billets d'humeur personnels
Une langueur indescriptible s'est emparée de la Capitale depuis ce début Août, toute cette fourmilière qui a désertée Paris, çà en devient limite insupportable, comme quoi les roseaux pensants que nous sommes -hommes et femmes- ne pouvons vivre trop longtemps éloignés de nos semblables, avec nos différences et nos impairs qui nous ressemblent et nous rassemblent.
Tout est fermé, plus rien ne va, plus personne dans le métro, les trains, les magasins... çà repose évidemment mais je n'attends que çà : du bruit, des cris partout, tout le temps. J'attends avec une impatience incompréhensible klaxons et retour en fanfare de la foule, de cette houle que j'ai du mal à comprendre parfois et que je fuis souvent pour me retrouver au sein d'un cocon familier.
Vive Paris au mois d'août... ou pas !
Franck Schweitzer.