• l'anti-facebook est-il arrivé ?

     

     

     Le concept se résume à un slogan vendeur : Diaspora est « le réseau social respectueux de la vie privée, contrôlé individuellement, paramétrable et open source. »  En clair, il permettra à qui veut d'héberger son profil sur un serveur personnel et de crypter les données qu'il échangera avec ses « amis ». L'idée a germé dans l'esprit de quatre étudiants américains lorsque, il y a quelques mois, Facebook a été attaqué de toute part sur ses failles en matière de protection des données personnelles. Sur le blog JoinDiaspora.com, l'équipe annonce qu'une version Alpha accessible aux internautes lambda sera disponible en octobre.

    A quoi ressemble(ra) Diaspora ?

    A en croire les images révélées sur le blog du futur réseau, Diaspora ne devrait pas désorienter les habitués de Facebook. Même organisation, même codes... On note simplement que le gris a remplacé le bleu et que l'ensemble est plus épuré que la machine de Mark Zuckerberg. Côté fonctionnalités aussi, Diaspora reprend les fondamentaux de Facebook : il est aujourd'hui possible de devenir ami (« dude » dans le langage Diaspora) avec n'importe quel internaute, de publier des statuts ou encore de partager photos et albums « presque en temps réel ».

    Diaspora peut-il faire de l'ombre à Facebook ?

    Certes, la promesse de Diaspora est belle. Mais le marché des réseaux de sociabilisation est captif et, par définition, l'intérêt d'un réseau social est de pouvoir y retrouver ses amis ou connaissances. Et lorsqu'on est déjà inscrit sur Facebook et Twitter, qu'on a parfois déjà plusieurs adresse email, devoir s'inscrire sur une nouvelle plateforme risque d'en décourager plus d'un.

     

    Selon l'analyste américain Nate Elliott, interviewé par BBCNews, pas évident donc que Diaspora puisse faire le poids face au demi-milliard d'utilisateurs de Facebook. En revanche, selon lui, il pourrait avoir le mérite de faire avancer Facebook sur sa plus grosse faille : la fameuse proctection des données personnelles. « Facebook a toujours su reconnaître ce qui était bon chez ses concurrents et utiliser les meilleures caractéristiques », explique l'annalyste. Quoi qu'il arrive, avant d'être tout à fait opérationnel, Diaspora doit travailler sur de gros chantiers : parmi ceux cités, la traduction et l'amélioration de la portabilité des données (qui permet de gérer soi-même ses données personnelles, de les transporter d'un système à un autre et de les partager entre plusieurs systèmes).

     

    Enfin, dossier essentiel : l'intégration à Facebook, qui permettra, par exemple, d'avoir accès à la liste de ses «amis» du réseau social. En attendant de savoir si le succès sera au rendez-vous, les créateurs peuvent déjà se targuer d'avoir suscité un certain emballement. À l'annonce du projet, l'appel de fonds de ces étudiants sur Kickstater.com a été entendu par plus de 6.500 personnes qui ont en tout versé plus de 200.000 dollars. Ironie de l'histoire : le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg lui-même a mis la main à son porte-monnaie bien garni.

     

    Copié-collé à partir d'un article vu sur le web / source anonyme

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