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Par luukee1 le 3 Mars 2014 à 22:48
UN METRO DE NUIT ??
Les thèmes défendus par tout les candidats à la mairie de Paris devraient êtres divers et variés mais ce n'est pas le cas ; tous d'un seul homme s'attaquent au projet d'un métro de nuit. Tous se définissent comme étant meilleurs que leurs adversaires pour réussir au mieux ce tour de force, tous enfin, sont d'accord pour reconnaître que ce projet a un coût et que celui-ci est cher, très cher ! Là où il y a différence entre la gauche, la droite, les verts... C'est que l'un et l'autre ont des formules magiques pour faire baisser la dépense. On le sait que çà coûtera très cher et que c'est toujours les mêmes qui trinqueront... Nous, cons-d'tribuables ! Alors pourquoi jouer sur les maux ? Il s'agit bien évidemment d'une bataille d'ego et de savoir de qui ou de qui aura sa place au chaud sur un siège douillet de velours à l'hôtel de ville. L'idée principale dans tout çà est de savoir lequel d'entre-eux est le plus à même de faire « popu » Bizarre de se battre comme des chiffonniers pour un métro d'aucuns n'y a sûrement jamais mis les pieds j'entends, au jour le jour et aux heures d'affluence, bien sûr !
Franck Schweitzer
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Par luukee1 le 19 Février 2014 à 01:34
Des saltimbanques dans le métro
Il est des anecdotes de la vie des grandes métropôles qui deviennent routinières ; Paris n'échappe pas à la règle. Tout les jours, le métro, le RER ou le transilien offrent le même type de spectacle désuet, pathétiquement drôle et effroyablement dur de précarité mais que pourtant, s'il venait à manquer, créerait un vide. Qui sont-ils ?
Cette petite dame asiatique sans âge, qui offre toutes les facettes d'une poupée-automate, frêle et si petite petite qui chante et qui salue dans une langue qu'elle seule comprend, elle répète inlassablement son texte et pousse la chansonnette d'une voix aigüe et puissante, criarde, presque l'insupportable musique d'une corde de violon qu'on torture ;
Une roumaine qui massacre les amants de St-Jean dans un français à couper au couteau, une rythmique non respectée, une mélodie tripatouillée à sa sauce et ce letmotiv si présent dans mon esprit que je peux presque l'imiter « sane-jean au miouzette ».../... « serrés dans les blas audacio » et j'en passe ;
Un violon tzigane et sa ptite gueule de titi parigot avec bérêt et bouche souriante édentée, grimaçant à des clowneries qui ne font rire que lui, il ne voit plus l'indifférence générale dans lequel il noie son manège ; moi oui, je le voit et quand je le regarde, je devine une petite étincelle dans ses yeux, comme s'il était venu jouer pour moi, rien que pour moi, avec bien sûr à la fin de sa prestation, l'idée d'avoir une petite pièce mais juste le fait de le regarder jouer lui donner de l'importance, de l'authenticité, de l'humain, lui faire comprendre qu'il a un public, même éphèmère ;
Les seuls qui enchantent réellement ces 20 minutes de trajet sont ces deux jeunes dynamiques brésiliens ou espagnols qui mettent l'ambiance, jouent et flirtent avec leurs semblables badauds assis, debout, adossés, qui parviennent parfois à faire décrocher un sourire à l'un(e) d'eux, on en deviendrait presque généreux en mettant la main à la poche, si seulement.... Ah si seulement je n'avais pas été témoin de cette scène : Lorsqu'ils descendent, discutent et se retrouvent tel un réseau, ils s'échangent billets de banque, arborent téléphones portables et lunettes de soleil.
Ont-ils besoin de nous autant que nous avons envie de les subir, l'incessante ritournelle de ses saltimbanques anonymes ? Qui sont-ils lorsqu'il n'y a plus personne pour les écouter ? Les écoute-t-on seulement ou les subit-on ? Il est vrai qu'en rentrant dans une voiture de train et en déblatérant leur discours tout-préparé, personne n'a souhaité leur présence ni demandé le programme, pourtant la liberté d'expression permet à ces précaires de s'exprimer, fussent-ils les stars de quinze minutes par jour ! Au bout de quelques années de galère, ils jouissent presque d'une carrière.
Qui sont-ils ? Que font-ils après et avant ? Comment en sont-ils arrivés là ? N'ont-ils jamais eu de vie active avant ? Un emploi, une voiture, des enfants, une maison, des impôts à payer...
Suis-je moi, normal de penser comme cela ou trop aveugle pour ne pas voir leur liberté ? Peut-être est-ce celà la vie après tout, la vraie vie !
Franck Schweitzer
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Par luukee1 le 1 Décembre 2013 à 00:46
Le Palais Omnisports de Paris Bercy a commencé sa métamorphose, après 27 années de bons et loyaux services d'évènements sportifs en concerts pharaoniques, faites place à BERCY ARENA 2015. Les travaux d'un montant annoncé de 100 millions d'euros débuteront au printemps 2014 pour une durée de 18 mois, la surface concernée s'étend à 80 000 m2. "une rénovation ambitieuse et un authentique lieu de vie" sont les termes optimistes employés par le site officiel.
Pourquoi rénover Bercy ? Afin de coller au marché de la concurrence et mettre l'appui sur une mise à jour nécessaire de la plateforme pour la péréniser sur les 27 prochaines années et plus.
Dans la continuité logique du plan "climat" il est question d'y construire des cellules photovoltaïques, un système de récupération des eaux d'arrosage, différentes structures décoratives externes et un accès direct souterrain par le métro.
Bercy côté concerts, passera par ailleurs à une capacité 21 000 places.
(c) bercy.fr (c) leparisien (c) paris.fr
informations recueillies par Franck Schweitzer
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Par luukee1 le 23 Octobre 2013 à 20:00
Le manoir de Paris est à la fois une attraction et un musée des horreurs. Ouvert en 2011, cette maison hanté s’étend sur 3 étages et propose à l’aide d’une vingtaine de comédiens grimés, de raconter les mystères et légendes de Paris, de « Quasimodo » au « fantôme de l’Opéra » en passant par « l’alchimiste » : 17 portraits sanguinolents à nous faire faire des cauchemars. Le parcours se fait à pied pendant 1h environ, vous aurez comme guide si je puis dire, des morts-vivants et autres créatures hystériques plus vrais que nature. L’entrée tourne autour des 20€ un peu cher mais parait que çà vaut le coup, une sortie entre amis à faire absolument.
Cette année pour Halloween le Manoir a ouvert son asile privatif au 3e étage avec sa galerie de nouveaux personnages à l’effigie de la superbe série tv « american horror story – asylum saison II» ; si les affaires tournent bien, il est question que le musée s’agrandissent de 1000 m2 supplémentaires.
LE MANOIR DE PARIS 18 rue du paradis - Paris 10e
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Par luukee1 le 16 Octobre 2013 à 03:08
PARIS FRISSONS ET PARIS COQUIN
L'événement est doublement d'actualité cette année, coïncidant avec l'esprit d'Halloween qui règne sur la seconde moitié du mois d'octobre et la 4e saison sanguinolante de The Walking Dead sur nos écrans plats. La Zombie Walk déferle sur Paris depuis trois années consécutives, samedi 12 octobre dernier on a pu voir un peu partout des anonymes traîner la patte de République à St-Paul, vêtu(e)s de haillons et superbement bien maquillés à faire frémir les plus récalcitrants à ce délire macabre. Pas si anonymes que cela, ils se connaissent au moins virtuellement puisque maintenant les rencontres se font essentiellement via le web, ce type de manifestation se passe le mot sur les réseaux sociaux tels que Facebook avec des infos distillés au compte-goutte afin de ménager le suspens et engendrer le maximum de morts-vivants à la fête.
Autre événement autre ambiance, beaucoup plus chaude celle-ci ! L'exposition « sex in the city II » qui se tient depuis le 5 octobre jusqu'au 20 Place de la Bastille. Sur un espace de 800m2 entièrement consacré à la bêbête, organisé avec la participation de Solidarité Sida, les curieux sont invités à mettre tout leur sens en éveil. Si vous pensez venir pour vous envoyer en l'air vous avez tout faux, ce n'est pas le salon de l'érotisme ; ici il est question de pédagogie, de fantaisie mais aussi de sérieux. Des thèmes autour de la prévention et du port de la capote, des explications concernant les IST/MST, une boutique de sex-toys, etc. On y vient entre amis pour une franche rigolade, en couple ou pourquoi pas en famille : L'expo est cependant déconseillée aux moins de 16 ans; c'est çà oui, compte là-dessus !! A quoi çà sert encore ce genre d'avertissement lorsqu'on sait qu'un jeune de 10 ans aujourd'hui a déjà tout vu sans tout comprendre certes, mais bon !
Franck Schweitzer
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Par luukee1 le 15 Octobre 2013 à 19:37
Le gratuit 20min révèle que les parisiens et franciliens souffriraient du « mal du pays » lorsqu’ils sont éloignés de force ou de fait de leur Capitale chérie. Se mettre au vert oui mais à quel prix. Il s’agit là d’une grosse tranche de la population active des 20-45 ans qui, ayant les habitudes d’un pays jacobien où tout est centralisé en un point, pas évident de se faire entendre administrativement, culturellement, judiciairement, etc vous m’avez compris. En cause principalement nous dit-on : un problème d’intégration, oui, le parisien s’intègre mal à tout ceux qui ne parlent pas et ne mangent comme lui. Pourtant l’autre c’est moi et de ce fait, je devrais pouvoir me reconnaître en mon semblable ou du moins essayer de l’apprendre, de le comprendre ; seulement voilà des barrières idéologiques du bobo titi au franchouillard relou il n’est pas aussi facile d’assumer cette France d’en bas. Cela se ressent encore plus à l’étranger lorsqu’on vous demande d’où vous venez et que vous dites « de <st1:personname productid="la France" w:st="on">la France</st1:personname> » vous êtes immédiatement assimilé à Paris et donc, tout les analogues qui en découlent : froid, fier, râleur, grande gueule, exigeant… La liste est longue. Le parisien vit dans sa bulle, je le remarque de plus en plus moi-même tout les jours. Il y a toujours ce rictus ponctué d’une petite phrase ironique autour de la campagne, de « ce que nous avons ici et que vous n’avez pas chez vous » et j’en passe.<o:p></o:p>
L’enquête de 20min montre également en filigrane la mauvaise foi de ceux qui ont étés interrogés à savoir sur les poncifs habituels (ya rien à faire après une certaine heure du soir, les magasins sont fermés le dimanche…)<o:p></o:p>
Pour mettre les choses au clair une bonne fois, il se trouve que oui c’est souvent vrai mais dans le même temps il est fort déconseillé de sortir seul à Paris après minuit et dans n’importe quel arrondissement sauf le 16e bien sûr où il n’y a rien non plus entre nous HAHA -à part les Jean-Charles de <st1:personname productid="la Renardière-les" w:st="on">la Renardière-les</st1:personname>-eaux qui sort son caniche- que vous soyez un homme et encore moins une femme car vos seuls compagnons de route seront les clochards, les toxicomanes, les prostitués avec ou sans leur mac et autres individus bizarres sinon excentriques qu’on aimera pas croiser même sur un boulevard en plein jour. Concernant le travail dominical, le débat politico-social est en plein effervescence depuis quelques mois, et la question est lançée dans la sphère depuis des années et l’on sait enfin que si (quand) la loi sera réellement et intégralement appliquée, elle le sera d’abord dans des villes tests comme Paris précisément. Parce qu’il y a cette tradition catholique du dimanche chômé car jour du Seigneur, et que les mentalités mettent du temps à s’adapter entre ceux qui veulent et ceux qui n’en démordront jamais, je crois sincèrement que sur des questions cruciales comme celle-ci il faut a tout prix éviter de mettre la charrue avant les bœufs, faire preuve de patience et de modestie car l’on connaît très bien qui sont les décideurs et qui sont les suiveurs, le fait de montrer du doigt la province comme on le fait, est d’autant plus méprisable qu’elle n’y est pour rien sur la question du pouvoir décisionnaire !
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Franck Schweitzer
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Par luukee1 le 18 Septembre 2013 à 00:2816 rue Michel COMTE à Paris IIIe arr.
Le premier bar à chats ouvrira ce samedi 21 septembre à Paris, ce concept qui peut sembler farfelu existe déjà au Japon, dont il est le pays précurseur, depuis une quinzaine d'années. En France aujourd'hui le projet voit le jour en plein coeur du marais. Plus de 60% des français aiment les chats, ce pourcentage à lui seul ne va pas légitimer l'ouverture d'un tel établissement mais avouons quand même que beaucoup de nos compatriotes adorent caliner ces boules de poils, ajoutez à cela, s'asseoir confortablement autour d'un café et d'un morceau de tarte, c'est tout le cocooning qu'on puisse demander, non ? Des études reconnaissent les vertus thérapeutiques et anti-stress du ronron d'un chat couché sur les genoux. Tout le décorum est approprié pour accueillir et faire cohabiter humains et animaux, l'ambiance cosy, consos bio...
Au 16 rue Michel Comte, il n'y aura que 9 ou 10 félins qui vivront, mangeront et dormiront sur place. Ils seront couverts par une mutuelle spécifique, un vétérinaire viendra faire une visite tout les trimestre. Il y aura notamment un espace hors-client où les chats pourront s'y reposer, chaque salarié devra toiletter un chat chacun et ce, tout les jours et pour ceux à juste titre qui se posent des questions concernant l'hygiène et la question sanitaire, l'accès aux cuisines leur seront totalement fermées, il est interdit de nourrir les félins, de les faire monter sur les tables, et interdit aux clients de les prendre dans les bras, ce sont les chats de leur propre chef à venir chercher les calins... ou pas !
Il n'est pas question cependant de faire n'importe quoi en ce lieu béni ; le client ne peux absolument pas y apporter son propre chat. La jeune propriétaire du concept rappelle notamment que ce n'est pas une aire de jeux et encore moins un zoo. Seule une consommation permettra aux clients de rester : « c'est avant tout un espace créé pour et autour du chat ».
sources : © lefigaro ; © europe1 ; © nouvelobs
mise à jour au 24.09 :
J'y suis allé et j'en suis revenu aussitôt ! Grosse affluence dès les premiers jours, impossible d'y pénétrer, l'établissement affiche complet. On vous encourage à réserver pour la prochaine fois, les recommandations et nettoyage de mains grâce à un produit spécial, faits systématiquement au sas l'entrée (oui, il y a un sas d'entrée !!) sont drastiques et peuvent refroidir mais hygiène oblige, je pense que c'est le minimum syndical qui est demandé pour qu'un tel établissement puisse rester ouvert et prospérer !
J'y retournerai quand tout celà se sera tassé et passé l'effet -mode- nouveauté !
Franck Schweitzer
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Par luukee1 le 18 Août 2013 à 16:07
Une langueur indescriptible s'est emparée de la Capitale depuis ce début Août, toute cette fourmilière qui a désertée Paris, çà en devient limite insupportable, comme quoi les roseaux pensants que nous sommes -hommes et femmes- ne pouvons vivre trop longtemps éloignés de nos semblables, avec nos différences et nos impairs qui nous ressemblent et nous rassemblent.
Tout est fermé, plus rien ne va, plus personne dans le métro, les trains, les magasins... çà repose évidemment mais je n'attends que çà : du bruit, des cris partout, tout le temps. J'attends avec une impatience incompréhensible klaxons et retour en fanfare de la foule, de cette houle que j'ai du mal à comprendre parfois et que je fuis souvent pour me retrouver au sein d'un cocon familier.
Vive Paris au mois d'août... ou pas !
Franck Schweitzer.
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Par luukee1 le 3 Août 2013 à 10:31
le jardin d'acclimatation
>> I N F O S P R A T I Q U E S
C'est dans quel coin de Paris ? En plein coeur du Bois de Boulogne
C'est ouvert d'avril à septembre de 10h à 19h // d'octobre à mars de 10h à 18h
Quel Métro ? Les Sablons, sortie 2, prendre la rue d'Orléans et continuez sur 150m
Bus 43 – 73 – 82 – PC – 174 - 244
Cà coûte combien ?
- gratuit pour les moins de trois ans et handicapés
- plein tarif 3€
- carnet de 10 entrées 26€
- tarif réduit : 1,50€ pour les demandeurs d'emplois, les seniors et les famille nombreuse (sauf w-e et jours fériés)
- abonnement annuel : plein tarif 60€ et tarif réduit 30€
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