• Nostalgiques ? 70's : les D.A. cucul la praline ?

    Nostalgiques ? 70's les D.A. culcul la praline ?

    - candy et maya l'abeille (l'apprentissage de la vie sur fond de romance)

    Fin du XIXe siècle dans un orphelinat situé non loin du lac Michigan. Deux fillettes Candy et Annie vont grandir ensemble et devenir inséparables, au gré des mésaventures et tumultes de la vie de familles, des problèmes sentimentaux et d'évènements divers. Tout le dessin animé suit un arc narratif assez bien construit chronologiquement et celle-ci est basée sur l’âge approximatif de Candy lors d'événements importants de sa vie, notamment à 10 ans : Candy rencontre son « petit prince des collines » dont le souvenir restera gravé dans sa mémoire, jusqu'à sa majorité, époque à laquelle elle se rend compte que son meilleur ami et lui ne font qu'une seule et même personne. Frustrant non ?

    C'est peut-être parce que je suis un garçon que j'ai toujours préféré Goldorak à Candy (il en fallait pour tout les publics, vu que ces deux animes étaient diffusés à la même période) mais je reste persuadé 40 ans plus tard, que le doublage-voix, les musiques d'ambiance et l'exagérée-gentillesse de la toujours disponible Candy, y sont pour beaucoup dans le côté gnian-gnian.

    Si on prend le recul nécessaire et le temps d'analyser les situations des personnages, c'est plus complexe que cela ; Candy est une oeuvre d'apprentissage de la vie avec ses mauvais côtés aussi, la déchirure d'une séparation, le trauma de la guerre, etc.

    > CANDY est tiré du manga de Kyoko Mizuki (1975). L'animé est diffusé sur Antenne 2 en septembre 1978 dès la première émission de Récré A2. Plusieurs coupes ont étés effectuées pour scènes ou situations dites « violentes » (décès, maladie) et qui auraient pu choquer le jeune télespectateur.

    > 115 épisodes de 26min

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    Maya l'abeille, ce sont les aventures d'une jeune butineuse de pollen qui, à peine sortie de son alvéole, n'a qu'une envie : découvrir le monde en compagnie de ses amis Willy l'abeille, et Flip la sauterelle. Tous les jours est un nouveau jour de découverte de la nature, et des insectes qui la composent... Et la galerie de personnages secondaires est impressionnante (coccinnelle, ver de terre, araignée, fourmi...) Le souci avec ce dessin animé c'est qu'il n'a pas réellement de fin. J'ai du mal avec un scénarii aussi simpliste, même adulte et consomateur d'animes pour enfant, « Demetan la petite grenouille » (que nous découvrirons plus tard dans cette rubrique) a plus de valeur à mes yeux, il y a une vraie trame.

    > Diffusé sur TFI en 1978 : 52 épisodes de 22min, puis en 1982 avec 52 nouveaux épisodes, enfin en 2012 avec 78 nouveaux épisodes

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    Poussin tête-à-claques > Cette série raconte les mésaventures d'un poussin noir reconnaissable à la moitié de coquille d'oeuf qu'il porte constamment sur la tête. Entre sa vie de famille et les misères dont il est victime à l'école de certains de ses camarades, ce naif et charmant tête-à-claques poissard petit poussin peut néanmoins compter sur Priscillia sa petite amoureuse, toujours là pour le défendre.

    Le fameux « personne ne m'aime, la vie est trop injuste, il ne m'arrive que des soucis » appellé aussi syndrome calimero est une expression passée dans l'inconscient collectif. A chaque situation d'échec, ces personnes se fondent dans le misérabilisme et l'autoflagellation systématique. Bref, un animé qui ne délivre pas de message réellement positif pour les gamins, mais qui tente d'encourager encore plus les harceleurs et les têtes brûlés déjà présents dans les cours de récré à continuer de terroriser nos chères petites têtes blondes.

    > CALIMERO est diffusé pour la première fois sur l'ORTFI en 1974. Origines : Italie et Japon. 99 épisodes de 13min environ. La série a connue une suite en 1992 puis en 2014 avec l'intégration de nouveaux personnages.

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    L'ovni qui traverse les décennies s'appelle « le manège enchanté » ; depuis 500 épisodes nous suivons tournicoti-tournicoton les aventures d'une petite fille, Margotte qui s'amuse sur le manège du Père Pivoine ; Zébulon, un personnage monté sur ressort, la transporte grâce à une formule magique, au pays du Bois-Joli. Elle y retrouve miriade de personnages haut en couleurs : Pollux le chien, Azalée la vache, Ambroise l’escargot, Flappy le lapin et le jardinier Jouvence.

    Chaque épisode tourne autour d'une anecdote, d'un événement ou d'un problème particulier que l'un des personnages rencontre. En soi chaque épisode se suffit à lui-même, il n'y a aucune progression, aucune surprise et aucune suite logique. L'épisode 74 peut très bien être visionné avant l'épisode 18 par exemple, que le public ne perdrait pas le fil. Pourquoi 500 épisodes ? Je l'ignore ! Mise à part introduire de nouveaux personnages et donc de nouvelles histoires, c'est uniquement pour éviter de perdre l'audience.

    > LE MANEGE ENCHANTE ; 500 épisodes de 5 minutes chacun, entre 1965 et 1995 ; diffusé pour la première fois sur l'ORTFI puis TFI, La 5, Mangas et même sur la BBC.

     

     

    Franck Schweitzer

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