• HALLE AU BLE

    BOURGES centre ville

     

    Construite en 1836 à l’emplacement du couvent des Cordeliers, désaffecté depuis 1791. L'emplacement avait été choisi, entre autres l'Auron, en partie navigable, et surtout du Canal de Berry. La Halle au Blé est à l’origine destinée au stockage et au commerce contrôlé et réglementé du blé, à la base de l’alimentation d’une majorité de la population.

    Enclose par ses murs d’enceinte et ses grilles en façade, elle offre un aspect monumental propre à ce type d’édifice ; réaménagée à la fin du XIXe siècle, elle devient un lieu d’expositions et de manifestations diverses (un certain Printemps de Bourges au milieu des années 70) et accueille aujourd'hui le marché du samedi matin. 

    Cet ensemble architectural est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1984.

     

    © ville-bourges.fr

    BOURGES centre ville

    *** CAKE ET THE ***

    BOURGES centre ville

     

    BOURGES centre ville

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • B O U R G E S 

    Bourges prochainement

     Un peu d’histoire…

    Avec 64 362 habitants en 2020, il s'agit de la commune la plus peuplée du département et la troisième commune la plus peuplée de la région Centre-Val de Loire, après Tours et Orléans.

    Au ve siècle av. J.-C., le peuple gaulois des Bituriges Cubes développe une vaste agglomération proto-urbaine étendue sur plusieurs dizaines d’hectares et en contact étroit avec les Arvernes et la Méditerranée. L'urbanisation de la capitale berrichonne, au début de l'époque gallo-romaine est également signalée par la construction d'un forum. Ce n'est qu'un siècle plus tard, que les fouilles archéologiques furent effectuées à l'emplacement du forum d'Avaricum, sous la direction de Jean Favière.

     

    Au début du xiie siècle, Bourges devient le chef-lieu d'une vicomté. Bourges entre de ce fait dans le domaine royal, propriété de la Couronne. L'archevêque Aimoin constitue en 1038 une association diocésaine regroupant tous les hommes de plus de quinze ans, qui prêtent serment de défendre la Paix de Dieu.

     

    Vers la fin de ce siècle, la parure monumentale de la ville se trouve en partie renouvelée, d'une part avec la mise en chantier de la cathédrale, d’autre part avec la construction d’une nouvelle enceinte. Celle-ci, flanquée d'une imposante tour de plan circulaire, porte la superficie de la ville à 15ha.

    Par une nuit de tempête, la cathédrale foudroyée est en feu. Elle venait d’être reconstruite et n’était même pas encore achevée. Les décideurs hésitent mais décident en 1192 l’édification d’une nouvelle cathédrale sur un plan unique et original.

     

    Au xive siècle la ville devient la capitale du duché de Berry, qui est donné en apanage à Jean de Berry. Ce grand seigneur développe dans sa capitale une cour fastueuse et ces grands chantiers marquent profondément la ville.

    Au xviie siècle, la ville connaît un nouveau sursaut lié à deux évènements majeurs, la Contre-Réforme d’abord, dont les jésuites vont être les principaux réalisateurs ; le second événement est la présence du futur prince de Condé, puis son rôle en tant que gouverneur du Berry. La cité encore médiévale s’ouvre, les murailles sont détruites, de nombreux édifices publics sont bâtis (hôpital général, carmel) ou réaménagés (Hôtel-Dieu, hôtel des échevins). Deux hommes jouent un rôle fondamental : un architecte, Le Juge, qui réalise la plupart de ces chantiers et l’archevêque Michel Phélypeaux de La Vrillière, grand courtisan, dont la famille est l’une des plus riches de France, qui fait construire un palais archiépiscopal, des jardins à la française signés Le Notre et un grand séminaire.

     

    A la fin de la IIe Guerre Mondiale, la ville est victime de nombreuses destructions dues aux bombardements anglo-américains. Un raid fait dix-sept morts et une dizaine de blessés graves. Des installations d’aviations sont détruits.

     

     (c) wikipedia

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • LOCHES 3/3 - Jardin Public

    LOCHES 3/3 - Jardin Public

    LOCHES 3/3 - Jardin Public

    LOCHES 3/3 - Jardin Public

    LOCHES 3/3 - Jardin Public

    c'est sur ces photos verdoyantes que nous quittons Loches pour de nouvelles aventures... Probablement Bourges ou Amboise

    _______________

    Franck Schweitzer

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • CITE ROYALE  5 place Charles VII tous les jours jusqu’à 19H

     

    PLEIN TARIF 10,50€   TARIF REDUIT AVEC BILLET TER 8,50€ 

    Loches 2/3 - la Cité Royale

     

    Loches 2/3 - la Cité Royale

     

    Loches 2/3 - la Cité Royale

    La Cité royale est défendue au sud par un donjon construit entre 1013 et 1035 par Foulques III Nerra, comte d'Anjou. Il est considéré aujourd'hui comme l'un des mieux conservés de l'époque romane. Château comtal puis forteresse royale, le site devient prison royale au XVe siècle. Des prisonniers politiques de haut rang y sont enfermés. De 1801 à 1926, la prison devient maison d'arrêt départementale. 

    Charles VII vient régulièrement dès 1418 et fait de la Cité sa seconde place forte après Chinon. Jeanne d'Arc y rencontre le roi en mai 1429, après la victoire d'Orléans. Le roi réside souvent à Loches aux côtés de sa favorite Agnès Sorel dans les années 1440. 

     

    Le retour de la dynastie Valois en Ile-de-France au XVIe siècle plonge le logis royal dans un doux sommeil. Utilisé comme tribunal et prison révolutionnaires (1793), il devient sous-préfecture et tribunal civil jusque dans les années 1920. Le Conseil départemental d'Indre-et-Loire, propriétaire des lieux, les ouvre à la visite dans les années 1950. Depuis, une politique de valorisation et de développement culturel est engagée. © citeroyaleloches.fr

    Loches 2/3 - la Cité Royale

    Loches 2/3 - la Cité Royale

     le lieu se prête terriblement à de l'Escape Game ou à un décor bis dans le style Fort Boyard

    Loches 2/3 - la Cité Royale

     

    Loches 2/3 - la Cité Royale

    Loches 2/3 - la Cité Royale

    Loches 2/3 - la Cité Royale

    Loches 2/3 - la Cité Royale

     

    Dédiée à l’origine à Notre-Dame, la collégiale de Loches fut construite pour abriter une précieuse relique : la ceinture de la Vierge. C’est à la Révolution qu’elle devint église paroissiale Saint-Ours, reprenant le statut et le vocable d’une église aujourd'hui détruite, située en contrebas.

    Fondée vers 965 par le comte d’Anjou Geoffroy Grisegonelle, il est réalisé d’importants travaux d’agrandissement de la collégiale qui lui donnent le visage qu’on lui connaît aujourd’hui. Véritable splendeur romane, l’édifice date principalement du XIIe siècle. Son architecture comprend deux éléments exceptionnels datant du milieu du XIIe siècle :

    - un portail polychrome sculpté de personnages et d’animaux fantastiques caractéristiques du bestiaire roman, considéré comme le mieux conservé de Touraine,
    - deux pyramides octogonales creuses appelées "dubes", qui couvrent la nef, constituant une particularité unique en France. Celles-ci contribuent à révéler "l’étrange et sauvage beauté" du monument ; c’est également dans cet édifice qu’est exposé le remarquable gisant d’Agnès Sorel, favorite du roi Charles VII, récemment restauré.  © ville-loches.fr

     

    Loches 2/3 - la Cité Royale

    Loches 2/3 - la Cité Royale

    Loches 2/3 - la Cité Royale

     

    photos perso (c) Franck Schweitzer

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Je poursuis mes promenades dans nos belles contrées françaises avec cette fois Loches... Et non je n'ai pas rencontré la très célèbre Madame Bellepaire (si t'as la réf)

    En chapeau à ce sujet, je dirais que Loches ne m’a pas particulièrement bouleversé d’émotions, le centre-ville est très confidentiel ; le cours d’eau l’Indre n’est pas à mon sens mis en valeur (je n’en ai pas fait de photo par ailleurs) ; le soleil et ses 29° ont cependant participer à égayer mes journées, et heureusement !

    >> Je veux préciser ici que ce n’est pas le fait que Loches soit « petit » avec 6 000 âmes qui pose problème ; j’ai visité la Ferté-Bernard qui compte un peu plus de 8 800 habitants et à qui je trouve plus de charme. C’est juste une appréciation personnelle.

     

    LE CENTRE VILLE...

    LOCHES - centre ville

    LOCHES - centre ville

     

    Tour st-Antoine

    Clocher d'une chapelle disparue, elle sert de beffroi à la ville après la Révolution française. La tour fait partie de la liste des monuments historiques protégés en 1840. La construction de la tour, débutée en 1529, s'achève probablement dans le troisième quart du xvie siècle. Elle sert alors de clocher à une chapelle contiguë. Atteinte par la foudre dans les années 1820, il est décidé de ne plus faire sonner ses cloches à partir de 1826.

     

    La tour, construite haute de 52 m2, est soutenue à chacun de ses angles par un contrefort oblique. Si les étages inférieurs sont aveugles, le dernier étage, de plan octogonal, est coiffé par un dôme comportant quatre lucarnes, lui-même surmonté d'un lanternon. Les deux derniers étages sont pourvus d'une balustrade de pierre ouvragée et décorée de figures héraldiques…

    LOCHES - centre ville

     

    LOCHES - centre ville

     

    LOCHES - centre ville

     

    -----------------------------------

    Eglise St-Antoine

    Construit à partir de 1809 en réutilisant des structures du xviie siècle, et ouvert au culte en 1812, l'édifice est inscrit comme monument historique français en 2006. 

    En 1803, la création de la paroisse Saint-Antoine, dans la ville basse de Loches, nécessite la création d'un nouveau lieu de culte, alors inexistant dans le secteur. La construction d'une nouvelle église ex nihilo s'avérant trop onéreuse, il est décidé de profiter de la présence des bâtiments de l'ancien couvent des Ursulines. L'église Saint-Antoine de Loches résulte ainsi du réaménagement du réfectoire et du dortoir du couvent dont elle demeure le dernier vestige. Si l'église est ouverte au culte en 1812, elle continue d'être aménagée pendant encore plusieurs décennies : le clocher est bâti en 1836. 

    C’est en 2010 qu’une galerie d'exposition est construite sur le flanc ouest de sa nef pour y présenter quelques œuvres d'art jusqu'alors installées dans l'église elle-même.

     

    LOCHES - centre ville

     

     synthèse depuis (c) wikipedia

    photos perso (c) Franck Schweitzer

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • ...D'abord

    un peu d'histoire.

    loches...

     

    Loches est citée pour la première fois au VIe siècle par Grégoire de Tours ; un castrum gallo-romain existe bel et bien mais sans que l’on puisse encore déterminer sa forme. Durant plus de trois siècles, les comtes d’Anjou, bientôt rois d’Angleterre, font de Loches une forteresse imprenable. Ils ont été les bâtisseurs d’un ensemble fortifié exceptionnel encore en grande partie conservé : le donjon ; une collégiale ; une double ceinture de remparts munie de plusieurs portes fortifiées et de trois tours.

     

    Dès le XIIIe siècle, une ville s’installe au pied de la forteresse, protégée à son tour d’une enceinte, dont deux portes subsistent.

    Au XVIe siècle, elle connaît une certaine prospérité, bénéficiant d’une situation importante sur la route commerçante de Paris en Espagne.

    Enfin, la ville se dote de nombreuses constructions publiques et privées de style Renaissance, comme l’hôtel de ville, la tour Saint-Antoine et la Chancellerie. Après la Révolution, Loches devient sous-préfecture. Sous le Second Empire, elle s’équipe de plusieurs bâtiments publics. Malgré les modifications subies au cours des siècles, Loches conserve une très grande partie de son héritage, donnant à lire 1 000 ans d’histoire et d’architecture.

    Loches...

     OFFICE DU TOURISME

     

    info@loches-valdeloire.com           www.loches-valdeloire.com 

     

    synthétisé par Franck Schweitzer depuis le site officiel © ville-loches.fr

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • 2023 au Centre de la France

    EN BLEU, les villes que j'ai déjà visité

    EN ROUGE, celles qui me reste à faire ! (liste non-exhaustive)

    -------------

    2023 sera une nouvelle année de découvertes touristiques et de photos ! A tantôt !

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • J'ai gardé le meilleur et le plus majestueux pour la fin de cet article concernant Blois,

    *** le château royal *** avec d'abord l'extérieur >

    BLOIS... le château royal

    BLOIS... le château royal

    Classé monument historique depuis 1845, le château royal de Blois présente un magnifique panorama de l'art et de l'histoire des châteaux de la Loire. Ses quatre ailes, entourant la cour, forment un exemple unique de l'évolution de l'architecture française du 13e au 17e siècles. L'édifice évoque, par sa diversité de styles, le destin de 7 rois et de 10 reines de France (Louis de Blois, Catherine de Médicis, Anne de Bretagne, Gaston d'Orléans...)

     

    BLOIS... le château royal

    BLOIS... le château royal

     

    l'emblème du château >

    BLOIS... le château royal

    BLOIS... le château royal

    BLOIS... le château royal

    BLOIS... le château royal

    BLOIS... le château royal

    BLOIS... le château royal

    *** MUSEE DES BEAUX ARTS***

    Le 1er étage de l’aile Louis XII abrite le musée des Beaux-arts de la ville de Blois depuis 1869. La présentation des oeuvres n'a donc pas de rapport avec les appartements créés pour le roi Louis XII. Le parcours actuel est conçu comme un complément à la visite des appartements de l'aile François Ier, qui présente le passé royal du château et la vie de cour. En 1850, la ville de Blois souhaite valoriser la culture locale et créer un pôle artistique, un musée des Beaux-arts est donc établi dans l'aile François Ier. 

    Dès son ouverture, les dons de particuliers ou d’artistes, les envois de l’État et les acquisitions entrent au musée. En 1869, après les restaurations effectuées par Duban dans l’aile Louis XII, le musée des beaux-arts y prend sa place définitive. 

    BLOIS... le château royal

     

    textes (c) chateaudeblois.fr

    photos perso (c) Franck Schweitzer

    ------- c'est avec ces photos... royales que se termine cette escapade dans la ville de Jack Lang ----------

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • BLOIS... Fondation du doute

    BLOIS... Fondation du doute

    BLOIS... Fondation du doute

    BLOIS... Fondation du doute

    BLOIS... Fondation du doute

    et le meilleur de l'absurde pour la fin, pareille au tableau de Magritte "ceci n'est pas une pipe"

    BLOIS... Fondation du doute

    Google Bookmarks

    votre commentaire