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le con sentement
Que dit la loi et comment l’interpréter au moment M ? Le consentement. Cette chose sulfureuse qui fait le lit de tout commentateur initié ou non un peu partout dans les médias et sur la place publique ; la question reste la suivante : A partir de quand et jusqu'où le consentement est délibéré ?
Dans l'acte sexuel par exemple (car c’est bien là où le problème ultime se pose) : De nombreuses femmes se disent victimes alors qu’aux yeux de la loi tant qu'il n'y a eu procès elles ne sont que présumées victimes, et les « coupables » sont présumés coupables jusqu'à preuve du contraire, en tout cas jusqu’à ce qu'un tribunal ne les condamne ! la messe est dite et pourtant, dans les hautes sphères de gauche et d’extrême-gauche, j'ai l'impression qu'ils oublient ces fondamentaux de la « présomption d’innocence » pire que cette gauche moralisatrice passe outre l'état de droit.
Jusqu'où va le ridicule ? Dans l'acte sexuel par exemple, lorsque 2 personnes sont nues dans un lit ils sont sur le point de fête de passer à l'acte, il faudrait obtenir le consentement verbal de l’autre en lui posant la question « est ce que je peux te toucher à tel endroit » çà casse l'ambiance et la libido ! On est bien d’accord. Ma solution à peine exagérée : Le consentement doit s'opérer avec une relation de confiance, quitte à signer un papier synallagmatique avec dates à l'appui, le tout signé et paraphé en 2 exemplaires dont chacune des parties reconnait avoir reçu le sien, pour que le jour venu si jamais il y a plainte ce papier soit source de preuves irréfutables
Je note la question du « droit d’importuner » comme étant hors-sujet et assez déplacée en l’état. Une nana qui dit non, c’est non. En face le gros lourdaud sans doute éméché, qui ne comprend pas et qui insiste, à un moment donné il faut soit l’afficher haut et fort en public, lui coupant ainsi tous les effets de sa libido dégoutante, soit lui donner un bon coup de poing dans les glaouïs, çà calme aussi !
Après dans l’acte sexuel, oui, il est possible de donner un consentement non-verbal sans ambiguïté, mais cela nécessite que les signaux soient clairs et compréhensibles pour toutes les parties concernées et que celles-ci soient en capacité à les interpréter correctement.
Pour éviter les malentendus, il est souvent recommandé de compléter les signaux non-verbaux par des communications verbales, surtout dans des contextes où l'accord explicite est crucial.
Comme dans toute règle générale il y a une exception, il y a dans le débat quelques voix abs-cons- qui s’élèvent se faisant l’avocat des autres, pour protéger le consentement de ceux qui ne peuvent pas l’exprimer avec des mots : les animaux ! « T’es-tu assuré qu’il soit d’accord pour que tu le caresses ? » J’ai envie de dire que l’animal n’a pas de conscience mais possède son propre langage, en l’occurrence la morsure, le grognement, etc donnent la preuve du non-consentement
Franck Schweitzer
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