Un an après, pour les autres présidents concernant les promesses non tenues ou celles en cours... une constante chez nos dirigeants de la Ve République.

François Hollande en matière économique ne pourra pas faire de miracles, tenaillé entre les exigences de Bruxelles et des gros actionnaires. Les deux principales d'ores et déjà effectuées sont le mariage gay et la banque publique d'investissement. Il n'ose pas s'engager dans les grandes réformes économico-politiques nécessaires au pays. Il trépigne, fait du surplace et multiplie les conférences, ce qui fait les bonnes affaires de l'opposition et notamment du FN. Contesté jusque dans son propre camp, il a pourtant un sens du devoir et des responsabilitées plus appuyés que son prédécesseur, quelques analystes nous disent qu'il sait très bien ce qu'il fait, qu'inconsciemment les français ont encore l'habitude de Nicolas Sarkozy qui avait tendance à précipiter les choses au risque de choquer les conventions. A François Hollande on ne pourra jamais lui reprocher d'enfumage et de formules dites commerciales et psychologiques destinées à flatter l'ego du peuple en lui promettant monts et merveilles, lui, c'est un Président normal avec ses forces et ses faiblesses, qui n'hésite pas à dire quand çà ne va pas et que certaines choses ne peuvent pas changer en un claquement de doigts, qu'il faudra du temps, etc.

Un chômage à 0% çà n'existe qu'en dictature qu'on se le dise ! A droite comme à gauche ou même au centre, un candidat à la présidentielle, peu importe son programme aussi louable ou contestable soit-il, qui dit pouvoir panser toutes les plaies et proposer du travail pour tout le monde, est un menteur car c'est tout à fait absurde. Non pas qu'ils ne peuvent pas inverser la courbe du chômage, ces messieurs ne le souhaitent tout simplement pas car oui, ils en ont les moyens mais si une telle chose devrait se concrétiser, cela entraînerait un bouleversement social dangereux.

Evènements et affaires en tout genres sont venus court-circuiter le train-train de la majorité mais aussi de l'opposition, lorsque le français moyen pense qu'un Président normal puisse faire les choses normalement, il est aussitôt rattrappé par les aléas de la vie que personne ne contrôle totalement. Cependant dans certains dossiers dramatiques, je pense sincèrement que la gauche a consciemment repris à son avantage certains faits divers pour les instrumentaliser à sa guise et ainsi manipuler l'opinion publique. Par exemple l'utilisation du décès, suite à une rixe entre les deux extrêmes, du jeune Méric en est devenu un symbole, à force de lavage de cerveau médiatico-politique typique du communisme. Ce décès donne une légitimité toute faite au gouvernement pour faire la chasse aux sorcières en interdisant ces groupuscules d'extrême-droite mais çà n'aura d'efficacité seulement si ces derniers ne puissent pas se reformer avec un autre visage. La violence n'est pas à géométrie variable, le groupe antifa n'est pas moins violent que 3e voie ou que les jnr ; le même type d'affiche aux phrases chocs, la même typographie au niveau des logos ainsi que les mêmes couleurs (rouge, noir et blanc). Dans les affaires qui plombent la gauche, le scandale Cahuzac que je considère comme un non-scandale car ce serait faire l'autruche que de penser un instant qu'aucun grand homme de pouvoir n'ai jamais (avant Cahuzac) voulu cacher de l'argent aux impôts en le dissimulant dans un paradis fiscal. En tout cas, cette affaire-ci aura au moins servie de leçon à toutes celles et ceux qui voudrait suivre la même pente glissante, cette affaire a conduit le gouvernement à demander une totale transparence dans la gestion financière de tout les politiques et effectivement pendant que l'on parle de cela, on ne parle pas du reste ; chômage, précarité, pouvoir d'achat... Pendant ce temps à l'Elysée, on punit et on limoge à tout va !

On accuse depuis des mois François Hollande de défaire ce que son prédecesseur à mis en place et qui a ruiné le pays, et si au passage la gauche peut enquiquiner la droite avec cette histoire de financement de la campagne présidentielle de 2007, c'est uniquement dans le but stratégique de neutraliser l'ancien chef UMP d'ici 2017 ; l'UMP ainsi non-dédommagée, le seule solution serait-elle l'association de la droite modérée et du centre pour devenir une réelle et nouvelle dynamique d'union nationale ?

Au plus bas dans les sondages, pas en phase avec le peuple, un manque de clarté et de prise de décisions, François Hollande a bien du mal à faire passer sa politique mais il n'a pas l'air de s'en soucier, a-t-il raison ? Son bilan parlera de lui-même d'ici 3 ans et demi, en attendant la colère gronde un peu partout. Il faut cependant que la presse unilatéralement fasse un effort elle-aussi en disant les choses telles qu'elles doivent êtres dites ; que le pire de la crise est derrière nous ! La liberté de la presse ne doit pas devenir un étendard politique porté à tout-va à chaque fois qu'on égratigne un peu ses responsables, tout comme elle n'est pas intouchable et je ne suis pas pour autant un dictateur en puissance si je l'accuse de telle chose ou si je critique son (non-)sens de l'éthique. La responsabilité et sa remise en cause en voilà un bon sujet qui fâche ; parce que oui, la presse française aujourd'hui c'est un peu de sa faute aussi si le FN et le climat d'intolérance règne dans le pays. Les français sont manipulables on le sait maintenant, lorsqu'on écrit que le ciel est vert, les gens même s'ils ont un doute préfèrent le croire parce que çà les arrangent de croire que le ciel est de cette couleur et que c'est sans doute là aussi la faute du gouvernement s'il n'est pas bleu. Bref !

En ce qui concerne les questions de fond, quelles sont les promesses tenues par le PS :

la garantie du livret A supérieur à l'inflation ;

la réforme des tarifications des hôpitaux ;

l'encadrement les dépassements d'honoraires et la baisse du prix de médicaments ;

retirer les troupes d'Afganistan fin 2012

en cours ou en passe d'être fait :

fusionner l'impôt sur le revenu et la csg ;

la retraite à 60 ans ;

l'assistance médicalisée en fin de vie ;

la lutte contre la précarité au travail ;

l'intégration du handicap dans chaque loi ;

favoriser les énergies renouvelables ;

la loi sur le non-cumul des mandats si chère aux socialistes, etc etc

Finalement qu'attend-on du socialisme ? Sur l'économie et sur la politique internationale, ils sont mauvais c'est un secret pour personne. On attends les socialistes sur les grands chantiers du social et du sociétal car c'est l'intérêt même de l'idéologie qui est la leur, c'est là où ils réussissent réellement, çà fait plus d'un siècle que c'est comme cela et leurs adversaires, même les plus farouches, profitent bien de la sécurité sociale par exemple, comme tout les autres français, mais on préfèrera toujours voir le grain de poussière sur le sol plutôt que d'admettre que les 99% de la pièce ont été nettoyés ; l'homme dans son ensemble ne descends pas du sage, mais bien du singe !

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