• Je viens de retrouver un montage que j'avais fait en 2012 concernant les stats autour de la population recensée des villes de Metz, Thionville et Amnéville.... Voici pour information non-définitive vu que nous sommes en 2023 à l'heure où j'écris, ce qui suppose que tout bouge... "panta rhei" comme dirait le philosophe Héraclite.

     

    statistiques 2012

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  • UFR-SHA il y a 20 ans

     

    Intro : Le quartier Outre-Seille ; mes années estudiantines 2002-2006

     Eh oui déjà 20 ans ! octobre 2002 je faisais ma rentrée universitaire sur le Campus du Saulcy, au sein de l’UFR-SHA. A ce moment-là je connaissais déjà un peu la ville de Metz, pour y avoir emménagé 6 mois plus tôt, en avril (le fameux mois d’avril 2002, oui ! suivez mon regard… œil !) et j’avais rapidement trouvé un emploi saisonnier dans la Z.I. « deux-fontaines ». Ce fut uniquement dans le but de mettre de l’argent de côté, ne pas rester inactif à regarder les 4 murs de mon minuscule studio de 15m2 en rez-de-chaussée que je louais 380€ dans le quartier Outre-Seille. Pour contextualiser, je m’étais inscrit dans une école privée à deux pas de mon domicile, afin de prendre des cours de dessin/aquarelle, ça me plaisait vraiment beaucoup mais ça ne me suffisait pas, je voulais m’ouvrir à de nouveaux horizons, rencontrer du monde, j’avais soif de culture générale à cette époque, plus simplement : Aller à la Fac ! « i’m going to fuck » dixit Kelly REILLY dans l’Auberge Espagnole. Ce chef-d’œuvre de Klapisch sorti durant l’été 2002 me confirmait que j’étais bien dans mon époque, que j’étais arrivé à Metz au bon moment, que tout m’était permis dans ce « petit-Paris » de 123 400 habitants. Pas pour le côté Erasmus bien évidemment, mais pour rencontrer de nouvelles têtes, étudier sur les bancs d’un amphithéâtre, boire un café en terrasse un livre en main, fouiller les rayons de la FNAC, assister à une conférence à l’étage d’une librairie spécialisée en sciences humaines (le Géronimo pour ne pas la citer)…

     

    D’abord inscrit en tant qu’auditeur libre pendant près d’un mois, je m’étais laissé convaincre par certains de mes camarades, de m’inscrire comme étudiant à part entière et pouvoir bénéficier de tous les « avantages » de ce statut, en premier chef, passer un ou des diplômes. A la fin du premier semestre 2002/2003 Benoit GOETZ, professeur de philosophie et maitre de conférence, me proposa de rejoindre l’association des étudiants de philosophie et son journal, en disant en substance « nous avons besoin de sang frais dans l’équipe » ; je ne me fis pas prier et j’accepta sur le champ. Mon excitation était à son comble, j’allais participer à l’expérience éditoriale et associative !

    UFR-SHA il y a 20 ans

    L’Association LE JARDIN et le journal étudiant éponyme

    >> Contexte ; l’université et son assoc ; les projets avec le CUL

    Pour faire court, lorsque j’arrive à la rentrée universitaire 2002/2003 le département de philo est jeune, très jeune, et tout le personnel enseignant, de recherche, direction et pédagogique a comme intérêt commun, de faire grandir la filière, à force de réunions et de subventions, de projets et de partenariats en tout genre. Aidés par quelques étudiants en thèse, les professeurs J.Agnès, B.Goetz et J-P.Resweber ainsi que quelques autres dont je n’ai pas le détail, sont à la manœuvre. Il y eu d’abord l’ouverture du DEUG de philo, ensuite de la Licence, le Master, etc. pour finir un partenariat inter-université avec le CUL (Centre Universitaire de Luxembourg) où il s’agissait pour les étudiants de Licence d’aller chez nos voisins européens une fois par semaine suivre les cours -le mercredi je me souviens- et la semaine suivante, à eux de venir à Metz…

    A noter enfin, que l’association Le Jardin fut la ‘petite sœur’ d’une association plus grande par le sérieux et la réputation, Le Portique qui publiait (et qui publie je crois toujours) des thèses et des articles de Doctorants et des professeurs maitres de conférences eux-mêmes. Je me souviens très bien que tant que nous n’étions pas en master, il nous était impossible d’y être publié, Le journal étudiant du Jardin était en quelque sorte notre cour de récréation, support papier artisanal en tout pigistes amateurs que nous étions, pouvions griffonner à loisir nos poésies, proses, pamphlets ou écrits qui se voulaient plus linéaires.

     

    Le bilan de cette aventure : 24 mois pour 4 numéros et un travail de titan pour la petite équipe d’étudiants motivés que nous fûmes. Bataillant pour avoir une subvention de l’université, flirtant avec la censure éditoriale, travaillant sous pression afin de finir le prochain numéro dans les délais, à couteaux tirés avec certains membres carriéristes qui utilisaient l’association à des fins personnels comme tremplin pour leur devenir… Cette petite aventure ne fut pas de tout repos ; mais quelle aventure !!

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    J’en ai fini avec ce chapeau, je vous laisse avec quelques pages scannés de chacun de ces 4 numéros, afin que vous puissiez découvrir nos talents pas cachés de futur grand prix littéraires !  :D

     

    Numéro O – Juin 2003 – « la guerre » - 16 pages - gratuit

     UFR-SHA il y a 20 ans

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    Numéro 1 – Février 2004 – « l’amour » - 34 pages – 1€

    UFR-SHA il y a 20 ans

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    Numéro 2 – Juillet 2004 – « Arts et esthétique » - 38 pages – 3€ (le numéro le plus vendu, près de 150 ex. de mémoire, nous avions été obligé d'en faire un second tirage, c'est dire)

    UFR-SHA il y a 20 ans

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    Numéro 3 – Mars 2005 – « Eden » - 46 pages – 2€ (ça sentait le sapin, vu la fin du journal, ce numéro ne s'est pas vendu ou presque pas, plusieurs exemplaires ont même étés distribués gratuitement, les étudiants refusaient de mettre la main à la poche)

    UFR-SHA il y a 20 ans

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    Franck Schweitzer

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    dragon-rouge-chine
     

    Depuis trois ans, le chinois s'est ajouté à la liste des langues enseignées (anglais, allemand, espagnol, italien, japonais, néerlandais, polonais et suédois) dans le département des Langues Etrangères Appliquées de l’UFR Lettres et Langues en vue d’un nouveau diplôme anglais-chinois.

    L’ouverture d’un Institut Confucius à Metz s’inscrit pleinement dans la continuité des coopérations entre l’Université Paul Verlaine-Metz et la Chine depuis plus de 10 ans. L’Institut Confucius de Metz se rattache au réseau international d’écoles de langue chinoises, labellisés par la République Populaire de Chine. On compte à l’heure actuelle 322 établissements à travers le monde, dont une quinzaine implantée en France. Ouvert à tout public intéressé par la culture et l'économie, Les activités englobent l’enseignement de la langue, l’activité culturelle, l’organisation de tests de chinois, la préparation au certificat d’aptitude à l’enseignement du chinois en langue étrangère ; les échanges linguistiques et culturels, etc.

    Fruit du partenariat entre des institutionnels et d’autres établissements d’enseignement supérieur de Metz, l’Institut Confucius de l’Université de Lorraine sera implanté dans les anciens locaux de l’ENIM rebaptisés « Institut des Sciences de l’Homme et de la Société » et ouvrira ses portes au public à la rentrée 2012.

     

    (c) mairie-metz.fr/

    Mise en forme par Franck Schweitzer.

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     Ancien village et une ancienne commune de Moselle de 273ha au pied des fortifications messines. La commune de Vallières-lès-Metz fusionne avec Metz en 1961 et devient un grand quartier d’habitat résidentiel situé au nord-est de la ville : 94 % des constructions datent d’après 1949.  Le quartier s'étend au nord de celui de Borny entre les communes de Saint-Julien-lès-Metz et Vantoux. Le nord du quartier est limité par le fort de Saint-Julien. C’est un quartier de plateau organisé autour du ruisseau de Vallières, affluent de la Moselle.

    Évolution de l’orthographe du nom du village (date du document dans lequel l’orthographe est rencontrée) : Wallerias (1053) ; Valeria (1177) ; Valerie (1178) ; Valeriæ (1181) ; Aleriæ (1192) ; Valières (xive siècle) ; Vailieres (1344) ; Walliere (xve siècle) ; Wallière (1404) ; Valleriæ (1462) ; Valtier (xvie siècle) ; Vaillières (1518) ; Waillier (1523) ; Vallier (1552) ; Valliers (1635) ; Valière (1756).

    Le village de Vallières fut longtemps victime des caprices de l’histoire messine. Envahi plus d’une dizaine de fois du Moyen Âge à l’Époque moderne, au gré des divers sièges de Metz, le village s’est toujours relevé de la ruine grâce à la richesse de ses hectares de vigne. L’extraction et la transformation de la pierre à chaux, très prisée dans tout le pays messin, concourait elle aussi à la subsistance des habitants.

    Le Fort des Bordes ébauché par les Français en 1870, est fortement remanié et modernisé par les Allemands entre 1874 et 1875. Appartenant à la première ceinture fortifiée de Metz, le fort est baptisé Fort Zatrow. L’ouvrage sera déclassé en 1954 puis presque totalement remblayé lors de la construction de Borny. Seules ses superstructures sont encore visibles actuellement.  Un important réseau de routes stratégiques fut construit pour relier le fort et les divers abris et batteries présents sur le ban de Vallières au reste de la place. Pour des raisons obscures toutes les vignes du coteau furent arrachées entre 1887 et 1890. Enfin, une gare pour voyageurs et marchandises fut construite en 1908 en même temps que la ligne de chemin de fer stratégique.

    Lors de la seconde annexion, le 1er octobre 1940, la commune de Vallières, rebaptisée "Wallern", intégra le district urbain de Metz (Stadtkreis Metz) et libérée par la 5e DI de l'armée Patton le 21 novembre 1944. Vallières connut une rapide transformation après la Seconde Guerre mondiale. Le 4 décembre 1961, Vallières-lès-Metz, Borny et Magny fusionnent d’un commun accord avec Metz (JO du 8 décembre 1961). Cette date marquera le début de l’urbanisation moderne. L’emprise de la voie ferrée, déclassée en 1968, sera réutilisée par la RN 233, principale voie d’accès à Metz depuis l’est.

    En 1970, la Zone d’Aménagement Concerté intercommunale de Saint-Julien-lès-Metz–Vallières est créée. L’aménagement d’une des premières ZAC de France fut confié à l’architecte Dubuisson, qui lui donnera son dessin si particulier. Cette opération qui a marqué le coup d’envoi de l’urbanisation du nouveau quartier messin s’est terminée en 1997.  Depuis plan local d'urbanisme en 2000, le quartier comprend Les Bordes et est nommé Vallières-Les Bordes. Il compte 312 ha (7,5 % de Metz), 9 697 habitants (7,8 % de Metz) et plus de 4 186 logements (7,2 % de Metz)

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