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    labyrint
     
    la nouvelle grande exposition du CPM
    du 12 septembre 2011 au 05 mars 2012
     
    Grande NEF + Galerie 1
    (toujours l'entrée à 7€ prix unique pour l'accès à tout le Centre)
     
     

    Labyrinthe : nm « Tracé sinueux, muni ou non d'embranchements, d'impasses et de fausses pistes, destiné à perdre ou à ralentir celui qui cherche à s'y déplacer. De nos jours, le terme de labyrinthe désigne une organisation complexe, tortueuse, concrète (architecture, urbanisme, jardins, paysages...) ou abstraite (structures, façons de penser...), où l'homme peut se perdre. Le cheminement du labyrinthe est difficile à suivre et à saisir dans sa globalité. » source : wikipedia

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    Je ne suis pas déçu mais je m'étais fait une toute autre idée de cette nouvelle exposition. Dans mon imaginaire un peu fou je pensais -ou plutôt aurais souhaité- que les galeries concernés eussent proposer un immense terrain de jeu psychédélique et extravagant, un labyrinthe géant avec dans certains recoins tantôt des oeuvres tantôt d'autres formes de dédales nous emmenant dans des univers parrallèles, mais non certainement que l'idée ai pu traverser l'esprit de Laurent LeBon mais qu'aussitôt on pensa à toute une catégorie de visiteurs (séniors, femmes enceintes, bébés, handicapés) que le parcours aurait rebuté et peut-être est-ce aussi une trop grosse somme d'argent investie ; car le Centre Pompidou doit rester un musée ouvert à toute sensibilité et à tout âge ; et non pas un espèce de raid-aventure pour amateurs de sensations fortes. Adieu donc, Guillermo del Toro et autres pays des merveilles. Snif !

    Grande Nef :

    variations de laby

    Trop technique, trop complexe, l'ensemble des oeuvres présentés demandent beaucoup de lecture de la part du visiteur, l'impression d'un travail déjà mâché, ne laissant pas de place à l'imaginaire. On va chercher des archives, des explications, des sources diverses pour conter le labyrinthe dans tout ses états, dans toutes ces formes : le corps humain (le cerveau, l'intérieur de l'oreille) ; la vision de l'homme projetée sur des objets (coquillage, fossiles, paysages) ; des constructions (prisons, architectures, jardins) ou des entités plus immatérielles (vortex, illusions, effets d'optique) et pour cela on va plonger dans une étude approfondie empreintant à l'archéologie, à la biologie, à la science, à l'ethnologie... Ce que j'ai vraiment apprécié ce sont les diverses références aux grands penseurs (Nietzsche, Arendt...) mais cette partie de l'expo reste à mon goût un espace réservé à un public averti et « intello » du type chercheurs, professionnels ou encore étudiants, il est vrai que le grand public venus en famille ou en couple ne s'y retrouve pas, j'ai souvent senti le hors-sujet « qu'est-ce-que çà fait là ? » est une question que je me suis posé, j'avoue.

     

    labyrintth
    Galerie 1 :

    Partie de l'expo beaucoup plus ludique qui laisse une large place à l'imaginaire et au fantasme. Le cinéma, l'art contemporain et le sociologique s'entrelaçent sans complexe : des écrans diffusent en boucle le générique de « Vertigo » ou le film de Fritz Lang « Métropolis » en passant par des séquences de « la prisonnière » de Clouzot. Le visiteur est plongé dans une interactivité quasi-totale dans des espaces soit totalement exposés à la lumière soit dans l'obscurité. De nos 5 sens c'est bien l'ouïe et la vue qui sont les plus sollicités dans ce désordre labyrinthique, je dis désordre car d'un espace à l'autre il n'y a aucun lien, aucun rapport réel. J'aurai aimé me perdre et errer comme le suggère le titre de l'exposition. Des instants ont davantage attiré mon attention ; une participation du visiteur est la bienvenue dans ces structures pénétrables faites de rayons, de fils tendus, de bandes de papier blanc tombant du « ciel », de flashs ou de miroirs déformants mêlés à la pénombre. Là réside en effet l'aspect la plus intéressante pour celui qui viendrait chercher autre chose qu'une vaste exposition intellectualisante et élitiste. Il y a bien ces montages, photos et collages divers qui demandera qu'on s'y attarde si l'on veut se cultiver, car çà reste très fouillé-fouilli et plus d'une visite est à mon avis nécessaire pour comprendre toute l'étendue du projet. Grande Nef + Galerie 1 en s'arrêtant normalement devant une grande quantité d'oeuvres, en arpentant les lieux ni trop rapidement ni trop lentement, ma visite n'aura durée qu'1h20 ; un second passage est essentiel si l'on veut s'arrêter pour décrypter les multiples lectures qu'offre « Erre – variations labyrinthiques » et se faire un réel avis.

     

    labyrinthe-0

    HOW ? Surface déployée (Grande Nef -rdc- et Galerie 1 cumulées) : 2 000 m2

    WHAT ? Peintures, structures pénétrables, sculptures, montages, dessins, plans, films projetés, objets archéologiques, cartes, architectures.

    WHO ? Artistes nationaux et internationaux de différentes générations : Jacques Fabien Gautier d'Agoty, Julio Le Parc, H-G Clouzot, Gianni Colombo, Mark Lombardi, Kasimir Malevitch, Guy Debord, Marcel Duchamp, Robert Morris, D-G Emmerich, Léon Ferrari, Piranèse, Alexandre Rodtchenko, Robert Smithson, Mona Hatoum, Aldo Van Eyck...

    MORE ? Le catalogue de 270 pages à 39€

    MORE 2 ? le jeu de l'expo intitulé « le labyrint*e en valise *(h) » est une énigme que les visiteurs de l'expo doivent découvrir en parcourant l'expo, des indices sont disséminés tout du long ; une quète initiatique ponctuée de poésies, d'équations, de citations, etc. Une récompense (encore inconnue à cette date) attend les gagnants. Uniquement conçu pour cette expo, le jeu s'étend sur toute la durée de celle-ci. Il existe aussi un jeu de 49 cartes (à 10€)

     

    labbyrinthe
     
    3

     

    Les Galeries 2 et 3 sont inaccessibles car en travaux pour accueillir les prochaines expos ; notamment celle des frères Bouroullec. Le Studio et l'Auditorium se préparent à recevoir les conférences et autres performances à venir :

    Du 16 septembre 2011 au 16 janvier 2012>> jeune public de 11 à 18 ans ATELIER ZONE D'OMBRE. François Mazabraud propose un univers proche du polar, à vous de percer les mystères de cette oeuvre, comment se l'approprier et faire sortir de l'ombre les nombreux signes cachés dans ses murs. DUREE 1 HEURE TARIF 3 EUROS HORAIRES ET INSCRIPTIONS SUR PLACE.

     

    Jeune public de 5 à 10 ans ATELIER PILLOW. C Merhand et A. Morel ont conçu un univers douillet et coloré, un tapis géant et moelleux peuplé de « boudins » multicolores et multimorphes. DUREE 45 MINUTES TARIF 3 EUROS HORAIRES ET INSCRIPTIONS SUR PLACE.

     

    Le 22 septembre 2011>> pour tout public CINEMA. Le film « playtime » de Jacques Tati, en écho à la 4e édition de la nuit blanche.

    Les 24 et 25 septembre 2011>> pour tout public SPECTACLE VIVANT « DEEPBLUE/YOU ARE HERE ». Cette performance invite public et acteurs à vivre une expérience en commun. La prestation s'organise comme un ensemble d'information dont chacuns est le héros ; autant d'espace-temps à sauvegarder, à consulter, à copier et à oublier.

    Franck Schweitzer.

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    muse projet amphitheatre

     

    vue d'ensemble

    muse projet ilots

     

    J'en ai brièvement évoqué le sujet lors de mon précédent billet, le quartier Amphithéâtre accueillera MUSE, non pas le groupe anglais mais le nouveau centre commercial qui sera situé aux abords du Centre Pompidou, à l’horizon 2014 ; retenez bien son nom : “Muse” car il plane un mystère sur l'origine de ce choix.

     

     

    Pour un meilleur développement économique et la création de nouveaux emplois, Muse comprendra 88 boutiques, 12 moyennes surfaces, 10 restaurants, 450 logements, des bureaux et un Carrefour Market. La zone s’étendra sur 45 000 m², dont 26 000 dédiés à la surface de vente et 6000 pour les bureaux. 1140 places de parking seront également créées.

    Une rue interne sera construite, allant d’un bout à l’autre de l’îlot et reliant ainsi les composantes.

    Les travaux débuteront dès 2012.

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  • en EXCLUSIVITE les premières photos virtuelles de ce que sera la Z.A.C. de l'Amphithéatre :

    Lançement officiel par la mairie du permis de construire (arrêté n°2011-URQU/01 du 23/05/11)

    PROJET : Equipement commercial ; Parking ; Ensemble immobilier multifonctionnel

     

     

     
    enquète en cours jusqu'au 18 juillet.
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     ben voilà j'y suis allé... Comment dire !? La première chose qui m'a traversé l'esprit a été la phrase “c'est du foutage de gueule” puis force est de constater qu'on a ici une expo-type à voir non pas avec les yeux mais avec son esprit, son imagination, sa réflexion. Peu de visiteurs au moment où j'y étais, j'ai eu le loisir de faire des allés-retours dans ces formes géométriques qui se sont très rapidement transformés en jeux de cache-cache (1), je me serais retrouvé dans une cour d'école élémentaire çà se serait passé à l'identique. C'est peut-être celà que Büren a essayer de faire passer comme message ; s'amuser à se chercher au milieu des couleurs de la vie, traverser des formes rondes, cubiques comme autant d'épreuves initiatiques(2), l'aspect ludique de cour d'école faisant oublier le reste car au fond pour monsieur tout-le-monde qui a fait le déplacement depuis sa campagne alentour, c'est cher payé (toujours 7€) heureusement qu'aux étages inférieurs l'expo “Chefs-d'Oeuvre?” est encore présente dans sa quasi-totalité. A ce fameux troisième étage, l'artiste Büren n'expose que sur les 2/4 de la Galerie (1200m2 quand même), le reste de l'espace est un vide (3) sidéral donnant sur la -toujours- magnifique vue du Centre historique de Metz (gare, cathédrale...) et dont les surfaces sur les côtés sont affublées de miroirs ; on ne se cache plus ! On s'en est sorti de ces formes colorés-laqués et on se voit soi-même, son reflet... et celui de l'autre, des autres...

     

    L'expo débute là où elle se termine, elle ressemble à un labyrinthe mais sans en être réellement un. Chaque forme géométrique offre une porte d'entrée et de sortie (tout dépend du point de vue où l'on se plaçe). Il n'y a pas de sens de marche, ni de logique. En arrivant à la Galerie 3 d'ailleurs je me suis retrouvé devant un mur noir si j'ose dire, avec ouvertures sur des couleurs vives, sans savoir si je devais débuter ma visite en partant à gauche ou à droite. Les couleurs et les formes s'entrecoupent les uns avec les autres sans qu'il y ait la moindre logique, il n'y a pas vraiment de couleurs primaires ou alors le magenta, le jaune et le cyan mais là encore celà dépend à quelle heure de la matinée ou de la journée on vient voir l'expo car apparemment les nuances changent selon l'humeur de madame météo, pour l'artiste qui a déjà exposer ses voiles multicolores il y a quelques années rue Serpenoise à l'occasion de “Constellations” il se retrouve aujourd'hui au sein d'un musée, ses oeuvres mêmes enfermés, respirent au gré du soleil et de la pluie, offrant une vitrine, une infinie palette sur l'extérieur ; chaques couleurs (la vie) possède son côté obscur (la mort) comme un jeu de surfaces laqués pile et face, recto et verso, ying et yang...

     

    dans la veine d'un ready-made, voici Büren : sabiocopiéecollée

     

    Daniel Büren est un français né en région parisienne en 1938, peintre et sculpteur, passionné d'architecture, géomètre-mathématicien dans l'âme on imagine au vu de la précision obsessionnel de son travail, il utilise dès les années 60 le son et l'image pour accompagner ses oeuvres. Il ajoute des notes explicatives à ses installations, se crée un univers, élabore un vocabulaire qui lui est propre. Son principal travail se concentre sur l'exploitation de bandes noires et blanches qu'il va décliner de milles et unes façons (code-barres, tracés, drapeaux) Vers la fin des années 60 après s'être associé à trois autres artistes, il diversifie sa technique, les matériaux et les lieux où il expose : “Le choix de différents supports (tissu pré rayé, papier spécialement imprimé, verre peint, verre gravé, miroir, bois, pierre, plastique transparent, métal, peinture) et le passage de la surface plane à la troisième dimension. Buren s'affranchit du cadre imposé au tableau vers le glissement de la peinture au papier peint et à l'affiche lui permettant d'intervenir n'importe où. Cette nouvelle marge de manœuvre donne l'occasion à Buren de mettre au point le concept du travail in situ, L'œuvre révèle le lieu et ce lieu même la rend intransportable et donc éphémère. .../... Au cours des années 1970, ses interventions « rayées » envahissent tous les supports : portes, escaliers, trains etc. En même temps que son œuvre prend une ampleur infinie, elle devient plus diversifiée et colorée, transgressant ainsi l'interdit moderniste qui bannit toute fonction décorative. Les années 1980 marquent l'époque des premières commandes publiques. La plus célèbre est sans conteste Les Deux Plateaux (1985-1986), commandée par l'État français pour la cour d'honneur du Palais-Royal à Paris. La polémique nationale et l'obtention du Lion d'or à la Biennale de Venise en 1986, établissent sa notoriété. Dans son travail, il s'intéresse de plus en plus aux liens entre architecture et art. Il développe un travail plus tridimensionnel et une conception de l'œuvre qui n'est plus objet, mais modulation dans l'espace. Dans les années 1990, il continue de travailler sur ces dispositifs architecturaux de plus en plus complexes, multipliant les jeux sur les matériaux et sur les couleurs. Ce dernier élément n'est plus seulement appliqué au mur, mais « installé dans l'espace » sous forme de filtres, de plaques de verre ou de plexiglas colorés. L'impression d'éclatement de l'œuvre est parfois accentuée par l'utilisation de miroirs.

    En 2007, Daniel Buren reçoit le Praemium Imperiale du Japon”.

     

     

      (2)
     
     
       (1)
      (3)
     
     
     
    l'exposition in situ de Daniel BUREN est visible Galerie 3 du Centre Pompidou-Metz jusqu'au 09 Septembre 2011.    L'entrée de 7€ (prix unique) et permet l'accès à la Grande Nef, aux trois galeries, à la librairie-boutique, au Studio, à l'Amphithéatre.
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     Rencontre...

    Ce jeudi 14 avril 2011 à partir de 20h ; rencontre avec l'écrivain Amélie Nothomb (conférence et scéance de dédicaces autour de la sortie de son dernier ouvrage “une forme de vie” paru en 2010 chez Albin Michel)


    Nouvelle exposition (Galerie 3)

    A partir du 8 mai et ce jusqu'au 9 septembre se tiendra l'exposition “échos, travaux in situ” de l'artiste Daniel Buren. Il s'agit de bandes verticales de 8,7 cm de largeur qui alternent entre blanc et couleurs ; son travail s'exécute généralement en fonction du lieu où l'artiste officie et réalise. Je compte me rendre à cette exposition, en faire des photos et vous donnerai mes impressions.

     La partie rêves de Chefs-d'oeuvre quant à elle, est encore visible au CPM jusqu'au 07 novembre (la fin de l'année pour ainsi dire)

     

    GRATUIT !?

    Les 12, 13 et 14 mai prochains le centre Pompidou Metz ouvre ses portes gratuitement au public entre 18h et 00h afin de fêter son premier anniversaire

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