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billets d'humeur personnels

lettre ouverte à tout(-es) les con(-nes)

 Vous les cons naissant, les cons innocents, les jeunes cons,

Qui, ne le niez pas, prenez les papas pour des cons.
Vous les cons âgés, les cons usagés, les vieux cons.
Qui, confessez-le, prenez les p'tits bleus pour des cons.
Méditez l'impartial message d'un qui balance entre deux âges.  
Le temps ne fait rien à l'affaire. Quand on est con, on est con!
Qu'on ait 20 ans, qu'on soit grand-père Quand on est con, on est con!
Entre vous plus de controverses, Cons caduques ou cons débutants.
Petits cons de la dernière averse Vieux cons des neiges d'antan
Georges Brassens, 1961
 
 
Vous, les donneuses de leçons, vous, les soit-disants ami(e)s qui n'y voyez que votre intérêt
Vous, qui passez sans me voir, sans me connaître, sans rien savoir
Vous qui me jugez sur un mot, un geste ou une décision
Je vous trouve bien peu de qualité humaine, de respectabilité et d'humilité
Alors on danse...
Combien de fois, combien de temps encore vous allez abuser de la confiance et de l'affection qu'on vous porte
Parce que ne vous y trompez pas, je vois clair dans votre jeu depuis le début
Je suis seul juge de vos travers, de vos mensonges et vos trahisons
Mais la roue tourne et tout se paie un jour
Alors on danse...
Je ne vous souhaite ni le mal ni la vengeance
Seul l'indifférence à votre égard compte à mes yeux, ma seule arme à votre cupidité
Seule la pitié que j'ai pour vous, justifie ma sérénité
Seule l'intelligence du silence me sauve de vos maux trop bas pour qu'ils me blessent
Alors la ronde commence, on danse, on rit, on fait illusion
Mais ne vous y trompez pas, je n'oublie rien de vos viles actions
Tout reste gravé, telle la marque du temps passé sur la pierre
Le bien triomphe toujours, le temps reste l'arme fidèle et suprême
Dans cette diatribe, une ronde enfantine, une musique
Souffrez que soit entendue ma plainte au-delà des mots et de la prose
Laissez-moi juste vous dire que J'accuse réception ; A Dieu, au diable les salauds
L'ironie me sauve, la seule qui résiste à votre triste manège
d'un mot, d'un seul :
Mort aux cons !
 
Franck Schweitzer
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