Alors que J-Luc Mélenchon et ses amis « très à gauche », décrédibilisent totalement leur projet politique au travers des voix de Clémentine Autain (dont il ne manque que le H) et de Sandrine Rousseau (moins dans la poésie que dans la diarrhée verbale) notamment, dans des démonstrations autant outrageantes que pathétiques, Marine Le Pen et ses amis très « adroit(e)s » sic ! avance à pas feutrés tout sourire et une sérénité affichée car l’arbre du nationalisme porte ses fruits mine de rien. Adoubé par nos voisins européens dont les partis d’extrême-droite ont déjà un pied voire les deux aux plus hautes marches du pouvoir régalien ; leur projet autoritariste et clivant s’organise dans l’ombre, y compris des actions violentes réelles, non fantasmées (les néo-monarchistes d’Action Française ou encore Civitas, même ces derniers sont en passe d’être dissous).

On dénombre une dizaine de groupuscule identitaires et patriotes sur les réseaux sociaux, plateformes en tout genre et même dans les médias traditionnels avec des actions ou des projets délirants qui font froid dans le dos (empoisonner les rayons hallal, terroriser des populations arabes et juives, s’entrainer en forêt à la kalash dans le but de faire un putsch à grande envergure) ; Cnews a été accusé récemment d’être une chaîne qui vire à droite, en ayant promut largement le candidat-polémiste Zemmour, les équipes de Cyril Hanouna donnent de vertigineuses heures d’antenne à des personnalités telles que Messinah ou Bardella sous contrôle des milliardaires dirigeants de grands groupes, etc. finalement communisme et nationalisme se rejoignent sur un point : mettre en place petit à petit un état totalitaire, l’un par une anarchie révolutionnaire et violente amenant la société au chaos, l’autre par un retour à l’ordre moral et à l’ordre tout court amenant la société vers quelque chose d’encore assez flou empreint de nationalisme nostalgique des années Pétain avec le retour à des valeurs fondamentalement patriarcale, blanche et catholique intégriste. Il y aurait une cinquantaine de néonazis dans l’armée française ; mais aussi dans la police et certains militaires retraités en sous-marin.

Plutôt que de penser à leur carrière personnelle et à leur réélection, si les politiques des gouvernements successifs depuis 50 ans pensaient davantage à comment redresser l’économie du pays, nous n’en serions pas là ; nous n’aurions pas un nationalisme aussi fort et un néo-communisme nauséabond à multiples visages telle l’hydre, tous deux sont toxiques et néfastes pour n’importe quelle démocratie.

Par ailleurs comment réguler la violence des mots et des actes sur le sol français ? A défaut d’avoir des solutions aux problèmes de violence, le RN pose un questionnement qui tient la route ; si la réponse judiciaire et pénale n’est pas aussi forte et dissuasive que les actes criminels commis (trafic de stupéfiants, agressions sexuelles, attentats...), les coupables reconnus de ces mêmes actes se sentent invincibles, à juste titre, puisque appréhendés, enfermés -un peu- puis relâché -souvent- : Le cercle vicieux est sans fin et le risque de récidive sans limite.

A problématique radicale, solution radicale ?

Le processus de « décivilisation » prôné par Emmanuel Macron a été analysé par Florence B-Blacker (anthropologue au CNRS) & Boualem Sansal (écrivain) dans Le figaro magazine de juillet dernier : « Nous avons sur le sol français des individus qui veulent imposer une autre civilité. Si l’on intervient pas nous allons perdre ce qui nous constitue. » Certaines belles âmes de la bien-pensance – à gauche notamment- vous diront que c’est scandaleux, clivant, etc. Le fait est que nous rencontrons bien ce problème en France, et qu’à argumenter sereinement cette question de manière pragmatique sans passions ni affect, ce n’est pas du racisme c’est du bon sens et de la lucidité.

Depuis les attentats de l’hyper casher, de Charlie Hebdo, et du meurtre atroce de Samuel Patty.. qu’à mis en place nos politiques pour remédier au problème ? Le « fonds Marianne ». Porté par l’ancienne ministre Marlène Schiappa, ah oui on s’en souvient, grosse réussite en effet : Une  information judiciaire pour « détournement de fonds », « abus de confiance », et « prise illégale d'intérêts » a été menée par le parquet national financier en 2023. Un pur scandale d’état.

Pierre Brochand (ex directeur général de la DGSE) quant à lui et toujours au Figaro magazine pense que « Les émeutes sont de violence polymorphe : d’abord métapolitique (tout ce qui représente l’état et la France), utilitaire (pillage d’envergure) et gratuite (vandalisme nihiliste). Le rôle principal réseaux sociaux encouragent et multiplient les appels à la violence au travers de posts et de vidéos propagandistes. Il pense notamment que « vu du monde, la France a perdu sa flamme tricolore ; Afrique et Maghreb dont sont issus la plupart des jeunes délinquants rient sous cape à l’ex-colonisateur ; nous sommes « l’homme malade du vieux continent » nous sommes vu comme un état qui ne tient plus son territoire, n’est plus crédible ni même audible sur la scène internationale. C’est pourquoi mon conseil à nos dirigeants serait de remettre de l’ordre à l’intérieur ».

En résumé,

Mélenchon : Silencieux pompier pyromane qui laisse faire, ne condamne pas les émeutes mais dénonce à grands cris les dites ‘violences’ policières ;

Le Pen : Tout autant silencieuse en mode « je vous avez prévenus » et qui prépare son arrivée en grandes pompes au pouvoir, les précédents et actuels dirigeants lui font un pont d’or, épaulée par ses voisins européens déjà en place : Méloni, Orban…

Vous voulez mon avis ? Je vois deux grandes idéologies prêtes à en découdre et amener la France à une guerre civile si nos gouvernants de gauche, du centre et de droite ne bougent pas : Les patriotes blancs hétéros traditionnalistes eurosceptiques et complotistes VS les antifas écolos islamogauchos-wokistes, néo-machins, elgébété-de-mon-q+++

Franck Schweitzer