•           La construction de l'église Saint-Pierre s'étale du XIIIe au XVIIe siècle. La plus grande partie, a été bâtie au XVe siècle, après la guerre de Cent Ans et les destructions dues au siège d'Henri V. La reprise économique que connaît alors la France permet d'agrandir et d'embellir l'église, voire d'en refaire certaines parties : piliers du chœur, réfection de la nef, construction des huit chapelles latérales, double déambulatoire avec sept chapelles rayonnantes. Et partout, l'inclusion de beaux vitraux. Plusieurs grandes familles drouaises financèrent les travaux au début du règne de Louis XII (année 1498).Enfin, au XVIe siècle, on agrandit l'église avec la construction des deux dernières travées et des tours. La façade date de 1524 ; elle illustre déjà l'art de la Renaissance. Malheureusement, la tour sud (dite «Sainte-Anne») ne sera jamais achevée. Au début du XVIIe siècle, on ajoute le bras sud du transept qui accueillera l'orgue sous le Second Empire.

    La Révolution amène ses destructions (mobilier, statues, sculptures). Saint-Pierre devient temple de la Raison ; le chœur, fabrique de salpêtre. L'église est rendue au culte en 1802. Elle est classée Monument historique en 1841. l'église Saint-Pierre de Dreux possède un splendide double déambulatoire qui dégage une atmosphère proprement féerique. Les sept chapelles irradient de leurs verrières multicolores ce lieu de cheminement, en portant le visiteur à un sentiment d'admiration envers l'art religieux médiéval.            © patrimoine-histoire.fr

    DREUX - Eglise St-Pierre

    DREUX - Eglise St-Pierre

    DREUX - Eglise St-Pierre

    DREUX - Eglise St-Pierre

    (c) photos Franck Schweitzer

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  • Ancien hôtel de ville, l'édifice est construit de 1512 à 1537 par trois architectes successifs : Pierre Chéron, Jean des Moulins et Clément Métezeau. Bien qu'achevé dans les premières décennies du xvie siècle, sous le règne de François Ier, le monument n'en reste pas moins l'un des exemples majeurs de l'architecture civile de style Louis XII ainsi qu'un témoignage de la prospérité retrouvée du Dreux de la fin du xve siècle. Signe des temps, la façade du bâtiment est monumentale : Il y a une volonté affichée d'éblouir et de marquer la puissance urbaine retrouvée à cette époque par des emprunts au vocabulaire architectural des édifices religieux. Bien qu'achevée sous le règne de François Ier, en 1537, la façade du beffroi reste un manifeste du style Louis XII. Le beffroi de Dreux ne retrouvera finalement sa silhouette médiévale originelle qu'entre 1977 et 1979. Un baffraiz en vieux français était un ouvrage destiné à contenir et à permettre d'utiliser des cloches.

     

    DREUX - le Beffroi

    DREUX - le Beffroi

     

    (c) photos Franck Schweitzer

    La présence d'un Beffroi au cœur de la cité représente alors le symbole même de la commune libre. Après l'obtention de leurs suzerains du droit de s'administrer elles-mêmes par des chartes communales, l'érection de tels monuments comme à Dreux marquait leur autonomie et leur puissance. Le pouvoir politique utilise dès lors ces structures pour se renforcer, tout en limitant et contrôlant leur extension ; Par ailleurs, l'horloge communale sonnant chaque heure symbolisait désormais un changement dans le découpage du temps. Suivant la Liturgie des Heures, la journée du Moyen Âge, était jusque-là rythmée par les sept offices religieux qu'annonçaient par leurs tintements les clochers des églises : Matines, Laudes, Tierce, Sexte, None, Vêpres et Complies, exprimant par là même un temps divin. La construction d'un beffroi dont la cloche du ban sonnait désormais chaque heure de la journée marqua alors le passage à un temps profane, consacré au commerce tout en reflétant d'une certaine façon l'avènement de la bourgeoisie urbaine.

    © wikipedia

     

     

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  • L’ar[T]senal est situé en plein centre ville de Dreux. Il s’ouvre directement sur la ville par son entrée ; et sa façade arrière quant à elle, est implantée le long de la rivière.

    Inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, le bâtiment d’origine est réalisé en 1902 par l’architecte Eugène E. Avard. Les pompiers de Dreux en établissent leur base jusqu’en 1961, avant sa transformation en marché couvert après l’adjonction, de chaque côté du bâtiment, de deux ailes supplémentaires. Il a trouvé une nouvelle fonctionnalité intimement liée à la création contemporaine en 2012 en devenant Centre d’art contemporain. L’image architecturale est mise en valeur par un habillage spécifique et les modifications intérieures adaptées aux nouveaux usages. Le volume de la partie centrale est préservé permettant ainsi de conserver un bel espace lumineux et volumineux.

    © aaar.fr/

     

    DREUX - l'Ar(t)senal

    DREUX - l'Ar(t)senal

    exposition actuelle jusqu'à fin Mars

    DREUX - l'Ar(t)senal

    DREUX - l'Ar(t)senal

    (c) photos perso Franck Schweitzer

     

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  • DREUX

     

    La ville de Dreux est étroitement liée à la région parisienne, et en particulier au département limitrophe des Yvelines. Entre Normandie, Île-de-France et Beauce, elle s'est affirmée de tous temps comme un carrefour d'échanges et un lieu de passage entre régions d'économies complémentaires. La toponymie de la ville de Dreux a plusieurs origines.

    La première hypothèse possible serait que Dryus, dérivé du grec drys (ou drus) qui signifie "chêne" peut être associé au terme dry-ade ou dru-ade qui signifie nymphe des bois, sortes de divinités multipliées à l'infini et dont le rôle était de veiller à la conservation des chênes et de tous les arbres en général.

    La seconde hypothèse possible pourrait venir des druides, mot signifiant "hommes des chênes", terme issu du celtique derwydd car ils habitaient les immenses et épaisses chênaies dont toute la Gaule était couverte où se célébraient les mystères du culte druidique et les fêtes barbares et sanguinaires Hésus, auquel le chêne était particulièrement dédié. La toponymie de la ville de Dreux proviendrait de nos premiers ancêtres les Gaulois. Il y a donc plusieurs hypothèses sur la ville de Dreux mais qui se rejoignent toutes sur la même idée de chêne.

    © wikipedia

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    Établie à 105 mètres d'altitude, la gare de Dreux est mise en service en 1864, par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest. L'architecte est Paul-Louis Genuys.

     

    DREUX

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  • La Collégiale ; l'Eglise ; les jardins...

     

    LE MANS - Collégiale St-Pierre-la-Cour

    LE MANS - Collégiale St-Pierre-la-Cour

    LE MANS - Collégiale St-Pierre-la-Cour

    LE MANS - Collégiale St-Pierre-la-Cour

    LE MANS - Collégiale St-Pierre-la-Cour

    LE MANS - Collégiale St-Pierre-la-Cour

    LE MANS - Collégiale St-Pierre-la-Cour

    LE MANS - Collégiale St-Pierre-la-Cour

    LE MANS - Collégiale St-Pierre-la-Cour

    LE MANS - Collégiale St-Pierre-la-Cour

    (c)  clichés perso Franck Schweitzer

     

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    Voilà pour ce qui est des nombreuses photos de ma première escapade au Mans en Août dernier. Rendez-vous l'année prochaine en 2019 où je compte y retourner pour aller voir notamment le « Musée des 24 heures du Mans » ; le « Centre des Expositions » mais aussi ce superbe havre de paix qu'est « l'Arche de la Nature »

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  • Le musée se situe sur l'ancienne Grande Rue qui desservait au Moyen Âge toute la cité médiévale, qu'il s'agisse des demeures canoniales et aristocratiques, ou bien des ruelles de « bas quartier ». Le musée est composé de trois maisons à pans de bois. La croyance populaire veut que la reine ait rendu l'âme dans une de ces maisons, demeure tout à fait bourgeoise pour l'époque, en 1230. La maison fut entièrement reconstruite par de riches marchands manceaux, les Véron, à la fin du xve siècle. Au numéro 9, la maison dite « de l'Annonciation » possède une architecture spécifique. Son nom provient d'ailleurs de cette façade toute particulière qu'elle possède. Y sont sculptées des statuettes représentant la Vierge et l'ange Gabriel. Le style y est très clairement italien avec des vases, des arabesques ou des enroulements végétaux. Puis la maison du drapier au numéro 7 possède elle, une très importante sablière sculptée d'un bélier déroulant sa toison dans des ondulations sur lesquelles apparaissent des personnages divers. Le bâtiment est classé au titre des monuments historiques.

     

    Au premier étage, se trouve la salle des étains (objets médicaux, religieux, civils). Parmi les céramiques se trouvent celles de Pierre Innocent Guimonneau, chirurgien de son état. Sur ces objets, étaient représentés les habitants de son village, dans des scènes de vie quotidienne.

    Au deuxième étage, sont exposées de nombreuses photographies et peintures du Mans, datant le plus souvent du XIXe siècle. On peut ainsi admirer la cathédrale Saint-Julien bien la maison de la Reine Bérengère ou encore les anciennes Halles du Mans. Une salle est consacrée au monde du travail, et surtout à dominante rurale, dans les champs et usines sarthoises.

    Au troisième et dernier étage, on peut découvrir une riche collection d’épis de faitage de Ligron. À l’origine, cet objet était destiné à recouvrir le poinçon d'une charpente dépassant d’un toit, et ce, afin de garantir son étanchéité. Dans le Maine, ces épis étaient en terre cuite. Rapidement, ces objets sont devenus décoratifs, synonymes de pouvoir et de richesse. Ils ont aujourd’hui complètement disparu.

    © wikipedia

    Collections privées / Photographies et films interdits !

    je n'ai pris de clichés que de l'extérieur

     

    LE MANS - Musée de la Reine Bérengère

    LE MANS - Musée de la Reine Bérengère

    LE MANS - Musée de la Reine Bérengère

    LE MANS - Musée de la Reine Bérengère

    LE MANS - Musée de la Reine Bérengère

    LE MANS - Musée de la Reine Bérengère

    (c) clichés perso Franck Schweitzer

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  • LE MANS - Musée de Tessée

    LE MANS - Musée de Tessée

    LE MANS - Musée de Tessée

    LE MANS - Musée de Tessée

    LE MANS - Musée de Tessée

    cabinet de curiosités du 27 mai au 14/10/2018 ; conçu par Roget Blaquière où se côtoient créations artistiques contemporaines et pièces des musées du Mans. (artistes exposés : Chantal Verdier-Sablé ; Bruno Morineau ; Pascal Portais ; Thomas Dussaix ; Joël jupin ; Martine logeay ; Mclaude Payeur ; Annick Antoine et Régine Le Guillerm.

     

    LE MANS - Musée de Tessée

    LE MANS - Musée de Tessée

    LE MANS - Musée de Tessée

    LE MANS - Musée de Tessée

    LE MANS - Musée de Tessée

    LE MANS - Musée de Tessée

    galerie égyptienne

    Parcours exclusivement mural retraçant la vie et la mort de Nefertiti et de Sennéfer.

    Rénovation de la galerie égyptienne.

    Il y a, à l’origine de l’intérêt porté par les musées du Mans pour l’Égypte, d’abord la donation en 1822 d’objets rapportés par Édouard de Montulé d’un voyage au bord du Nil, puis l’achat par la ville en 1913 de plusieurs objets. Depuis, cet intérêt a pris une une nouvelle impulsion dans les années 1980, avec l’organisation d’expositions temporaires et une politique d’acquisition active, portant la collection égyptienne du musée de Tessé à 250 œuvres. En 2001, une nouvelle étape est franchie avec la création d’un espace en sous-sol présentant la reconstitution grandeur nature de deux tombes égyptiennes : celle de la reine Nefertari, et celle du gouverneur de Thèbes, Sennefer. Seize ans après son ouverture, un projet de rénovation a été lancée. La présentation des collections a été repensée autour de l’art égyptien et des rituels funéraires, et le département des Antiquités égyptiennes du Louvre, accorde au musée de Tessé un nouveau dépôt d’une trentaine d’œuvres.

    LE MANS - Musée de Tessée

    LE MANS - Musée de Tessée

    LE MANS - Musée de Tessée

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  • LE MANS - Musée Vert

     

     

    maitre crapaud sur son trône perché... dans le cour intérieur !  :DLE MANS - Musée Vert

    LE MANS - Musée Vert

    LE MANS - Musée Vert

    LE MANS - Musée Vert

    LE MANS - Musée Vert

    LE MANS - Musée Vert

    LE MANS - Musée Vert

    LE MANS - Musée Vert

    LE MANS - Musée Vert

    (c) clichés personnels Franck Schweitzer

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  • LE MANS - Carré Plantagênet

     

    Musée d'archéologie et d'histoire du Mans.

    A la jonction entre la Cité Plantagenêt et la ville nouvelle, se trouve le musée d’archéologie et d’histoire. Inauguré en juin 2009, le musée est un espace ouvert conciliant une architecture contemporaine et la préservation d'anciens bâtiments aujourd’hui rénovés. A travers le parcours des collections, le visiteur découvre l’histoire du territoire sarthois depuis la préhistoire jusqu’à la fin du Moyen Age en cinq chapitres, eux-mêmes divisés de manière thématique : • La préhistoire • La protohistoire • L’époque gallo-romaine • Le Haut Moyen Age... Pédagogique, le parcours est ponctué de maquettes, de restitutions dessinées, de livres de l’archéologie, de bornes interactives et d’espaces scénographiés. Le musée est également doté d'un auditorium, de salles d’activités, d’un centre de documentation et d’un salon de thé.

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    La majeure partie de la collection est celle du maréchal de Tessé, un émigré expatrié en Suisse après la révolution. Fin 1788, ce sont 16 tableaux que la ville du Mans reçoit en dépôt depuis Paris. On récupère également nombre de richesses des édifices religieux de la ville ou les tableaux de l'abbaye Saint-Vincent. Le musée du Mans est officiellement fondé le 1er septembre 1801.

    Le premier préfet du Mans décide de faire appel au naturaliste Louis Maulny pour classer les œuvres. Ce dernier travaille avec le prêtre André-Pierre Le Dru. En 1816, la dénomination du musée est changée en Muséum et Cabinet d'Histoire Naturelle. Jean-Antoine Daudin meurt en 1832 à 84 ans, il laisse derrière lui un désordre relativement important. Cependant, il fut apprécié et reconnu de son temps, comme le prouve son statut de président de société des arts et inspecteur des antiquités du Mans. Le 17 janvier 1834, son remplaçant, Narcisse Desportes, entre en poste. Il meurt sans avoir vraiment apporté de grandes nouveautés au musée, se contentant de l'administratif : C'est son neveu qui reprend sa suite. Il réussit à obtenir un ensemble de primitifs italiens. Après lui, ce seront de nombreux peintres qui seront au service ou aux commandes du musée. Fin 1890, un peintre du nom de Henri Vallée prend l'administration en main. Il la dirigera pendant trente ans. Au fil des années, les collections s'enrichissent, mais l'absence d'un naturaliste pour la collection des histoires naturelles est grandement ressenti. Le dernier peintre conservateur est Arsène Le Feuvre : Il entre en poste en 1932, connu également pour la fameuse publicité des savons Cadum.

    LE MANS - Carré Plantagênet

    LE MANS - Carré Plantagênet

    LE MANS - Carré Plantagênet

    LE MANS - Carré Plantagênet

    LE MANS - Carré Plantagênet

     (c) wikipedia

    (c) lemans-tourisme.com

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