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    Le plan B (attention ! billet d'humeur politiquement incorrect)

     

    L'absurdité et le paradoxe dans les grandes villes ; tout est fait pour stresser les usagers et dans le même temps, les services de la scnf et de la ratp font leur possible pour trouver des solutions qui ne facilitent pas forcément les affaires de tout le monde. Les parisiens et franciliens sont des personnes assez calmes et compréhensives lorsqu'il s'agit de patienter, mais pour ce qui est de l'entraide et de la fraternité, on ne trouve plus personne. L'humain sait attendre les choses uniquement si elles sont dans son intérêt, je l'ai toujours su mais depuis quelques jours je m'en rends vraiment compte.

     

    Suivre le mouvement, j'irai où tu iras : la neige a elle seule à réussie à perturber le trafic ferrovière... aussi, et je peux vous dire que sur les rails la neige ajoutée à de la bruine et au froid, eh bien çà glisse ! 2 heures de retard cumulées ont presque réussies à me faire péter une durite mais j'ai fais avec n'ayant pas trop le choix, à part hurler en tapant des pieds j'ai pris mon mal en patience, çà n'en finissait plus d'attendre debout dans les courant d'air à compter les secondes très longues, puis assis à tenter de se mettre en position plus à l'aise, les mains gantées dans les poches ; mais je ne me plains pas trop lorsque je vois les quelques malheureux qui couchent dans la rue même pas un abri sur la tête, se couvrant de cartons et de couvertures rapiécées, ceux dont on ne voit même pas le visage recouvert de capuche, de bonnet censé tenir chaud, buvant une pseudo-soupe dans un gobelet sordide en plastique et dont l'odeur nauséabonde se renifle à plusieurs mètres aux alentours. Dans le même temps juste à côté, un groupe d'amis chics, se gaussent à la terrasse chauffée d'une brasserie, se tapant des moka tout en attendant leurs mets, certes abondant et délicieux.

     

    On imagine mal ce qui pousse quelqu'un à en finir avec la vie, marre du froid, de la crise d'accord mais ya toujours moyen de s'en sortir ! Toujours est-il que l'autre mercredi, je suis arrivé avec un retard de 10min au boulot la cause étant simplissime, un accident grave de personne -remarquez la formulation lisse pour dire les choses- a perturbé le trafic sur la voie du transilien que je prends journalièrement, tout cela juste pour m'emmerder je suis sûr. Je descend donc à peine embarqué à la prochaine station et suis le troupeau jusqu'au T2 (tramway) qui nous emmènera au plus proche de Paris, d'un métro, etc. d'après ce que j'ai compris. Nous voilà donc tous sur les chemins, l'on ne se connait pas mais la situation rend les choses d'une fraternité et d'une jovialité certaine, on n'en oublierai presque que de tout ces chemins détournés, c'est à cause de l'autre con(ne) qui a tenté un dernier tout shuss sur les rails. Raté ! S'il -ou elle- s'en sort, on lui souhaite une carrière digne d'un Philippe Croizon... les doigts, si j'ose dire.

     

    Franck Schweitzer.

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    Bug à Saint-Lazare, le transilien a un retard de 15 minutes chose somme toute normale, je pense m'y habituer rapidement à ces petits désagréments ; la mine patiente des usagers sur le quai les yeux rivés sur les écrans bleus affichant le numéro des voies desservant les destinations et arrêts, pareils aux zombies d'un Romero dans Land of the dead (2005) lorsque les morts-vivants sont happés par des feux d'artifices, un laps de temps durant lequel l'on peut facilement leur faire les poches, les distraire comme l'on veut. Regardant autour de moi je m'amuse du spectacle, pouffant à deux reprises. J'imagine les agents de la RATP jouant le suspens jusqu'au bout, ce pouvoir suprême que d'appuyer sur le bouton rouge donnant ce foutu numéro de voie.

     

    On ne joue pas avec les nerfs des parisiens, ces petits gars n'ont pas intérêt à les moquer sinon gare dans la gare ! … Parce qu'aussi le danger d'une attaque terroriste est dans tout les esprits en ce moment, ils ne badinent pas avec la sécurité de nous, concitoyens.

     

    Quai numéro 1... enfin, la foule se presse, c'est drôle à voir tout ce monde marchant dans le même sens... Bêêêêeêêêeeee

    On est partis, ouf !

     

    Franck Schweitzer.

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  • 1er jour de travail parisien

            aah les transports, les préavis de grève, les manifs, le métro.... pour un francilien ou un parigot de souche rien de plus banal, mais comprenez mon point de vue d'étranger... pardon !!!! de provincial qui s'installe dans la capitale, c'est nouveau, forcément. c'est dans un froid quasi-polaire mais logique pour une mi-janvier dans la partie nord du pays que les gens vont et viennent à leurs occupations, la mine fermé, le regard vague plongé dans un i-phone ou un journal gratis, des écouteurs dans les oreilles à écouter quoi , de la musique insignifiante sans doute, peut-être même rien du tout, simplement pour faire comme si... Afin que surtout personne extérieur à leur monde ne viennent troubler les quelques minutes de sérénité au sein de leur bulle ; les filles ou femme utilisent cette parade pour éviter de croiser un regard qui pourrait amener le geste aggressif quant aux jeunes hommes et messieurs ils ne souhaitent tout simplement pas être dérangés, vous regardent fixement un instant, ou ne vous regardent pas sinon d'un air hautain, interrogatif.

           Aah ces parisiens et leurs parades, si on leur enlevaient téléphones, journaux et bouquins, que leur resteraient-ils pour éviter de croiser le regard d'un semblable ? Que faudrait-il pour faciliter et engager la rencontre et le dialogue ? Les nouvelles technologies j'ai rien contre mais elles ne doivent nullement remplacer le contact, le sourire, le verbe ! Vous vous rendez compte ? Maintenant on peut faire des rencontres en tchattant...

    Franck Schweitzer.

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  • Aller de l'avant

    Tout recommencer ou plutôt non, poursuivre son chemin, le bon si possible. Peut-être ai-je toujours voulu aller travailler et vivre à Paris un jour après tout ; si le destin et un coup de pouce amical ne s'en seraient pas mêlé, j'aurai mis plus de temps pour concrétiser la chose mais je me dis que personne n'échappe à sa destinée, à ce vers quoi il tend et se meut car il s'agit bien de cela : vouloir et provoquer le cours de son existence. Où vais-je ? Qui suis-je ? Là réside l'essence même de ce blog et de la symbolique qui l'anime. Dans quelle état j'erre ?

     

    S'abandonner, lâcher prise, se concentrer sur l'essentiel, aller de l'avant sans laisser le sentimentalisme prendre le dessus car on le sait : ce sont les remords et la culpabilité qui font renoncer aux hommes les plus palpitantes aventures. Je ne veux rien regretter, rien changer parce que justement ma vie socio-professionnelle jusqu'àlors a été semée d'embuches et de couleuvres que çà a généré en moi une réflexion et un questionnement sur ce que je désire réellement et sur ce que je ne souhaite plus jamais avoir à subir ou à supporter. Ce n'est ni une fuite en avant ou en arrière c'est simplement un changement de cap, un cycle qui se termine et un autre qui commence, une décision certes pas évidente, sans doute égoïste mais mûrement réfléchie. Je ne voudrais pas avoir à me dire d'ici quelques années « si seulement j'étais parti ».

     

    2013 sera l'année du renouveau, de la communication, des rencontres, du mouvement et de l'avenir. Pour reprendre Nietzsche « je deviens ce que je suis » telle est une nouvelle étape de la métamorphose du moi dans une démarche sereine mettant en avant mes qualités humanistes, épicurienne et altruiste. Il me faut approcher cette force intérieure dans le but d'aller davantage vers les autres, l'autre et enfin savoir m'accepter tel que je suis, me dépasser, toucher l'être !

     

    Ce ne sera pas simple mais j'ai à présent tellement la foi dans tout ce que je mets en place qu'un bulldozer ne saurait m'arrêter ; il aura fallu attendre toutes ces années pour concrétiser cela mais une fois encore, je n'ai rien à regretter. Pragmatique je le suis et le devient encore plus que je vieilli parce qu'il n'y a plus de temps à perdre, anticiper c'est prévoir et çà je suis passé maitre.

     

    Franck Schweitzer.

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