• Plantières-Queuleu

     

     
     
     
     
     
     Créé entre 1867 et 1875, le fort de Queuleu fait partie de la première ceinture fortifiée de la ville. Le but était de former une enceinte discontinue autour de Metz faite de forts d’artillerie espacés d’une portée de canons (Bellecroix, Queuleu, Saint-Julien, Saint-Quentin et Plappeville). Son architecture s’inspire encore des enceintes bastionnées, perfectionnées par Vauban au xviie siècle et par Cormontaigne au xviiie siècle. Ses quatre fronts mesurent chacun 350 m de long et la façade côté ville est longue de 700 m. Son édification sera achevée sous l’empire allemand et il est alors renommé fort Goeben.

    Durant l’annexion, il sera réutilisé par les nazis à partir d’octobre 1943 comme camp d’internement (SS Sonderlager), notamment pour y détenir et y torturer des résistants. Ce camp était surnommé « l’Enfer de Queuleu ». Ce n’était pas un camp de concentration mais un camp d’interrogation. Le fort est évacué le 17 août 1944 et la plupart des détenus envoyés vers les camps. Entre 1 500 et 1 800 personnes ont été internées dans le fort de Queuleu ; 36 y sont morts et 4 ont pu s’évader.

    Un musée et un mémorial de la Résistance et de la Déportation a été inauguré le 20 novembre 1977 en présence du secrétaire d’État aux Anciens Combattants Jean-Jacques Beucler : Le fort se visite sur rendez-vous. Aujourd’hui, le fort de Queuleu propose un parcours de santé. Il fait bon s'y promener en ces temps ensoleillés mais on ressent une ambiance assez pesante à certains endroits.

     

    On notera par ailleurs que ce fort est “à cheval” sur deux autres quartiers, Borny à l'est et Magny au Sud.

     
     
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