1200 personnes triées sur le volet ont étés conviés pour l'inauguration par Nicolas Sarkozy ce 11 mai ; parmi les personnalitées qui entourent le Président, Frédéric Mitterrand (ministre de la culture) et Michel Mercier (ministre de l'espace rural & de l'aménagement du territoire), après bon nombre d'autres personnes se sont vus ajoutées puis rayées de la liste, le choix a été difficile de vouloir faire venir tout le monde mais la Direction de Pompidou a promis que d'autres inaugurations allaient êtres organisées afin de satisfaire tout les intéressés ; aussi les maires du Quadropôle (Trèves, Sarrebruck et Luxembourg) n'ont pas pu être de la partie pour cette première visite officielle, certaines décisions concernant le nom des uns et des autres avaient étés commandé par Metz et modifié par l'Elysée.
Concernant les mesures de sécurité, celles-ci ont étés draconiennes et on frôle la paranoïa de l'omniprésident : CRS, gendarmes et policiers, un quartier totalement bouclé une bonne partie de la journée de ce mardi 11 mai 2010. il y eut même des tireurs d'élite du GIPN postés sur le toit, équipés de jumelles ils ont scrutés la foule à la recherche de comportements suspects.
“The place to be” plus de 500 journalistes du monde entier ont découvert en avant-première “chefs-d'oeuvre ?” l'expo inaugurale ; un coup de pub extraordinaire pour la ville et son nouveau musée ! Selon l'attachée de presse en chef de Pompidou, Claudine Colin “les différentes forces du projet sont d'une part la décentralisation d'un grand établissement national culturel, ensuite les 800 oeuvres rassemblées, enfin l'architecture même du musée” à l'extérieur comme à l'intérieur. Finalement tout les passionnés d'art y trouvent son compte.
Au bras de Nicolas Sarkozy on pensait voir Carlita, eh bien non c'est l'ancienne première dame de France Bernadette Chirac qui l'accompagnait, aux côtés de Jack Lang, Frédéric Mitterrand, J-Jacques Aillagon, Edouard Balladur, Nadine Morano, Jacques Toubon, Renaud Donnedieu de Vabres, le Professeur Alain Pompidou (fils de), et Madame Marisa Bruni-Tedeschi, la mère de Carla.
Une visite éclair d'une demi-heure montre en main dans la Grande Nef, la galerie 2 et 3 (ayant soigneusement zappé la galerie 1) le Président prononce son discours devant un pareterre de politiques, d'éditeurs, d'artistes et de journalistes venus de tout horizons. Il a commencé par préciser que ce projet est “une renaissance pour la Lorraine”, la région ayant beaucoup souffert sur des sujets tels que le militaire, les restructurations. “ce musée est un acte culturel fort et un élément d'une politique stratégique de développement économique.” il termine en rendant hommage à l'ancien maire de Metz, Jean-Marie Rausch et “rendre à César ce qui est à César” il souhaite par ailleurs que “Metz devienne une Capitale Internationale”.
Laissons de côté les critiques pessimistes du style “c'est trop grand, trop petit, cher à entretenir, mal situé” ou d'autres encore qui ne croient pas à ce projet ou encore qui se prêtent à des jeux de mots limites quant au toit en forme de champignon.../... Pompidou est vivant, c'est çà qui compte et ce n'est qu'un début !
Informations rassemblées en synthèse par Frank Schweiter.
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