• petites bêtes dans nos assiettes

     

    Si la consommation d'escargots ou de cuisses de grenouilles sont plus que largement entrée dans les mœurs (francophones je précise), pourquoi pas des insectes ? L'entomophagie est le nom scientifique donné à l'homme qui se nourrit d'insectes ; le phénomène a débuté à New York en 1992, un banquet fut organisé par la ville pour les 100 ans de la société d'entomologie, et tous se ruèrent sur les stands de sauterelles à l'ananas et autres vers à soie grillé façon plancha ; mais en France qu'en est-il ? Même si ce phénomène se démocratise de plus en plus, il faut bien dire que nous gaulois, avons encore du mal à mettre en bouche tout ce qui grimpe, vole ou rampe. l'OPIE (l'office pour l'information éco-entomologique) se penche sérieusement sur la question et étudie de près toutes sortes de comportements dans la relation fascination/répulsion de l'homme et de l'insecte. Je vous fait grâce des milliers de liens vidéos que l'on trouve sur youtube dans la catégorie cuisine du monde. Our les plus récalcitrants, dites-vous que le grillon par exemple, prend le goût de ce qu'il mange ; élevez-en chez vous et donnez-lui de la pomme, il aura un goût de pomme quand vous le croquerez. Convaincant comme argument, non ?

     

    Voici ci-dessous, deux extraits d'articles de presse qui sauront apporter plus d'éléments, notamment en matière de nutritions.. Manger des insectes ; est-ce LA solution de lutte contre la faim dans le monde ?

     Franck Schweitzer____________

    Il a été prouvé par de nombreuses études que cette alimentation est une bonne alternative à notre consommation de viande. Les insectes sont pourvus de qualités nutritionnelles exceptionnelles : Ils regorgent d'acides aminés, de vitamines (B1, B2, B3), d'acides gras essentiels (oméga 3 et 6) bons pour la mémoire, et de minéraux (calcium, fer, zinc, phosphore). Ils sont aussi réputés pour être très riches en protéines. Au point d'en contenir au moins 3 fois plus qu'un steak de bœuf (pour une portion de poids égal). Tous ces apports nutritionnels sont essentiels pour le bon fonctionnement de notre organisme : les insectes sont bons pour le cœur grâce à leur faible teneur en graisse et leur protéines améliorent l'absorption intestinale, parfois difficile, de certains nutriments comme le fer et le magnésium.

    © magazine-avantages.fr

     

     

    La question du succès de la consommation des insectes dans nos contrées suscite les passions. Aujourd’hui, seuls quelques curieux se tournent vers les insectes. Et si demain la législation évolue et si l’offre s’étoffe, il reste encore à convaincre le grand public, encore souvent réticent à l’idée de croquer du criquet. « Proposer aux populations viscéralement entomophobes des pays dits occidentaux de consommer des insectes est une gageure qui ne laisse pas indifférent », reconnaît l’ethnopharmacologue Élisabeth Motte-Florac, pourtant convaincue de l’intérêt écologique et culinaire de la consommation d’insectes.

    Le sociologue Claude Fischler, spécialiste de l’alimentation, fait partie du camp des sceptiques. « Dans nos cultures européennes, les insectes ne sont pas considérés comme des aliments. Il ne faut pas sous-estimer la force du dégoût, qui est une expression très puissante. »

    Pour que les insectes rejoignent ces nouveaux aliments aujourd’hui consommés massivement comme le quinoa par exemple, il est essentiel de les associer à la notion de plaisir, « dimension clé de l’acceptabilité ». « La raison principale des échecs est que les produits ne s’intègrent pas dans les habitudes alimentaires déjà établies. Ils sont trop éloignés des traditions culinaires ou des ­représentations de l’alimentation », note-t-elle.

    © la-croix.com

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