• Nostalgiques ? chaud les glaçons...

     

    La seconde moitié des années 80 donna lieu à un torrent de programmes jeunesse éphémères et dont peu se souviennent, tous là pour concurrencer Dorothée alors fraichement débarquée sur la Une en septembre 87 ! A des horaires stratégiques (après 16H lorsque sortent les enfants de l’école pour l’heure du goûter ou le mercredi) A ne plus savoir sur quelle chaine zapper ! tiens par exemple :

     

    ·        Sur A2, le duo de comédiens Groucho et Chico animent GRAFFITI 5 – 15 en semaine de septembre 1988 à février 1990) c’est une des dernières productions de Christophe Izard et la programmation n’est que rediffusions : COPS, Foofur, Lady Oscar… pour les dessins animés, téléchat, la petite merveille, ALF… pour les séries, l’émission possèdent également ses propres rubriques comme Graffi-infos ou graffiti curieux et ses reportages ou recettes de cuisine…

    ·        Un autre duo célèbre que les enfants connaissent bien mais qui n’ont encore jamais travaillé ensemble jusqu’alors, la chanteuse et ambassadrice Disney Douchka Esposito et l’animateur culte de Croque Vacances, Claude Pierrard animeront L’ETE EN BASKETS durant les grandes vacances et BONJOUR LES BASKETS les mercredis matins de septembre 88 à janvier 89. Ensuite Claude Pierrard reprendra seul l’animation de CROQUE MATIN jusqu’en juin 1989 (clin d’oeil à son ancienne émission sur TFI) mais faute de succès d’audience l’émission s’arrête au bout de 6 mois seulement

    ·        CHAUD LES GLACONS animé par Cerise Leclerc et Philippe Giangreco les mercredi à 14h sur Antenne 2 de septembre 1988 à juin 1989 avec au programme pas mal de rediff : Lisa le rêve olympique, les pitous, les maîtres de l’univers, bécébégé, et une nouveauté propre à cette émission, qui bénéficie d’un reboot via Netflix aujourd’hui, j’ai nommé Voltron

    ·         Enfin, on retrouve Karen Cheryl dans l’émission LA LUCARNE D AMILCAR sur RTL d’abord puis sur M6 de 1987 à 1989

     

    L’émission jeunesse des débuts de la petite chaîne qui monte, c’est GRAFFI’6 : Un de ces blocs-dévidoir à dessins animés conspué par AB et Dorothée elle-même /!\ A ne pas confondre avec Graffiti-5-15 cité plus haut ! Ca prêtait à confusion à l’époque je ne vous le cache pas.

     

    Les dessins animés diffusés :

    Mazinger et c’est ça le vrai évènement exclusif de l’émission, la toute première diff française de l’ancêtre de Goldorak, mais aussi parmi les plus connus les entrechats, Albator, Tom Sawyer… et beaucoup moins connus kidd video, la bande à Ovide, les catcheurs du rock, spirale zone et les familles Sylvanians

     

     

    Nostalgiques ? chaud les glaçons...

     

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  • Nostalgiques ? l'arrivée de M6

    Nostalgiques ? l'arrivée de M6

     

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  • « …Les génériques n’ont pas toujours été très bien considérés ; des chansons ont parfois été créées en un temps record, tandis que de nombreux interprètes sont souvent restés dans l’ombre. Mais derrière chaque chanson sa cache une histoire ! ce sont des femmes et des hommes qui façonnent ces chansons à travers paroles, composition et chant… »

    « Ils sont nombreux artistes, producteurs et maisons de disques à avoir signé des génériques. Tous ont en commun d’évoluer dans le milieu musical et de la chanson française. Car jusqu’aux années 1990 pour enregistrer, il fallait mettre un minimum de moyens : Louer un studio, recruter des musiciens et interprètes, presser et distribuer le disque. Rapidement producteurs et labels y consacrèrent une partie importante de leur activité ; IDDH ouvrit le bal, vint ensuite Saban Records, Silvio Berlusconi et La 5, enfin AB Productions. A elles seules, ces 4 familles ont régné sur deux décennies de génériques tv. Chacune ayant créé son propre style, arrangements, paroles et interprètes… si bien que dès les premières mesures, le public initié connait leur provenance. »

    O.Fallaix & R.Pascal

    Cette première partie est consacrée aux génériques VF de dessins animés depuis le milieu des années 70 jusqu’avant le début du Club Dorothée, et la ribambelle d’anime nippons qui suivirent.

    J’ai voulu faire une petite analyse sympa quant aux paroles des génériques qui ont bercés des générations entières, notamment concernant le message porté par ces paroles… et c’est plutôt pas mal ! Comme j’en ai fait une sélection personnelle, il y aura évidemment des déceptions car tous les dessins animés de cette époque ne figurent pas dans ma liste, j’ai effectué un classement par code-couleur :

     

    BLEU > description du héros/héroïne et de son entourage ; VERT > amitié, entraide, courage ; ORANGE > valeurs humanistes d’espoir et de liberté ; MARRON > contexte historique, faits ; ROUGE > message incompréhensible, bizarre, répétitif ; ROSE > ambiance cocooning, niais.

     

    Un seul et même animé peut posséder deux voire trois couleurs !

     

    Je ne vais pas pouvoir tous les citer, mais juste quelques exemples au passage ;

    Tout d’abord BLEU et VERT sont assez complémentaires, à savoir que dans la première catégorie les paroles de la chanson présente les principaux protagonistes -parfois antagonistes- du dessin animé : dans Bouba on nous parle de Joy et Moy le petit indien ; dans Albator on nous présente l’équipage de l’Atlantis avec Bibop et Nausica ; dans la seconde catégorie il est question de vertus universelles : Cobra est le héros sur qui on peut toujours compter : « il est toujours là » ; « qui vient pour nous aider » ; « il risque sa vie… sans crainte ni répit »

    Il est parfois des génériques qui peuvent être classés dans deux voire trois catégories ; pour Le tour du monde en 80 jours, les protagonistes se présentent « J'suis Passe-partout, j'fais un peu tout ;Moi j'suis Tico, partout j'les suis ;Je suis Romy, princesse hindoue et Fogg est l'homme de ma vie » mais les qualités du héros que sont persévérance et optimisme sont aussi mises en avant « un tel pari ne me fait pas du tout peur… On fera tout pour être les premiers… On y arrivera »

     

    Ensuite, concernant l’ORANGE s’il est un générique des plus positif c’est bien Il était une fois la vie, le mot « vie » est d’ailleurs prononcé plus de 50 fois quant aux autres termes employés, ils font tous partie du même champ lexical de bonheur et de légèreté : joie, fête foraine, arc-en-ciel, couleurs, saveurs, hymne, chanter, l’envie, l’air vif, soleil, monde.

     

    C’est bien le sentiment de liberté, de vérité et d’insouciance qui transpire de ces chansons : L’amour inconditionnel entre un enfant et son chien pour Belle et Sébastien ; le courage sans limite d’Astro, enfant-robot doué de sentiments pour protéger la terre ; le triomphe de la lumière sur l’obscurantisme pour Jayce et ses amis conquérants.

     

    Poursuivons avec ROUGE et son lot de génériques dont les paroles sont parfois… comment dire ??...

    Les maitres de l’univers et She-Ra possèdent la même ligne éditoriale, c’est-à-dire les mêmes présentations, même rythme, mêmes types de phrasés parlés ; car pour ces deux génériques-ci point de mélodie chantée, uniquement une bande-son (et quelle bande-son !!). Cependant, l’un et l’autre que veulent-ils faire passer comme message lorsqu’ils disent avoir découvert je cite « une force fabuleuse le jour où il a brandi son glaive magique en criant / où elle a brandi son épée en disant… » plusieurs questions me viennent à l’esprit : Quel a été ce jour qui fait que ce secret ait été dévoilé ? Et comment savaient-ils quelle phrase prononcer surtout ?! Depuis quand avaient-ils respectivement leur glaive/épée en leur possession ? D’où l’ont-ils reçu ? tant de réponses qui trouveront certes leur réponse dans les épisodes concernés (je n’ai pas encore vu l’intégral, et difficile à quantifier de toute manière vue qu’aucune des deux séries ne possède ni début ni fin)

     

    « t’as mis les sélect derrière la colline où le soleil fait comme une boule » sont parmi les premiers mots du générique de bécébégé, si vous trouvez le sens, téléphonez-moi !

     

    Pour finir, ROSE et son univers de paroles gentilles, douce et sucrées, pleines d’amour et de tendresse, à peine cu-cul la praline. On retrouvera le même champ lexical quelque soit la chanson, ce n’est pas une critique négative, c’est un fait : « gigi » ; « les bisounours » ; « les popples » et « mon petit poney » racontent la même histoire.

     

    « Tu nous crées un monde angélique où tout devient féérique, c'est grâce à toi Gigi ! »

    « J'ai dans le cœur un grand ami secret, un grand bonheur c'est mon petit poney » 

    « Un p'tit bisou ? y'a rien de plus fou, bisous, bisous, gentil Bisounours » 

     

    Voilà pour ma petite analyse très perso ; la liste n’est pas exhaustive. J’en ferais encore d’autres de ces analyses prochainement.

     

    Franck Schweitzer

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  • Nostalgiques ? Génériques cultes 4

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  • Nostalgiques ? presse jeunesse partie II

    Nostalgiques ? presse jeunesse partie II

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  • Nostalgiques ? Lego, Meccano...

    Nostalgiques ? Lego, Meccano...

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  • Nostalgiques ? 40 degrés à l'ombre...

    Parmi les rubriques les plus marquantes, le Jeu de la séduction oppose trois candidates autour d’une personnalité. Les participantes n’ont que quelques minutes pour prouver leur « talent ». Au terme des épreuves, l’une d’entre elles est déclarée « séductrice du jour ». 

    Autre jeu, Déclic et déclac propose à des vacanciers candidats de faire la plus belle photo de l’invité du jour. Au cours du Play-back chiche encore, les joueurs s’opposent autour du play-back d’une chanson. L’épreuve du Chaud devant consiste quant à elle à résoudre une énigme en guidant un journaliste, caméra à la main, dans les rues de la ville-étape. 

    Outre les jeux, 40° à l’ombre s’intéresse également à l’art de vivre et aux animaux. Chaque jour avec d’Ane à zèbre, le public découvre par exemple un nouvel animal. l’Eroscope propose une astrologie des sentiments. Le Tour de force présente des exploits atypiques en direct. Encore le légendaire Schmilblik de Jean-Pierre Descombes, Été chic été choc… 

     

    Nostalgiques ? 40 degrés à l'ombre...

     

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  • Nostalgiques ? NPA sur Canal+

    Nostalgiques ? NPA sur Canal+

                R U B R I Q U E S

    Antoine de Caunes s'y illustre longtemps, il présente et taquine les invités. En fin d'émission, il se déguise pour clore la session sur une note burlesque. Parmi ses personnages, on compte le scout Ouin-Ouin, surnommé Pine d'huître par ses camarades, le loubard Didier l'Embrouille fan de Dick Rivers... Il est régulièrement rejoint par des comparses comme José Garcia : Ces sketches sont d'ailleurs à l'origine de quelques-uns des moments les plus marquants de l'émission. 

    Jérôme Bonaldi : objets et inventions insolites ; ces démonstrations provoquent tantôt le rire sceptique, tantôt l'admiration de l'assistance, quand les inventions « fonctionnent » ; car Bonaldi est parfois atteint du syndrome de la « malédiction du direct ». 

    Philippe Vandel : Micros-trottoirs humoristiques 

    Jackie Berroyer : Standardiste lunaire relayant les appels fictifs de spectateurs 

    Annie Lemoine : flash d’informations 

     

    Et aussi les séquences cultes :

    Les Nuls, groupe humoristique composé de Chantal LaubyAlain ChabatBruno Carette et Dominique Farrugia. Dans la toute première saison, ils animent un faux journal télévisé (Le JTN) et des sketches en direct. 

    Les guignols de l’Info (anciennement Les Arènes de l'info) remplacent le journal des Nuls. Ils survivent à l'arrêt de l'émission en 2001 ; 

    Karl Zéro illustre l'actualité politique française ou internationale avec des sketches usant de sosies de célébrités et de reconstitutions vidéos (montages) 

    Chaîne fictive d'information CANAL International puis Groland présentée par Jules-Édouard Moustic et son équipe de doux-dingues 

    Les Deschiens, emmenée notamment par François MorelBruno Lochet, Yolande Moreau dans des sketches en plan fixe caricaturant des « Français moyens », irrésistiblement bêtes et méchants ; 

    Nicolas & Bruno et leur Message à Caractère Informatif : détournements de dialogues de vieux films 

    Omar et Fred y entament leur carrière d'humoristes, d'abord aux côtés de Jamel Debbouze, puis dans leur propre espace « le S.A.V. » 

    Les Robins des Bois viennent animer la fin de Nulle part ailleurs (période Nagui et Thierry Dugeon) comme ils le faisaient auparavant dans La Grosse Émission sur la chaîne Comédie !. Toutefois, leurs sketches surréalistes ne remportent pas le même succès 

    Michel Muller y présente sa rubrique Fallait pas l'inviter. 

    Nostalgiques ? NPA sur Canal+

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  • Ci-dessous, la première partie de la presse jeunes de ces années-là ; honneur tout d'abord aux plus jeunes...

     

    Nostalgiques ? presse jeunesse partie I (1971 à aujourd'hui)

     

     J’aime lire (mensuel, créé en 1977, destiné aux 7-10 ans) magazine de littérature jeunesse édité chez Bayard, avec trois parties distinctes : un roman, des jeux et des planches de B.D.

     

    Je bouquine (mensuel, créé en 1984, destiné aux 9-13 ans) magazine culturel s’adressant au collégiens, édité chez Bayard et proposant : un roman, un dossier littéraire avec biographie d’auteurs, des B.D., l’actualité littéraire, cinéma et musique.

     

    Mikado (mensuel de 1983 à 1998 destiné aux pré-ados), édité chez Milan.

                                                                          

    Okapi (bimensuel créé en 1971, destiné aux collégiens) édité chez Bayard, magazine destiné aux 10-15 ans dont la ligne éditoriale fut d’abord catholique progressiste. Il est question de la vie pratique au collège, d’environnement, d’animaux…

     

    Pif gadget (hebdomadaire de 1969 à 1993…) édité chez Vaillant, magazine de B.D. d’origine communiste. Le succès fulgurant de ce magazine fut la présence notamment du gadget (jouet, figurine…) à l’intérieur de chaque numéro qui lui permit de se démarquer de tous ses concurrents en kiosques.

     

    Pomme d’api (mensuel créé en 1966, destiné aux enfants de 3-7 ans) édité chez Bayard, magazine qui vit les débuts de « Petit ours brun » et de « Mimi cracra ». Il comprend des B.D. des jeux et des activités ludiques.

     

    Sciences et vie junior (mensuel de vulgarisation scientifique destiné à la jeunesse) Edité chez Reworld Media. Créé en janvier 1989. Petit frère de Science et Vie créé quant à lui il y a plus d’un siècle.

     

    Nostalgiques ? presse jeunesse partie I (1971 à aujourd'hui)

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