, AB et TF1 veulent désormais la jouer profil bas, mais sans sacrifier les programmes qui font le succès de l'émission. Silvio Berlusconi clôture l’aventure de la Cinq ce qui permis à AB d'en récupérer le catalogue et de les diffuser au sein du Club Do.

    En 93, AB poursuit le développement des dessins animés français et européens. Parallèlement, sous la houlette de la nouvelle "unité de programmes jeunesse et familiaux Dorothée" les sitcoms français se multiplient au sein de l’émission et après : « Premiers Baisers », « Héléne et les garçons », « le Collège des Coeurs Brisés », « le Miel et les Abeilles » et « Les Filles d'à Côté », pour ne citer que les plus célèbres, permettant à AB de devenir le plus gros producteur français de tv en volume de programmes et le groupe signe avec TF1 le renouvellement du contrat jeunesse pour 3 nouvelles années.

    C'est tout un écosystème qui se crée, les comédiens de sitcoms deviennent chanteurs et se produisent au Club Dorothée et au Jacky Show, les clips et l'autopromotion tournent à plein régime. Et le succès est plus qu'au rendez-vous : Près de 4,5 millions de téléspectateurs en moyenne pour Hélène et les garçons dont l'héroïne Hélène Rolles est propulsée superstar. Du coup, les critiques changent leur fusil d'épaule, blâmant désormais la niaiserie des sitcoms et le business AB. Mais la recette fonctionne à plein et les mercredis après-midis au Club Dorothée sont des grands shows, un show dont le générique est dès lors un long travelling qui se balade dans tous les décors des séries avant d'arriver sur le plateau gigantesque du Club Dorothée, orchestré comme un prime de divertissement et avec autant de moyens. D'ailleurs entre 1991 et 1994, 5 émissions de prime-time sont commandées à AB par TF1. Ces comédies musicales sont inspirées des émissions de M et G Carpentier dans les années 70/80, Dorothée y recevant de nombreuses vedettes françaises et internationales.

    Nostalgiques ? Club Dorothée 1990-1994 partie I

    synthèse réalisée par Franck Schweitzer depuis (c) clubdostory.net

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  • Nostalgiques ? catégories D.A-cortiqués (ANALYSE)

    C'est partie pour une nouvelle analyse très très poussée (poussive ?) ; Dans cet article on évoquera...

     

    Nostalgiques ? catégories D.A-cortiqués (ANALYSE)

     

     Sont exclus de mon analyse, les animaux de légende (« le sourire du dragon », « la dernière licorne »…) et les animaux accompagnés par des humains (« Belle et Sébastien », « Rémi sans famille »…)

     

    D’abord :

    « Le tour du monde en 80 jours » et « Sherlock Holmes » :

    On retrouvera nombres de points de convergences entre les mêmes animaux et leurs caractéristiques à savoir les félins et les chiens, mais aussi le loup et le renard, meilleurs ennemis, enfin la souris, espiègle et peureuse.

     

    Nostalgiques ? catégories D.A-cortiqués (ANALYSE)

    Nostalgiques ? catégories D.A-cortiqués (ANALYSE)

    Nostalgiques ? catégories D.A-cortiqués (ANALYSE)

    « Sherlock Holmes » dans l’animé du même nom, est un renard dont la réputation et la symbolique le précèdent ; il est rusé et intelligent. Pas étonnant qu’il soit détective et qu’il résolve les énigmes. Elémentaire me direz-vous ? son pire ennemi le professeur Moriarty est un loup avec là encore toute la légende de sournois et méchant qui entoure l’animal, à une exception près il n’agit pas en meute ici. Un autre loup solitaire, plus sot celui-ci mais tout aussi vicieux nommé Grégaire dans « les petits malins »

    La belle qui héberge nos deux héros Sherlock et Watson est une golden retriever, loyal et gracieuse au caractère bien trempé néanmoins, elle sait prendre les situations en main quand il le faut.

    Le bourru râleur qui interprète le commissaire de police est un boxer, le type de chien qu’on retrouve aisément dans bon nombre de dessins animés et de séries tv parce qu’on aime sa bonne gueule, qu’il est bourru, pataud mais avec le cœur sur la… patte !

     

    Nostalgiques ? catégories D.A-cortiqués (ANALYSE)

    « le tour du monde en 80 jours » opère sur le même schéma ; des personnages principaux et secondaires riches en psychologie et de caractéristiques propres à chaque animal anthropomorphe ; Phileas Fogg en lion sûr de lui dans son rôle de leader par exemple.

     

    Nostalgiques ? catégories D.A-cortiqués (ANALYSE)

    Dans « les 3 mousquetaires » c’est le chien et toutes les races qui en découlent, qui tient le pavé de cet animé. Si les trois compagnons de route de d’Artagnan sont des chiens d’espèces totalement différentes, il y a des valeurs fondamentales qui les lient à la cause qu’ils défendent ; la fidélité et la loyauté

     

    Nostalgiques ? catégories D.A-cortiqués (ANALYSE)

    « les petits malins » où l’on retrouve certainement tout ce qu’il y a de plus choupinou en terme d’animaux domestiques, des près et des champs de nos contrées européennes ; quasi-toutes espèces y est représentée : ours, lapin, chien, renard, chat… ce dessin animé pour tout-petits à la particularité de montrer ces animaux sous leur aspect le plus affectueux, gentils et ‘kawai’ comme on dit au Japon.

     

    Nostalgiques ? catégories D.A-cortiqués (ANALYSE)

    « démétan la petite grenouille » et « maya l’abeille »

    Ici se rejoint, virevolte et patauge trois éléments l’eau, la terre et l’air. Le monde minuscule et travailleur des insectes rampants et volants, représentés dans « Maya l’abeille » et le milieu aquatique, en surface, sur un nénuphar ou sur terre ferme dans « Démétan » avec entres-autres batraciens, poissons et crustacés.

     

    Nostalgiques ? catégories D.A-cortiqués (ANALYSE)

    L’exception « cosmocats » : Je dis exception car cet animé est audacieux et terriblement avant-gardiste ; c’est la première fois il me semble, que des animaux anthropo (grands félins en l’occurrence Starlion, Tigro, Panthero…) fassent appel à leurs dons de naissance dans des scènes de combat épiques, à savoir l’agilité, la rapidité, l’instinct de chasseur, etc. et aussi cet animé reprend les codes traditionnels de la syfy comme l’est « Goldorak » ou « les maitres de l’univers » à savoir la lutte du bien contre le mal, les bastons et les superpouvoirs, le concept (très réussi) du Q.G. etc.

    Certains de leurs antagonistes ne sont pas en reste ; vautour, crapaud, loup, gorille… autant de grosses bêtes peu ragoûtantes ou bestiales dont les mauvais côtés et la symbolique négative sont mis en avant

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    La liste étant longue, on retrouvera avec plaisir d’autres anthropomorphes dans les séries à succès « Babar » éléphants et rhinocéros rivaux dans le conte comme dans la savane ;

    les tribulations entre chiens et chats dans « cubitus » « les entrechats » et « pif & hercule » ;

    la ruse à toute épreuve dans « moi renard » dont le caractère voyou est décrit jusque dans les paroles du générique ‘chenapan, sacré vaurien, coquet coquin… »

    « les tortues ninjas » ou comment de simples vertébrés tétrapodes deviennent mutants au physique badass, bouffeurs de pizzas à l’humour qui décape..

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    A suivre… Bientôt, d’autres analyses du mêmes genre dans les D.A.cortiqués de ces années nostalgiques

     

    Franck Schweitzer

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  • Nostalgiques ? Dorothée- le cadeau de Noël

     la comédie musicale en intégralité juste là, ci dessous en deux parties ! JOYEUX NOEL !!

    partie I sur II

    partie II sur II

    (c) generationclubdo > la chaine 100% club dorothée and cie, gratuitement sur youtube

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  • Dorothée, le sens caché de ses chansons, partie I

    Nostalgiques ? Chansons de DOROTHEE leur sens caché 1/2

     

    Si vous pensez que les chansons de Dorothée ne sont que des chansons pour enfants et prépubères avec un univers gentillet et rose-bonbon, vous vous plantez totalement. Il y a derrière beaucoup d’entre-elles un message à caractère humaniste, avec des principes et des valeurs universelles ; dans cette première partie, je vous propose de parcourir la carrière discographique de Dorothée de 1982 à 1987 au travers d’albums et singles originaux (excluant le Jardin des chansons et les génériques de dessins animés…). Vous êtes prêts pour une analyse de foliiiiie ?

     

    Les premiers albums de Dorothée (loin des incessantes boites à rythmes de Gérard Salesses qu’on retrouvera plus tard) sont d’une incroyable richesse en terme de références et d’hommages ; un hommage appuyé au cinéma hollywoodien des années 50 tout d’abord avec « Mam’zelle », « moi j’aime le cinéma » et « elle voulait faire du cinéma » (qui entre-nous fait un peu écho à la chanson de Patricia Kaas « elle voulait jouer cabaret ») à l’ambiance western et cabaret-piano-bar avec « le grand Gérard », « chère dorothée », « appuie sur ton piano » et « y’a d’la bagarre au saloon » ainsi qu’aux souvenirs d’enfance avec « dors mon petit ange », « l’héroïne de bd » et «petit robot »…

     

    Une des particularités des premières chansons de Dorothée sur laquelle elle a tant été décriée à l’époque pour ses accents abêtissants ou niaises, certaines chansons possèdent des onomatopées tels des gimmicks d’enfants quand on se tire la langue, quand on se moque de ses camarades ou qu’on se lance un défi dans la cour de récré : « daramdam », « bing-bong », « nanananère », « clic clac cloc », « damdam di dou damdam », « gnagnagna », « shoubidou bidou »

     

    Je disais plus haut qu’on n’avait pas encore les boites à rythmes et synthétiseurs des années 90, dans ces premières chansons on y trouve de la guitare électrique, du piano, du violon et même du banjo… Et c’est très plaisant car çà donne une ambiance presque adulte sur des paroles qui pourtant ne le sont pas. C’est sans doute cet étonnant contraste qui fit le succès de Dorothée-chanteuse.

     

    « petite fille » (qui fait écho à ‘la honte de la famille’ dans l’album de 1996) et « le rock n’roll est de retour » représentent les débuts timides de la musique rock n’roll des années 50 et 60, marque indélébile et assumée de Dorothée tout au long de sa carrière, qui trouvera son climax lors de ses Dorothée show quand elle invitera les plus grands chanteurs de rock n’roll et de country américains pour un prime de deux heures sur TFI. Sur ces premiers albums, Dorothée va même plus loin en personnifiant la création d’une chanson et les instruments de musique, notamment le piano avec qui elle a un dialogue comme dans « appuie sur ton piano », « pour faire une chanson », « cet air-là », « sur mon piano » ou encore « trouve-moi une chanson »

    Nostalgiques ? Chansons de DOROTHEE leur sens caché 1/2

    Autre point intéressant ; la notion d’effort et de travail ainsi que l’esprit de contradiction sont autant de paradoxes propres à la personnalité de Dorothée, que l’on retrouve dans les chansons « c’est dur de travailler », « oui ou non » et « on travaille pour la gloire ». Lorsqu’on sait le nombre d’heures où Dorothée et ses équipes ont monopolisé jusqu’à la lie, les matinées et les après-midi de TFI pendant dix ans, on ne pourra jamais lui faire de procès en fainéantise.

    Dans le même univers de l’entreprise-profit-travail, Dorothée prendra position sur une chanson « Mr le directeur » qui résonne comme un hymne anticapitaliste quand elle considère que les hommes d’affaires ont un portefeuille à la place du cœur : « Monsieur le Directeur, vous amassez des fortunes, on dit même que dans une heure vous achèterez la Lune ; Mais où, ouh ouh avez-vous mis votre cœur ? L’avez-vous rangé avec tous vos dollars ?... »

     

    Le thème de l’amour, des filles et des garçons. Manichéen oui mais c’est cette thématique qui reviendra le plus souvent tant dans les titres que dans les textes. Si dans « hou la menteuse » le personnage de Dorothée est dans le déni car tout porte à croire qu’« elle est amoureuse » même si elle prétend le contraire, c’est selon moi qu’elle porte un regard enfantin sur ce qu’est réellement l’acte amoureux pour ne pas dire sexuel. Il y a une chanson qui marquera le pas de l’inconnu vers le connu, en toute pudeur et en toute discrétion, c’est « la drôle de bête » jolie allusion au phallus qui effraie, interroge et fascine à la fois, en trois temps :

     

    La curiosité, l’appréhension du petit chose :

    « qu’est-ce-que c’est, qu’est-ce qu’elle veut, elle vient vers moi.. on dirait qu’elle n’est pas si méchante que ça… voilà qu’elle me fait des fêtes, je devrais avoir peur mais je n’y arrive pas »

     

    Les préliminaires :

    « ça y est elle me prend la main, je ne peux pas l’empêcher, c’est impossible de lui dire non, de lui résister, et maintenant ma drôle de bête me fait signe de la suivre… et soudain comme par magie je comprends ce qu’elle me dit »

     

    L’acte en soi :

    « je monte avec elle dans son vaisseau spatial, on part dans le ciel pour un grand voyage entre les étoiles »

     

    Tout en images ! C’est mignon, chaste et poétique et c’est du Dorothée tout craché quand pour les quelques interviews qu’elle a pu donner, je pense notamment à Thierry Ardisson, les questions autour des hommes et de l’amour en général sont autant de sujets tabous dont les réponses de l’intéressée tombaient toujours à côté, étaient floues, maladroitement évitées, etc. si bien que des rumeurs sur une prétendue homosexualité fut mises en avant, d’autant qu’on ne connaissait personne qui partageait sa vie et qu’elle n’avait pas d’enfants… sa carrière et son omniprésence à l’écran suffisaient à dire que le métier était suffisamment chronophage comme çà pour ne pas avoir à se créer une vie de famille. Notons au passage que dans son attitude Dorothée a toujours eu beaucoup de respect et d’admiration pour les hommes plus âgés : le Dr Klein, Michel Chevalet, JL Azoulay… alors que les ‘copains de la bande’ font caution de souffre-douleur, de seaux d’eau et de tarte à la crè…mousse à raser sur le pif !

    L’homme plus âgé, paternel, d’autorité, ou ces pères de substitution pour Dorothée qui a perdu le sien tôt dans sa jeunesse, et avec qui elle avait développé une grande complicité

    Nostalgiques ? Chansons de DOROTHEE leur sens caché 1/2

    Si les chansons d’amour entre une fille et un garçon sont aussi gnian-gnian c’est parce que le sujet est délicat et vu toujours sous un prisme enfantin asexué. Il y a de la pédagogie d’exégèse dans « les filles et les garçons » lorsque Dorothée nous explique que c’est le bon dieu qui a créé les unes et les uns en marquant les différenciations. « qui est coquine, très caline, douce et mutine ? C’est nous les filles ; et qui est fort comme le roc.. nous les garçons » A notre époque actuelle où l’on parle de non-genré où l’on dit aux petites filles qu’elle peuvent devenir des garçons si elles le souhaitent… no comment !

     

    D’autres chansons seront clairement poil-à-gratter, mettant le mâle au défi (les prémisses en tout cas) concernant la gent masculine comme pour « qu’il est bête » où Jacky dans le clip qui passe pour l’idiot utile, le puceau nerd fils à maman « …qu’est-ce-qu’il a dans sa ptite tête pour être aussi bête, qu’il est bête, qu’il est bête... » ; pour « t’es pas cap » Dorothée met au défi le garçon qu’elle aime de « l’embrasser, de l’enlacer très très fort » pour la chanson « les filles » elle pose un constat qui résonne aujourd’hui comme du néo-féminisme avant l’heure, ya qu’à voir : « Y en a qui disent que les madames… n'ont pas le cerveau bien plus gros qu'un petit pois. Messieurs, c'est bien gentil toutes vos histoires, y a une chose que vous devriez savoir… Quand il s'agit d'affoler les garçons… d'les faire tourner en rond, les filles n'ont pas besoin de leçons » 

     

    Mais au-delà de tout ça c’est bien l’amitié et les copains qui fut utilisé comme ingrédient fédérateur et universel de toute une génération de gamins dans les années 80 et 90. On va retrouver ces valeurs dans les chansons « dès que l’on rend quelqu’un heureux », « ça compte aussi la gentillesse ». Notons au passage deux berceuses très émouvantes avec des paroles profondes mais mal connues -pas sorties en single ni en promo, çà n’aide pas -  « je veux qu’on m’aime » et « dors mon petit ange » rappelant l’imaginaire de l’enfance et les contes de fées ;

    >>> Enfermée dans une vieille malle en osier, je devine ce qu'elle dirait si elle pouvait : Je veux qu'on m'aime, j'ai besoin d'amour, que l'on m'apprenne à sourire un jour. Je connais une poupée qui a le cœur presque arraché… Dans sa belle robe en satin, les yeux fermés sur son chagrin, elle n'a plus besoin de rien mais de quelqu'un

    >>> Dors, mon petit ange, dors, petit enfant ; Laisse ton rêve venir doucement : Le jour se lève au Bois dormant. Dans le Pays bleu de la Belle au Bois dormant, s'endort doucement, s'endort le petit enfant ; Et par la magie d'un rêve entre ses draps blancs, c'est lui le Prince charmant 

     

    Nostalgiques ? Chansons de DOROTHEE leur sens caché 1/2

    Enfin, le thème de « la valise » décliné dans tous ses albums ou comment faire dans la facilité ; je veux dire quand vous n’arrivez pas à boucler un album parce qu’il y vous manque une seule chanson, vous réutilisez encore et encore tel un letmotiv, un gimmick, un private joke, eureka ! LA VALISE. On a tous jouer à « ce que je mets dans ma valise avec surtout l’obligation de ne rien oublier et dans l’ordre d’inventaire svp » à part la rythmique et la mélodie on a à peu près la même chanson tout au long des albums de Dorothée, avec les mêmes foutues chapeau, vélo, pinceau, photo et bien sûr les légendaires chaussettes rouges et jaunes à petits pois.

     

    « la valise » 2’55 > j’ai mis dans ma valise….

    « j’ai vidé ma valise » 2’28

    « où est passée ma valise ? » 2’59 > Perdue ! Dedans il y avait…

    « j’ai retrouvé ma valise » 3’32 > Retrouvée ; elle était au soleil sous les palmiers…

    « ma valise » 3’26 > j’ai traversé l’océan, un gentil douanier…

    « valise, valise » 3’40 > à nouveau perdue, c’est tata Simone qui l’a empruntée…

    Une seule question subsiste : Qui est ce mystérieux Sébastien sur la photo ?

     

    Les megas-tubes de cette période sont : hou la menteuse, pour faire une chanson, maman, docteur, allo allo monsieur l’ordinateur, la valise, vive les vacances, t’es pas cap, ça donne envie de chanter.

    Tags : l’amour et l’amitié (l’amour filial, la bande de copains…), les loisirs (voyages, musique, cinéma..), la nature (pluie, soleil, Dieu…)

     Nostalgiques ? Chansons de DOROTHEE leur sens caché 1/2

    Franck Schweitzer

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     ERRATUM... creepTshow prend un "T"

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