• Quand le parisien a le mal du pays

    Le gratuit 20min révèle que les parisiens et franciliens souffriraient du « mal du pays » lorsqu’ils sont éloignés de force ou de fait de leur Capitale chérie. Se mettre au vert oui mais à quel prix. Il s’agit là d’une grosse tranche de la population active des 20-45 ans qui, ayant les habitudes d’un pays jacobien où tout est centralisé en un point, pas évident de se faire entendre administrativement, culturellement, judiciairement, etc vous m’avez compris. En cause principalement nous dit-on : un problème d’intégration, oui, le parisien s’intègre mal à tout ceux qui ne parlent pas et ne mangent comme lui. Pourtant l’autre c’est moi et de ce fait, je devrais pouvoir me reconnaître en mon semblable ou du moins essayer de l’apprendre, de le comprendre ; seulement voilà des barrières idéologiques du bobo titi au franchouillard relou il n’est pas aussi facile d’assumer cette France d’en bas. Cela se ressent encore plus à l’étranger lorsqu’on vous demande d’où vous venez et que vous dites « de <st1:personname productid="la France" w:st="on">la France</st1:personname> » vous êtes immédiatement assimilé à Paris et donc, tout les analogues qui en découlent : froid, fier, râleur, grande gueule, exigeant… La liste est longue. Le parisien vit dans sa bulle, je le remarque de plus en plus moi-même tout les jours. Il y a toujours ce rictus ponctué d’une petite phrase ironique autour de la campagne, de « ce que nous avons ici et que vous n’avez pas chez vous » et j’en passe.<o:p></o:p>

     

    L’enquête de 20min montre également en filigrane la mauvaise foi de ceux qui ont étés interrogés à savoir sur les poncifs habituels (ya rien à faire après une certaine heure du soir, les magasins sont fermés le dimanche…)<o:p></o:p>

    Pour mettre les choses au clair une bonne fois, il se trouve que oui c’est souvent vrai mais dans le même temps il est fort déconseillé de sortir seul à Paris après minuit et dans n’importe quel arrondissement sauf le 16e bien sûr où il n’y a rien non plus entre nous HAHA -à part les Jean-Charles de <st1:personname productid="la Renardière-les" w:st="on">la Renardière-les</st1:personname>-eaux qui sort son caniche- que vous soyez un homme et encore moins une femme car vos seuls compagnons de route seront les clochards, les toxicomanes, les prostitués avec ou sans leur mac et autres individus bizarres sinon excentriques qu’on aimera pas croiser même sur un boulevard en plein jour. Concernant le travail dominical, le débat politico-social est en plein effervescence depuis quelques mois, et la question est lançée dans la sphère depuis des années et l’on sait enfin que si (quand) la loi sera réellement et intégralement appliquée, elle le sera d’abord dans des villes tests comme Paris précisément. Parce qu’il y a cette tradition catholique du dimanche chômé car jour du Seigneur, et que les mentalités mettent du temps à s’adapter entre ceux qui veulent et ceux qui n’en démordront jamais, je crois sincèrement que sur des questions cruciales comme celle-ci il faut a tout prix éviter de mettre la charrue avant les bœufs, faire preuve de patience et de modestie car l’on connaît très bien qui sont les décideurs et qui sont les suiveurs, le fait de montrer du doigt la province comme on le fait, est d’autant plus méprisable qu’elle n’y est pour rien sur la question du pouvoir décisionnaire !

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     Franck Schweitzer

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