Nostalgiques ? sitcom - les filles d'a côté

Le quotidien rocambolesque d'un groupe de trentenaires et voisins de palier d’un immeuble bourgeois. Deux colocs et amis, Marc pseudo-écrivain au chômage et Daniel séducteur australien et photographe de mode ; ils font la connaissance de trois jeunes femmes divorcées et mamans pour certaines, Claire, Fanny et Magalie. Leur quotidien est partagé entre leur appartement respectif et la salle de sport dont s’occupe Gérard, bodybuildingé et très efféminé : Il y a aussi Mme Bellefeuille la voisine collante et tue-l’amour qui n’a d’yeux que pour Marc ; Mr Laplace propriétaire de l’immeuble omnipotent au possible ; Mme Pichardeau la bourg’ fofolle… 

Lancée dans la foulée des premiers succès d'audience de Premiers Baisers et Hélène et les Garçons, Les Filles d'à côté se distingue par le fait qu'elle met en scène des trentenaires (incarnés pour la plupart par des comédiens professionnels) et qu'elle vise clairement une cible plus adulte ; mise à part l’aspect lisse et édulcoré des dialogues sans grossièretés et des lieux communs -ou des lieux tout court d’ailleurs- cette série se regarde comme une série actuelle sans nostalgie ni sentiment de gêne. 

Il est même question d’un reboot, dont les premiers scenariis dorment dans les tiroirs de J-L A Productions. J’imagine mal comment c’est possible ; Dan Simkovitch et Thierry Redler étant décédés, Gérard Vives a refusé l’idée… 

Anecdotes : 

Beaucoup de rumeurs dépeignent JLAzoulay comme un producteur tyrannique et vil ; c’est ainsi que lorsque les comédiennes incarnant Magali et Fanny quittèrent la série brutalement après des divergences artistiques ou syndicalistes, il se vengea sur leur personnage en réécrivant l’épisode où elles n’apparaissaient plus en des termes peu flatteurs. De même pour la comédienne Dan Simkovitch quand elle voulu se mettre en accident du travail, soit elle venait sur le tournage la jambe dans le plâtre, soit son personnage disparaissait du générique. 

Vincent Latorre est le fils de Martine Latorre, l’une des deux choristes de Dorothée sur scène et dans le Club Dorothée 

Les idées émanant de JLAzoulay sont souvent de mauvais goût ; le personnage de Mme Bellefeuille est obèse et ingrate de visage, alors que son patronyme reflète plutôt la lègèreté et la beauté ; le nom de jeune fille de Claire est « Beaunichon » alors que le patronyme de Gérard qui tient le rôle d’un gay, est Nacutel (anagramme de t’encula)