• C'koidoncomnom ? (partie 5 et dernière)

    c'est avec cette 5e et dernière partie des noms de rues, places... de Metz que j'achève mes recherches. La liste n'est évidemment pas exhaustive ; beaucoup d'autres noms curieux, originaux ou farfelus existent et font la capitale de la Lorraine. J'ai voulu présenter ici les plus emblématiques de ces noms et les plus facilement disponibles. Toutes références proviennent en grande partie d'Internet (wikipedia entre-autre) 

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    pont Faidherbe : Louis Léon César Faidherbe, régulièrement appelé Léon Faidherbe, né le 3 juin 1818 à Lille et mort le 28 septembre 1889 à Paris, est un militaire, administrateur colonial et homme politique français. Il commanda l'armée du Nord pendant la guerre franco-prussienne de 1870-1871 et fut élu député puis sénateur du Nord à partir de 1871.

     

    rue de la ferme de St-Ladre : Saint Ladre, Nom vulgaire donné à Lazare, de la parabole évangélique, souvent confondu avec saint Lazare ; 

     

    rue des incarcérés d’Ehrenbreitstein : La forteresse d'Ehrenbreitstein se trouve sur le rocher du même nom, 118 mètres au-dessus du Rhin à son confluent avec la Moselle, en face de la ville allemande de Coblence. Si le lieu est occupé depuis très longtemps en raison de sa position stratégique, les fortifications actuelles datent du xixe siècle. Elles comptent parmi les plus puissantes et les mieux conservées en Allemagne. 

     

    Rue des intendants J/E Joba : Joseph Ernest Joba (1836 - 1900) est un intendant militaire français. Il fut directeur du service de l’intendance du 3e corps d’armée sous la IIIe République. Il fit campagne en Afrique, de 1866 à 1868. Au cours du siège de Metz, il fait fonction d’adjoint à l’intendance militaire. Il est promu intendant le 22 décembre 1890. 

     

    rue des malgré nous : L'expression « malgré-nous » désigne les Alsaciens et Mosellans incorporés de force dans la Wehrmacht durant la Seconde Guerre mondiale (armée de terre, de l’air, marine ou encore dans la waffen ss). Les femmes incorporées dans les organisations nazies ont a été désignées les malgré-elles.

     

    rue des minimes : L'ordre des Minimes fut un groupe de religieux né à Toulouse en 1493 et dissous en 1790.

     

    Rue des potiers d’étain : Le métier de potier d’étain se développa au cours du xiiie siècle, avec le remplacement progressif de la poterie de terre et des ustensiles en bois tourné par de la vaisselle métallique. La tâche principale de potier d'étain consistait à écrouir au marteau l’étain coulé en feuilles. Le déclin de cette profession s’amorça avec l’essor de la faïence. 

     

    rue de puymaigre : Théodore-Joseph Boudet de Puymaigre (1816-1901) est un homme de lettres français du xixe siècle. Il est l'auteur d’une 20aine d’ouvrages, notamment des Chants populaires recueillis dans le pays messin 

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  • C'koidoncomnom ? (partie 4)

    Rue amalaire : Amalaire de Metz né en 775 et mort en 850 à Metz, il fut un moine bénédictin puis archevêque de Trèves. Figure de la Renaissance carolingienne, connu pour sa participation à l’évolution de la liturgie. 

     

    Rue ancillon : Charles Ancillon fut un historien ne à Metz et mort à Berlin (1659-1715) ; de confession protestante il devient avocat au barreau, a beaucoup plaidé en faveur de protestants ; il devient par la suite membre de l’Académie de Berlin et publie divers ouvrages.

     

    Rue ardant du pic : Charles Jean-Jacques Joseph Ardant du Picq né en 1821 à Périgueux et mort en 1870 à Metz. Il fut colonel et théoricien-militaire.

     

    rue de l’argonne : L'Argonne est une région naturelle qui chevauche les départements de la Marne, des Ardennes et de la Meuse, elle est connue pour trois évènements, notamment la Bataille de Valmy en 1792.

    C'koidoncomnom ? (partie 4)

    rue auriscote de lazarque : Ernest Auricoste de Lazarque du Montaut, né à Metz le 2 septembre 1829 et mort à Retonfey le 26 avril 1894, est un gastronome français, historien et folkloriste du pays messin.

     

    rue Dalès : Jean-Baptiste Dalès né à Strasbourg en 1802 mort à Paris en 1857. Il fut chansonnier et poète.

     

    Rue du docteur Raphael de Westphalen : né et mort à Metz (1873-1949) il fut médecin et folkloriste mosellan. L’exercice de son métier le conduit à s'intéresser aux coutumes, croyances, arts, artisanat et traditions populaires… Ses recherches lui permirent de rassembler un important matériel ethnographique et de publier en 1934, le Petit Dictionnaire des Traditions populaires messines. Membre titulaire de l'Académie nationale de Metz et membre d'honneur de l'Institut Grand-ducal de Luxembourg, il fonde, en 1937, le Cercle folklorique de Metz.

     

    Rue Dupont des loges : Paul Georges Marie Dupont des Loges, né à Rennes en 1804 et mort à Metz en 1886, ecclésiastique et homme politique, il fut évêque de Metz et député au Reichstag au xixe siècle. 

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  • Rues du grand-wad ; du wad-bouton et du wad-billy

    Il existe à Metz trois rues avec ce mystérieux « wad ». Mais qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ? Il s’agit en fait d’un mot en vieux langage messin signifiant « le gué », ces passages où l’on peut traverser les cours d’eau à pied, à dos d’animal, ou avec l’aide d’un véhicule. Ils sont aménagés par les hommes sous forme de chaussées immergées, sans pont, et permettent le passage de personnes ou de marchandises.

     

    Rue de la baue : en patois messin, « baue » signifie fosse. L’étroite ruelle à arcs-boutants conduisaient à l’ancien cimetière et sacristie de St-Maximin.

     

    Rue de castelnau : Édouard de Castelnau (1851-1944) était un général d'armée français, commandant de groupe d'armées et chef d'État-Major des armées durant la Première Guerre mondiale. Pendant la Seconde Guerre mondiale, opposé au maréchal Pétain et au régime de Vichy, il soutient la Résistance. 

     

    Rue des cent jours : Période de l'histoire de France comprise entre le retour en France de l'empereur Napoléon Ier et la dissolution de la Commission Napoléon II le 7 juillet 1815.

    C'koidoncomnom ? (partie 3)

     

    Rue du coëtlosquet : Petit-fils d'un Maréchal des camps et armées du Roy originaire de Bretagne, Joseph Charles "Maurice" Du Coëtlosquet naît à Metz, en Moselle, le 1er avril 1836. Il participe à la bataille de Gravelotte, en tant qu’ambulancier brancardier. Le vicomte du Coëtlosquet consacra une grande partie de sa fortune aux œuvres de charité de la cité messine. Neveu du député Charles-Paul du Coëtlosquet. La ville de Metz lui rendit hommage en 19194. Son épouse fait construire le château de Mercy, après son décès.

     

    rue sente a my : signifie le sentier du milieu en patois

     

    rue sur le gué : Un gué est un endroit où l'on peut traverser un cours d'eau à pied, à dos d'animal ou en véhicule, sans s'embourber ni être emporté par le courant. 

     

    Rue de la petite woëvre : La woëvre est une région de Lorraine au sol argileux délimité par les côtes de la Meuse et de la forêt de Haye.

     

    C'koidoncomnom ? (partie 3)

     

    rue terquem : Olry Terquem, né à Metz le 16 juin 1782 et mort le 6 mai 1862 dans le 14e arrondissement de Paris1, est un mathématicien et polémiste français. Il est également le précurseur d'un judaïsme libéral et réformiste en France.

     

    impasse tessie du motay : Cyprien Tessié du Motay , né le 6 mars 1818 à Angers (Maine-et-Loire)N 1 et mort le 6 juin 1880 à New York (États-Unis) est un chimiste français auteur de nombreux brevets, inventeur entre autres de la phototypie. de simple tirage de photographies, passe au rang de procédé d’impression. Elle sert à imprimer la quasi-totalité des cartes postales jusqu’aux années 1930 et au-delà. Pendant ces années de collaboration avec le peintre-verrier Charles-Raphaël Maréchal, Tessié du Motay réside à Metz

     

    rue de la tête d’or : légende selon laquelle un trésor avec une tête du Christ en or faisant partie du butin, avait été enfoui par des barbares, là où aujourd’hui sied le Parc de la tête d’or à Lyon.

     

    Rues de la tour aux rats ; du trou aux serpents ; du trou de lièvre

    Pour celles-ci je vous invite à faire vos proches recherches, parce que moi j’ai rien trouvé ! ya pas de raison que je sois le seul à bosser ici, non mais !

     

     

     

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    Le pont Amos

    Construit en 1906 pour lier Montigny-les-Metz et le Sablon. Le pont a été surélevé 45 ans pour permettre l'électrification des lignes du chemin de fer. Son nom fait référence à la brasserie située à proximité, aujourd'hui disparue.

     

     

    arènes

    Impasse aux Arènes

    Ancien sentier du Sablon est transformé en cul de sac par la création des voies ferrées en 1907.

     

    Place Mazelle

    Son nom proviendrait du mot latin Macellum qui veut dire « marché ». Du Moyen Âge jusqu’au milieu du XXe siècle, la place est le lieu où se tiennent les marchés aux bestiaux, ils peuvent boire dans la Seille.

     

     

    artilleur

    Allée de l'artilleur de Metz

    Aujourd’hui, le personnage de l’artilleur de Metz est resté dans les mémoires de sa ville mais aussi dans celles de toute la France à travers une réputation de remarquables soldats, le souvenir des artilleurs de Metz s’est perpétué ainsi jusqu’à aujourd’hui, discrètement mais sûrement : Deux exemples à remarquer : un bas-relief au pied d’une tour de la porte des Allemands et une chanson paillarde

     

    en Fournirue

    Un poème du 14è siècle nous apprend que Fournirue était une des rues les mieux fournies en objets destinés à l’usage guerrier. Fournirue s'écrivait de plusieurs façons : Feirneru, Forneirue, Fornelrue, Fornerue, Fornirue, Freney-Ruwe, Freineyruwe...

     

    en Jurue

    Contraction de Jupiter-rue, cette voie conduisait en effet au temple gallo-romain de Jupiter qui, selon la tradition, dressait ses magnifiques colonnades à l’emplacement actuel de la place Sainte-Croix.

     

    En Nexirue

    Dérivé du mot latin Nexere ou Nexare, qui signifie faire mourir ou donner la mort. Entre cette rue et celle des Clercs existait jadis une petite place où se faisaient les exécutions criminelles.

     

     

    Square

    Square paille-maille

    mot vieilli servant à désigner le jeu du mail ou maillet, situé dans les jardins bordant l'actuelle rue Belle Isle (ancienne rue du Mail). Pour y jouer on se servait d'une palette.

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  • article de décembre 2012 ; rubrique réorganisée et mise à jour en Mai 2022 

    C'koidoncomnom ? (partie I)

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    amphitheatre

    L'avenue de l'Amphithéatre ; nommée rue de la Douane en 1904, elle porte sa dénomination actuelle depuis 1932. Elle la doit au grand amphithéâtre romain dont on découvrit les substructions en 1903, lors de la construction de la gare de marchandises. Les différents sièges de la ville et surtout son utilisation comme carrière de pierres en firent disparaître les derniers débris visibles.

     

     

    Maisons-aux-Arcades

    La place Coislin occupait exactement l’emplacement du Champ-à-Seille médiéval, entouré de maisons à arcades. A l'époque, les nombreux militaires dont la ville regorgeait logeaient chez l’habitant. Cependant l’entrée à toute heure du jour ou de la nuit, à grands bruits de bottes d’hommes frustes et grossiers, l’irruption brutale de soudards dans l’intimité de femmes et de jeunes filles... rendaient un tel fardeau souvent intolérable. C’est alors que, touché par les doléances de ses diocésains, Mgr de Coislin entreprit à ses frais la construction de vastes casernes.

     

    Place d'Armes anciennement place du grand Moutier, place devant la grande Eglise, place de la Loi, dont le nom est encore gravé dans la pierre sur la façade de l’hôtel de ville. En 1806, elle fut nommée place Napoléon. En 1870 elle devint la place d’Armes à cause des nombreuses prises d’armes qui s’y déroulaient. Les façades de l’hôtel de ville et de l’ancien corps de garde renvoyèrent bien souvent l’écho des clairons et des tambours de nombreuses musiques militaires.

     

     

    abreuvoir

    La place de l'abreuvoir tient son nom de l’ancien abreuvoir de la Seille, on y menait les chevaux boire et se baigner. A la fin du 14è siècle, le fond fut pavé de pierres. En 1756 il subit une complète restauration, mais on diminua son étendue. Un procès-verbal de visite établit la suppression de l’abreuvoir par la suite. Mais cette disparition ne se réalisa qu’un siècle plus tard et par la force des choses lors du comblement de la Seille en 1905-1906.

     

    Rue du 16e bataillon de chasseurs à pieds : Unité d'infanterie de l'Armée de terre française. Dernier représentant des sept bataillons de chasseurs mécanisés inscrits à l'ordre de bataille.  formé à Grenoble le 15 janvier 1854 ; il ne dispose pas de drapeau ni de devise à proprement parlé.

    C'koidoncomnom ? (partie I)

     

     

    Rue du 6 mai 1956 : (ou le 8 mai) Date à laquelle Le gouvernement français décide le rappel de 50 000 réservistes. L’ensemble des troupes françaises en Algérie passe à 380 000 hommes.

     

    Rue du 30e dragon : Le 30e régiment de dragons (ou 30e RD), est une unité de cavalerie de l'armée françaisecréé sous le Premier Empire à partir du 12e régiment de hussards (corps de hussards volontaires pendant la Révolution française). Dissoute en 2000 pour la 4e fois de son histoire.

    C'koidoncomnom ? (partie I)

     

     

    Rue des allemands : Elle doit son nom aux frères hospitaliers de Notre-Dame des Allemands. Elle s'appela d'abord rue de l'Hôpital-des-Allemands, ensuite, par abréviation rue des Allemands. L'ordre des chevaliers teutoniques, fondé en Palestine en 1190, se répandit bientôt en Europe. En 1216, il s'installe à Coblence. L'an 1222 voit les chevaliers arriver à Sarrebourg, puis en 1227 à Sarrebrück.

     

    Rue d’Asfeld : La rue porte le nom de Claude-François Bidal, marquis d'Asfeld, maréchal de France. Elle fut formée, pour la plus grande partie, en 1740, sur l'emplacement des murs du rempart et des fossés établis de ce côté de la ville.

     

    Rue des Augustins : Primitivement, c'était le passage du Cerisier, à cause, parait-il, d'un cerisier qui se dressait à son entrée, du côté de la place Saint-Nicolas. Les Augustins s'établirent à Metz vers 1260. La rue ne prit son nom actuel que vers 1740, lorsque les Augustins agrandirent leur couvent et pratiquèrent une entrée de ce côté. Autrefois, appelé le passage du Cerisier du fait d'un cerisier qui se dressait à l’entrée de la rue, aux abords de la place Saint-Nicolas.

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