•  Il était une fois... Divodurum Mediomatricorum

     

    METZ capitale de la Lorraine, d'accord. Mais tout au début du commencement, il y avait quoi ? Qui gouvernait ?...

     

    La première dénomination, Divodurum tiendrait son étymologie du breton trégorrois : Eaux se dit « douro » et le chiffre 2 au féminin pluriel se dit « diou » ; ainsi le terme confluent deux eaux se dit « dioudouro » latinisé en « divodurum » ; par la suite les historiens traduisirent par « forteresse des Dieux ». Au fil du temps, cette dénomination a connue plusieurs changements : Divodurum Médiomatricorum > Médiomatrici > Mettis (déjà en 400 ! eh oui !) > Metz.

    METZ aux origines ; il était une fois...

    Aux origines… en résumé !

    C’est Tacite (historien et philosophe romain) qui le premier évoqua le nom de la ville ; avant lui César avait encensé son ‘vaillant peuple’ à deux reprises.

    Longeant le bord oriental du plateau lorrain, vaste terre-plein d’altitude moyenne de 350m, la Moselle en amont de la ville, est encore une vallée étroite. Surplombant le fleuve de près de 200m dominant le pays, voici le Mont St-Quentin.

    La Seille originaire du pays Saulnois (=sel) avec la Moselle, ces deux rives offraient en leur point de réunion, un espace idéal pour toute civilisation. C’est ce large espace que la ville allait progressivement occuper au fil des siècles.

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    Les traces les plus anciennes de la ville remonteraient au Paléolithique il y a plus de 200 000 ans, une trouvaille en 1882 en témoigne, il s’agit d’un biface exhumé d’une sablière (entre -aujourd’hui- Montigny-les-Metz et le Sablon) 

    Trois tribus celtiques étaient établis là, peu avant l’invasion de la Gaule par le sanguinaire Jules César : Les Trévires ; les Médiomatriques et les Leuques. Une assemblée de type oligarchique détenait le pouvoir à cette époque, et reposait sur trois classes : les Nobles, le Peuple (la plèbe) et les Esclaves

    METZ aux origines ; il était une fois...

    METZ aux origines ; il était une fois...

     

    Période gallo-romaine

    58 avant JC : César envahit la Gaule mais n’entreprit aucune action contre les Leuques ni contre les Médiomatriques. Ces derniers néanmoins, offrirent un contingent de 5000 hommes à l’armée gauloise pour secourir Vercingétorix enfermé à Alésia, en vain.

    51 avant JC : la Gaule devient Romaine.

    Ier et IIe siècle, Période du Haut-Empire : Epanouissement de la civilisation gallo-romaine à Metz

    Les Médiomatriques adoptèrent les institutions municipales romaines confiées à des magistrats investis : Justice, Police, Voirie ; Trésorerie… La « paix romaine » apporta les premiers avantages d’un carrefour faisant de Metz le premier centre urbain de la région : travail de la pierre, de l’argile, du cuir… Se dessinent alors les principales artères du centre-ville et des abords de la cité : rives droite et gauche de la Moselle, rocades stratégiques menant de Reims à Strasbourg, et de Queuleu à Saverne en direction du Rhin. Une série de chemins secondaires vinrent compléter ce réseau routier.

     

    IIIe siècle, Période du Bas-Empire : crise politique qui fit basculer le régime en anarchie militaire, menant l’empire romain à sa disparition au Ve siècle. Metz fut détruite en grande partie dès 253 une première fois puis successivement les « barbares » la frappèrent en 356, 366, 377 toujours en empruntant les mêmes itinéraires : la vallée du Rhin, de la Moselle et le col de Saverne. Metz fut obligée de se protéger en s’enfermant à l’intérieur d’une enceinte, le castrum, un polygone irrégulier de 3500m, d’une épaisseur de 3,50m étaient percés de plusieurs portes (porte Serpernoise, porte Moselle, porte Lavandière…)

    Cette époque de changement introduisit le Christianisme à Metz et dans toute la région, religion longtemps restée secrète durant deux siècles, avant d’être reconnue par l’édit de Constantin en 313.

    Le premier évêque de Metz fut St-Clément et avec lui la légende de la ville. La légende raconte encore de nos jours que le Saint-homme débarrassa Metz d’un monstre mi-serpent, mi-dragon, le Graouilly des entrailles de l’Amphithéatre pour l’emmener loin dans la Seille.

     

    METZ aux origines ; il était une fois...

      

    511-925 METZ capitale de l’Austrasie et berceau des carolingiens

    IVe – Ve siècle : Après les invasions successives (les hordes d’Attila entres-autres) la ville renaquit pour devenir Capitale d’Austrasie puis le berceau des Carolingiens. Les différents changements de régime et de domination ne bouleversèrent pas la vie de Metz. La hiérarchie de la société gallo-romaine fut conservée.

     

    Au début de l’époque mérovingienne, l’évêque était encore élu, clergé et peuple prirent l’habitude de le choisir parmi des membres issus de grandes familles gallo-romaines et franques. L’église voyait son rôle grandir : Elle enseignait au peuple ses devoirs et dispensait l’instruction, l’assistance publique et entretenait les hospices de la ville. En retour, l’église reçut moultes privilèges des Rois et Empereurs. Le zèle religieux de ces derniers les amena à édifier des abbayes et des églises ; la seconde moitié du VIIIe dressa une liste de 23 sanctuaires dédiés au culte. La quasi-destruction de ces édifices fut ordonnée par le duc de Guise en 1552 exception faite de St-Pierre-aux-Nonnains.

    Foyer artistique et littéraire le plus intense de de la région, Metz participa à la renaissance carolingienne entreprise par Charlemagne. L’Ecole de Metz atteignit la célébrité ; on y enseignait le latin, les sciences, l’histoire sainte.

    Pendant toute la période médiévale, Metz connaitra une indépendance de fait, comme cité épiscopale puis comme riche république. En 1552 Metz fait son entrée dans le Royaume français.

     

    Communautés juives et protestantes, le Révolution et le Premier Empire, l’avènement du chemin de fer et l’ère industrielle, le traité de Francfort, les deux guerres mondiales…

     

    Textes issus exclusivement du livre © Histoire de Metz, René Bour. Editions Serpernoise, 2000

    Mis en forme et Synthétisé par Franck Schweitzer

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    LES DATES SYMBOLIQUES

     1932 : naissance du club déterminée par la rivalité entre deux clubs amateurs : le C.A.M. (club de l'élite présidé par M.Michaux, entraineur : Emile Feigel) et l'A.S.M. (club plus modeste composé d'ouvriers et d'employés, présidé par J.Bloch, entraineur : Willy Steyskal)

     

    avril 1932 : le C.A.M. rejoint le championnat pro. et devient Football Club de la ville de Metz, pionnier du genre en France. Jules Cocheteaux devient son premier Président

     

    11 septembre 1932 : 1ère rencontre pro. contre Rennes (1-2)

    16 octobre 1932 : 1ère victoire du FC contre Montpellier (2-1)

     

    1934-1935 : fusion éphémère entre le C.A.M. le FC Metz et l'A.S.M. puis reprend définitivement l'appellation de F.C. Metz

    1935-1936 : Présidence de Raymond Herlory, figure emblématique du club et son bras droit Paul Thomas, ancien joueur détenteur de la toute première licence pro de football, 11ème place au classement général. Ce dernier recrute Bep Bakhuys.

     

    Septembre 1939 : R. Fluckinger, N.Hibst, M.Marchall sont appelés sous les drapeaux et jusqu'en mai 1940 aura lieu des matches amicaux entre les meilleurs éléments régionaux des armées françaises et anglo-saxonnes se trouvant en Moselle.

     

    Fin 1944 : tout est à reconstruire. Herlory reprend tout depuis le début avec persévérance et courage. Le Stade St-Symphorien est inondé par l'armée allemande en déroute. Le FC finit par renaître de ses cendres, à la couleur grenat s'ajoutera la célèbre croix de Lorraine.

    Décembre 1944 à Août 1945 : reconstruction de l'équipe professionnelle

     

    10 mai 1945 : le FC remporte la Coupe de la Libération rebaptisée « coupe de la victoire » contre l'O.M.

     

    1968 : Arrivée de Carlo Molinari aux affaires.

     

    1977 à 1984 : résultats en dents de scie. Les nouvelles têtes s'appellent...

     

    >> saison 1981-1982 : le F.C. marque 35 buts

    >> été 1983 : le club est menacé de déposer le bilan. La Municipalité messine appuie le retour de Carlo Molinari aux affaires qui réussit à assainir les finances.

    >> 11 mai 1985 : les messins montent à Paris, Monaco s'effondre face à Metz après les prolongations, décroche son premier titre et se voit projeté en Coupe des Coupes.

     

    1984-1985 : Metz part à Barcelone. Les grenats sont dépassés par la rapidité du jeu catalan mais persévére et se qualifie au second tour de la Coupe des Coupes avec 4-1.

     

    1987-1988 : Metz décroche la 8e place et remporte pour la seconde fois la Coupe de France. Une vague d'enthousiasme a lieue en Lorraine. Cependant face à la Belgique, Metz ne tient pas le coup et est éliminé de la Coupe d'Europe.

    Au cours de la saison 1988-1989 Marcel Husson s'en va.

     

    Les années 90 voient l'arrivée de Joël Muller... D'abord responsable du Centre de formation puis entraineur. Ses grandes qualités pédagogue et de fin stratège font de lui l'un des meilleurs de sa génération. Dès la seconde saison arrive un attaquant opportuniste, François Calderaro qui inscrit 19 buts et se voit attribuer la 2e place au classement.

     

    1994-1995 : le F.C. Metz prend réellement son envol et atteint les demi-finales de la Coupe de France. La saison suivante le F.C. se hisse à la 4e place.

    1996-1997 : arrivée de valeurs montantes telles que Cyrille Pouget et un certain Robert Pirès.

     

    1997-1998 : le F.C. Metz passe tout près du titre de Champion de France, les recrutés sont Danny Boffin, Frédéric Meyrien et Klodan Lukic. La saison suivante verra le départ pour Marseille de Robert Pirès accompagnés de Jocelyn Blanchard, Rigobert Song et de Cyril Serredszum. C'est le plus gros transfert de toute l'histoire du F.C. chiffré à 50 millions de francs. Les nouveaux arrivants sont : Ludovic Asuar, Franck Rizetto, Sébastien Schemmel et David Régis.

    Une partie de l'argent des transferts est réinvesti par Molinari et son staff dans l'amélioration de l'infrastructure pour en assurer la pérénité. Un nouveau siège de 12 hectares de terrains ainsi qu'une sérieuse réfection des vestiaires seront à l'ordre du jour.

     

     
     

     

    1999-2000 : arrivée du milieu de terrain, Christophe Bastien ainsi que de Nicolas Goussé et de Sergeï Skachenko.

     

    2000-2001 : les « cadres » sont épaulés par les jeunes du Centre de formation qui ont déjà fait leur preuve : Grégory Leca, Grégory Proment, Sylvain Marchall, Eric Hassli et Stéphane Morisot. Du côté des transferts, l'arrivée de Faryd Mondragon, Patricio d'Amico, le gardien Sébastien Chabbert et Tressor Moreno. De nombreux changements s'opèrent, notamment Joël Muller est limogé et son adjoint Albert Cartier reprends les rennes. Metz retrouve ainsi la deuxième division.

    Le F.C. connait quelques difficultées financières, l'inter-saison s'avère difficile, la masse salariale est trop élevée pour le budget d'un club de Ligue 2. Le club doit dégraisser en se séparant de plusieurs joueurs. Jean Fernandez devient entraineur en lieu et place de Gilbert Gress.

     

     
     
     

    2003-2004 : diverses difficultées tout au long de l'année. Jean Fernandez bouleverse sa formation. Le F.C. Metz triomphe contre Marseille et contre Bordeaux. Malgré un très bon départ, les grenats ont du mal. Franck Ribéri à peine arrivée, quitte le navire à la mi-saison pour le Galatasaray quand à Fernandez, il part à Marseille. Son départ annonce le grand retour de Joël Muller....

     

    "photo de famille saison 2010-2011"

     

    le palmarès :

            1935 : Champion de France de Deuxième Division

    • 1976 : Meilleure attaque de première division avec 72 buts marqués

    • 1984 : Vainqueur de la Coupe de France, finale contre Monaco (2-0 après prolongation)

    • 1986 : Vainqueur de la Coupe de la Ligue (finale contre Cannes : 2-1)

    • 1988 : Vainqueur de la Coupe de France (finale contre Sochaux : 1-1 après prolongation, 5-4 aux tirs-aux-buts)

    • 1996 : Vainqueur de la Coupe de la Ligue (finale contre Lyon : 0-0 après prolongation, 5-4 aux tirs-aux-buts).

    • 2007 : Champion de France de Deuxième Division

     

    situation géographique du stade et de son administration :

     

    3 allée Saint-Symphorien

    57050 LONGEVILLE-LES-METZ

    Le Stade Saint-Symphorien accueille actuellement jusqu'à 26,700 personnes et un projet d'agrandissement est en cours.

    Le parking a une capacité de stationnement prévu pour une 40aine d'autobus et pour 1000 voitures particulières.

    Niveau restauration, l'enceinte du stade propose un restaurant dans sa tribune nord et une dizaines de buvettes.

    Anecdote : le stade a accueilli Johnny Hallyday le 06 juin 2009 lors de sa tournée d'adieu « le 66 tour » devant plus de 35,000 personnes.

     

    Organigramme de la Direction, Staff :

     

     

    SAINT SYMPHORIEN 2012-2014

    Entamé au cours de l’année 2007, le projet de rénovation a abouti, soutenu par la Ville de Metz et le Conseil Général de la Moselle :

    - le rehaussement de la Tribune Sud : 5 000 places assises et 1 000 à 2 000 places VIP supplémentaires,
    - le bouchage des quatre angles, dont deux d’entre eux pourraient accueillir des places assises supplémentaires et deux des projets immobiliers (bureaux ou logements),
    - la modernisation de toutes les tribunes existantes, avec par exemple une diminution du nombre de places en Tribune Républicain Lorrain pour davantage de confort,
    - la suppression des toits existants pour l’aménagement d’un toit unique recouvrant les quatre tribunes du stade.

    - la construction d'un complexe associant un hôtel-restaurant, des bureaux, un centre de conférence ainsi qu’un club affaires panoramique. Le tout sera construit juste derrière la Tribune Sud, par le biais de financements d’opérateurs privés.

     

     

    >> IMAGE DE SYNTHESE

     

     

    Source : fcmetz.com/

    Informations recueillies par Franck Schweitzer.

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    restaurants, bars, brasseries, snacks et hôtels à METZ
    article créé au printemps 2011, pas de mise à jour. (octobre 2013)

    Les adresses messines ci-dessous (mises à jour fin octobre 2012) sont celles dont j'ai eu pour la plupart de bons échos, je n'y ai pas mangé moi-même dans toutes mais lorsque c'est le cas et dans un second temps, j'y mettrais une appréciation et davantage de détails.

    Par contre, je vous invite à vous rendre sur geometz ou google maps pour situer précisément l'adresse postale.

     

    Légende :

    • restaurant gastronomique RG

    • restaurant traditionnel ou à thème (asiatique, italien...) R

    • bar B * brasserie BA * salon de thé S

    • snacks, restauration rapide, kebab K

    _________________________________________

     

    à côté R place de chambre

    à la ville de lyon RG 9 rue des piques

    amis de Saint-Louis (les) RG 4 avenue Jean XXIII

    antre-deux (l') R 3 rue des parmentiers

    AOC (l') R 1 rue de Paris

    au bureau BA 21 place saint-Louis

    au pampre d'or RG 31 place de chambre

    bar latino B/R 22 rue dupont des loges

    brochettes & cie R 13 rue Lafayette

    chat noir (le) RG 30 rue pasteur

    chenille bleue (la) B/R 9 rue Mazelle

    chez branko K 22 rue saint-livier

    el theatris RG 2 place de la comédie

    flo (le) BA 2bis rue Gambetta

    flunch R 17 rue des clercs

    goulue (la) RG 24 place Saint-Simplice

    ile de Java (l') R 24 place Saint-Simplice

    indochine R place du marché de la chèvre

    instant (l') R 32 rue du coëtlosquet

    kashmir (le) R 92 rue du XXe corps américain

    kristal palace BA 3 rue Gambetta

    magasin-aux-vivres (le) RG 5 avenue Ney

    McDonalds K 1 rue du palais & 8 avenue Robert Schuman

    meena mahal R 34 rue des jardins

    moulins bleus (les) R 1/3 rue Fabert

    oriental (l') K 32 rue saint-livier

    osaka R 32b rue dupont des loges

    paradis d'Asie (le) R place du forum

    pâtes entre-elles R 5 rue royale

    romarin (le) R 18 rue des augustins

    rubis (le) B 25 place saint-louis

    San Lorenzo (le) R 8 rue dupont des loges

    storia (la) R 10 rue dupont des loges

    subway K 24 rue du palais

    toscane (la) R 12 rue dupont des loges

    vallée du Kashmir (la) R 17 rue du Neubourg

    ville d'alger (la) R 93 rue du XXe corps américain

    ville de Casa (la) R 14 rue mazelle

    voile blanche (la) RG 1 parvis des droits de l'homme

    wasabi (le) S 22bis rue saint-livier

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