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    deux sites de référence :   http://www.lost-island.net/   et    http://www.lost-site.com/
     
     Alors que la saison 5 (2009) plongeait certains de nos héros aux origines du projet Dharma dans le milieu des années 70 et d'autres en dehors de l'île, cette 6e et ultime saison joue comme les saisons précédentes, sur deux tableaux, à savoir d'une part quand les disparus reviennent sur l'île à notre époque et doivent faire face à la mort du personnage-source principale de leur présence sur l'île- et dont le meurtre a été orchestré par la personnification du “monstre de fumée” ; et d'autre part celle-ci beaucoup plus spirituelle et néanmoins déroutante, une histoire alternative de tout nos héros, dont le vol Oceanic ne se serait jamais crashé sur l'île.

    Pour avoir vu toute la saison en streaming (vostfr) y compris le final, c'est très émouvant, on éprouve énormément de plaisir à retrouver certaines têtes connues des saisons passées mais même si l'on nous donne LA réponse à la question qui trotte dans nos têtes concernant les conséquences du crash, certains point noirs de l'intrigue ne sont pas dévoilés et c'est cela le plus frustrant. Sur le net les avis se déchirent, bon nombres de fans de la série hurlent au scandale, entre déceptions et frustrations, certains geeks extrèmes vont jusqu'à dire qu'ils ont perdus 6 années de leur vie à suivre une série culte dont la fin est plus que bâclée !!

    Alors que penser : Que ce choix de “fin bâclée” est tout a fait justifiée et part de la volonté propre des scénaristes ? Ou alors qu'il ne s'agit pas réellement d'une fin, mais d'une hypothèse finale et que c'est finalement le public lui-même qui tient les ficelles du mystère “lost”; à lui d'imaginer maintenant sa fin !
    Le labyrinthe que représente cette série offre d'autant de possibilitées des plus surprenantes, il y a quelques années est sorti “lost – le jeu de société” un jeu de stratégie et de réflexion, ce jeu dont vous êtes le héros et dont vous inventez le déroulement des évènement comme l'auteur de votre propre vie. Les lieux, personnages, époques ne sont que des succédanés ! On parlait aussi à un moment d'un long-métrage destiné au salles obscures le jour où la série-phare de TFI prendrait fin ; pourquoi pas imaginer maintenant un nouveau magazine, des minis-épisodes sur le web ou encore une bande dessinée : les déclinaisons sont multiples et l'univers autour de la série et ses personnages est si vaste.

    L'île des disparus n'en a pas finit avec nous, tant qu'il y aura des fans...

    Franck Schweitzer
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     n'ayant pas encore eu l'occasion d'aller le voir, je vous mets ici la critique (à mon sens, assez objective) de Melmot -pseudo d'une jeune homme qui officie sur le site horrorkult.com- concernant le remake du premier film issu des Freddy, de la saga "les griffes de la nuit"
     
    Franck Schweitzer
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    Un pull rayé vert et rouge, un feutre marron, un gant muni de lames: voici l'histoire d'une icône née il y a 26 ans de l'imagination de Wes Craven, suite à des faits divers survenus aux Etats-Unis dans lesquels quelques personnes seraient mortes dans leur sommeil, en plein cauchemar.  Les griffes de la nuit déboule dans nos salles en mars 85 et va rapidement déclencher une vague d'excitation. Récompensé par le Prix de la critique au Festival D'Avoriaz la même année, il devient rapidement culte, soigné par son interprète principal Robert Englund.
     
    Alors qu'en est-il de ce reboot imaginé et réalisé par Siamuel Bayer ? Le bonhomme, surtout connu pour être un génie du clip et de la pub (son fait d'arme reste «Smell like teen a spirit » de Nirvana ») saura t'il relever le défi de surprendre ? la réponse est non, et ce, définitivement.
    Je n'ai jamais été un grand fan de Freddy, je n'en ai pas honte, et j'assume ce que certains jusgeront comme impardonnable, voire irresponsable.
     
    Premier constat: Robert Englund est Freddy. Non pas que son successeur soit foncièrement mauvais, mais le choix de le rendre plus « dark » que l'original nuit à son charisme. D'ordinaire cynique, vulgaire et plutôt pervers, celui-ci a perdu son humour et se contente de charcuter de l'ado sans vraiment jouer avec ses proies. Il ne fait d'ailleurs que cela; ce n'est plus lui le héros du film, mais les adolescents, plongés dans un scénario faiblard et paradoxalement bien trop bavard.  Le cinéaste peine à réussir les transitions entre rêves et réalité qui faisaient la force de l'original. Expliquer le passé commun des jeunes et leurs parents, nous refourguer celui de Freddy alors jardinier dans une école maternelle, n'est que prétexte pour définir le devenir du boogeyman: un grand brûlé au maquillage trop réaliste mais quelque peu endormi. Exits les humeurs bondissantes, les jeux de mots graveleux: Jackie Earle Haley compose d'une voix caverneuse un Freddy bien trop propret et sans oxygène.
     
    Au niveau du casting, on regrettera le peu de consistance des personnages, abandonnés dans leur unique recherche de souvenirs, tus par leurs parents respectifs. Dommage, car les remplaçants ne se débrouillent pas si mal, noyés dans des scènes reprises à l'identique de l'original de 1984. On retrouve ainsi la scène de la chambre à coucher, Freddy sortant du mur, ou bien encore celle, cultissime, de la baignoire.  De l'hémoglobine ? pas tant que cela et vite oubliée. La formation initiale de Bayer en etant la cause: trop de soin à l'esthétique, trop de manières, trop de mouvements de caméras donnent à l'ensemble un côté clipesque mal structuré et sans saveur; ainsi, le côté « old school » de l'original est balayé d'un coup de griffes, très certainement volontaire, histoire de séduire un tout nouveau public.
     
    Alors oui, visuellement quelques scènes sont réussies (l'intro avec Kellan Lutz, le blond musculeux de « Twilight » est vraiment sympa), la volonté de bien faire semble évidente mais l'erreur principale est bien là et me taraude: ces griffes de la nuit ne font pas peur ! et ce n'est pas même quelque liberté prise par le cinéaste (Freddy n'est plus seulement un tueurs d'enfants mais également suggéré comme pédophile) qui réussira à donner de l'amertume à ce Freddy sans saveur. On en vient à regretter les maquillages faits maison, l'humour lourdingue de Robert, ainsi que la présence d'Heather et son brushing so 80's.
    « Dormir tue » était une formidable accroche commerciale. Espérons juste pour Baker que ce ne soit pas sa carrière qui soit flinguée ; et moi de me réconcilier avec l'original pour le coup; pas forcément devenu fan, mais rabiboché avec Craven.
     
     
    (c) Melmott
    Merci au site HORRORKULT.COM/
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     Les Français sont-ils prêts à payer pour pouvoir s'informer sur le net ? 54% des internautes estiment que le web a un impact positif sur la société et 89% veulent que les contenus soient gratuits et pourtant la crise de la presse impose de repenser les modèle économique actuel. Outre-Atlantique pourtant, Rupert Murdoch proprio du Times a annoncé qu'il faudra débourser 1£/jour pour consulter timesonline qui était jusqu'à présent totalement gratuit. La stratégie se poursuit avec le Wall Street Journal qui semble fonctionné car depuis que le site est payant, le format papier du journal a augmenté son chiffre de vente !! En France la direction prise est identique mais les choses avançent doucement pour ne pas brusquer les lecteurs : ainsi les sites de Libération, du Figaro et du Monde proposent encore du contenu gratuit mais limité. L'arrivée prochaine et généralisée de l'Ipad dans les mentalités est vue comme un semblant d'espoir...

    Certains même n'hésitent pas à accuser directement le géant Google de ce déclin ; le Président de l'AEDE Antonio Fernandez Galiano a déclaré en mars dernier que “Google News change complètement les modèles économiques.../... le moteur profite du travail et de la crise pour multiplier ses gains publicitaires en dépit de la loi qui défend les éditeurs contre le fait qu'un tiers puisse gagner de l'argent grâce aux contenus de la presse”.
     
    L'évolution des choses doit aller au-delà du simple retour au payant, les nouvelles technologies disposent déjà des premières solutions. Le journal espagnol El Mundo lançe le produit “Orbyt” pour 15€ par mois le lecteur reçoit des contenus différenciés et pensés comme des supports comme l'Iphone, Tablet, etc. Selon le directeur d' El Mundo Pedro J. Ramirez, “les problèmes que la technologie nous pose, c'est la technologie elle-même qui les résoudra.” Il reste optimiste et pense que le journalisme connaîtra à nouveau un âge d'or qui lui permettra d'embaucher des talents de l'écriture.
    Les initiatives et les bonnes idées sont légions mais derrière tout cela il faut y voir des tentatives d'enrailler la crise et le défi reste... comment dire ??  énorme !
     
    Faudra-il désormais payer -y compris sur le net- pour s'informer sur le monde qui nous entoure ?  L'information est un droit pour tout citoyen et peu importe la couche sociale à laquelle il appartient ; ni la restriction par la censure (exemple de la Chine communiste) ni le fait que cette information relève du portefeuille ne doivent empêcher quiquonque de s'informer. Deux hypothèses liberticides pointent déjà le bout de leur nez : On donne gratuitement les gros titres à coups de phrases d'accroches tel le publicitaire qui sait bien s'y prendre, ou alors on ne donne gratuitement que la partie la plus polissée -la moins intéressante- de l'information à développer...
     
    “...tu le connais lecteur, ce monstre délicat -hypocrite lecteur- mon semblable, mon frère”  Charles Baudelaire.
     
    sources : lexpress.fr / media2.tv / articles divers...
    Informations recueillis par Franck Schweitzer.
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     Il en est comme çà des sagas familiales dans les années 80 que l'on évoque pas aussi systématiquement que les Dallas, Dynastie ou autres Côte Ouest et qui pourtant ont fait fureur et connu un succès phénomène, notamment en France ; La Vengeance aux Deux Visages (return to Eden) en est de ceux-là ! Vous vous souvenez certainement de cette saga australienne en deux saisons si je puis dire (téléfilm de 3 parties en 1983 & feuilleton-suite de 22 épisodes en 1986) : L'histoire de cette riche héritière Stéphanie Harper qui épouse un charismatique mais néanmoins criminel champion de tennis Greg Marsden, rendue cocue par sa meilleure amie d'enfance Jilly Stewart et jetée aux crocodiles lors d'une expédition.
     
    Eh bien réjouissez vous (je me réjouis, je suis archi fan !!) car le double DVD sort aujourd'hui chez nous et même si les bonus ne sont pas au rendez-vous le simple fait de sortir cette merveille en fait un évènement tel qu'il se suffit à lui-même. Le jeu des personnages est parfait, il y a pas mal de longueurs mais les cliffangers et les rebondissemments sont follement excitants. Le scénario est très bien ficelé, l'histoire est vraiment originale, la vengeance d'une femme laissée pour morte aux yeux de tous qui après sa rencontre avec un chirurgien plasticien change totalemment de personnalité, de look pour changer de nom et devenir Tara Welles mannequin vedette que toutes les couvertures de magazines s'arrache. Jouant ainsi ce double-jeu (non sans comporter le risque ultime que le pot-aux-roses soit découvert) elle joue le pervers et douloureux tableau qui est de savoir comment ses proches continuent leur vie sans elle mais aussi celui de confondre ses assassins.
     
    la fameuse scène de l'attaque du crocodile dans les marais...
     
    Maintenant on espère que le DVD va se vendre et on espère surtout la mise en place du coffret des 22 épisodes (les évènements survenus 7 ans plus tard, lorsque Jilly sort de prison et cherchera à se venger de Stéphanie...)
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    Fabre d'Eglantine
     
     
     A l'origine prévue comme simple journée de grève en France le 1er janvier 1793, elle fut institué par Philippe François Nazaire -dit Fabre d'Eglantine- et durant plus d'un demi-siècle (Fabre fut poète, dramaturge et politicien français ; il a notamment fait adopter le nom des mois et des jours du  calendrier républicain). c'est en 1867 que naquit la "fête du travail" comme une réponse sociale des ouviers face au pouvoir établi. La date de la manifestation fut d'abord arrêtée au 5 juin. Aux Etats-Unis le congrès de 1884 permet aux syndicalistes de se donner deux ans pour imposier aux patrons une limitation de la journée de travail à 8 heures. Ils savent notamment que pour attaquer leur action sociale, le 1er mai (1er jour du lauréole de Pluviose) est la journée idéale car nombre d'entreprises américaines débutent leur année comptable et que les contrats prennent fin ce jour-ci ; le 1er Mai 1886 ce sont quelques 200 000 travailleurs qui obtiennent la journée de 8 heures. les autres travailleurs dont les patrons n'ont pas accepté de se soumettre à cette revendication entament une grève générale, ils sont 340 000 dans tout le pays.

    Les retombées de cet évènement sont lourdes de conséquences, manifestations hostiles, condamnations, meurtres et suicides. Il a fallu attendre que la IIe Internationale socialiste se réunisse à Paris en 1889 et que Raymond Lavigne (   decide le 20 juillet que chaque 1er mai soit LA journée de manifestation ayant comme but la réduction de la journée de travail à 8 heures (soit 48h hebdomadaire, seul le dimanche étant chômé). Il faudra attendre le début du XXe siècle pour que l'on offre un brin de muguet, comme symbole du printemps et aussi une victoire symbolique des syndicats, puisque l'administration fiscale autorise cette seule journée à la vente libre du muguet par les particuliers sans aucunes formalitées ni taxations. Ce n'est qu'en avril 1919 que le Sénat ratifie la journée de huit heures et du fait du 1er mai une journée chômée.

    Plus proche de nous en Lorraine, dans la nuit du 30 avril au 1er mai, il est de tradition germanophone appellée  "die Hexe Nacht" (traduisez "la nuit des sorcières") qui consiste pour les enfants de faire des farces en tout genre aux villageois : papier toilette déroulé sur les voitures, portes des maisons enduits d'oeufs ou de mousse à raser... Cette coutume bien que respectée dans certaines communes de Moselle-Est, elle se perd néanmoins de plus en plus dans les grandes villes, certainement parce que les délinquants y voyaient l'occasion d'amalgamer avec le vandalisme et des dégats matériels bien plus importants...

     
    sources : wikipedia / histoire-en-ligne / l'internaute / universalis
    Franck Schweitzer
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     On dit que la musique adoucit les moeurs... Même celles du Vatican et de ses milliers de fidèles apparemment. Alors que l'Eglise Catholique toute entière est au coeur du scandale, un concept original et mélodieux vient secouer les charts du monde entier ; ces prêtres mélomanes reprennent des standards de la chanson à la sauce “chorale”. Les "voix" du Seigneur sont impénétrables parait-il ?! Si ces talents font des emules chez les adolescents, espérons juste que les répétitions se dérouleront avec des personnes majeurs, sinon çà risque encore de jaser dans les chapelles !

     
    Franck Schweitzer
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     ...Comme un coup de tonnerre qui a fait trembler l'Olympia les 17, 18 et 19 avril dernier. Après 14 ans d'absence, Dorothée fait son retour sur scène avec non plus un public d'enfants mais de trentenaires nostalgiques de l'époque bénie de Récré A2 et du Club Do. Ce désir de remonter sur scène est à la fois une célébration du passé mais aussi l'occasion de présenter ses nouvelles chansons ; durant 2h30 le temps s'arrête, on retrouve les styles musicaux, les gimmiks qui ont fait sa gloire tout le long de sa discographie (1982 à 1996), la plupart de ses tubes sont présents au tracklisting. Réapparue sur le petit écran en temps qu'animatrice depuis le printemps 2008 sur la chaîne françilienne IDF1, elle a depuis multipliée les apparitions télévisuelles chez Sébastien, Drucker, Ruquier, Denisot... son retour sur scène elle l'explique par un “j'ai cédé à la pression des fans” ... un peu aussi l'envie personnelle de revenir non ? hein ?
    Qu'en est-il justement de ces fans ? De ces adulescents qui s'entêtent à conserver leurs réflexes d'antan : De pathétiques jeunes âmes qui régressent ou au contraire, de dynamiques adultes ayant réussi dans la vie comme beaucoup d'autres ? Terme utilisé en psychologie, l'adulescent est le prolongement de l'adolescence en dépit de l'âge adulte, vécu comme un letmotiv du “je ne veux pas grandir et j'assume ma part d'enfance” Faut-il être sacrément mature pour tenir ce genre de discours. Réputé comme hyperconsommateur cet éternel “peter pan” est une excellente cible pour les publicitaires et les médias. Fort de ce constat -ou alors par manque cruel de créativité- depuis le début des années 2000 les seventies/eighties/nineties n'ont jamais étés autant à la mode, que ce soit au travers de ces artistes qui tentent un revival (parfois réussi le temps d'une saison) d'évènements musicaux et de spectacles (gloubiboulga night ; rfm party'80...) ou encore de vieilles émissions phares réactualisés (le juste prix, la roue de la fortune, tournez manège...) et si des idoles telles que Chantal Goya ont fait leur come-back, Dorothée ne pouvait pas échapper à la règle.

    Dans la “philosophie des âges de la vie” ses auteurs dressent un constat imparable “les enfants sont adolescents de plus en plus tôt, les adultes rechignent à quitter leur jeunesse et les vieux n'aspirent qu'à en connaître une seconde” (.../...) Après tout, à quoi çà sert de grandir et de vieillir lorsqu'on voit à quel point l'Education Nationale a du mal à corriger sa copie sans parler dans un autre domaine intimement lié sur le très long terme, de l'âge de départ à la retraite et de son financement.  Corinne Maillet elle, dans son livre “le marketing adulescent”, préfère le terme d'adulescent qualifiant mieux une attitude qu'une appartenance sociologique. Quoiqu'il en soit, tout le monde s'accorde de temps à autre des petits plaisirs de la vie, tels qu'un chocolat chaud à consommer sans modération devant sa série télé préféré un soir d'hiver sous la couverture au coin d'un bon feu... De ces petits plaisirs éphémères mais récurrents, il y en a des dizaines qui sont le lot quotidien de l'adulescent d'aujourd'hui, dont le profil n'est pas si éloigné du consommateur lambda, qu'il ait 30, 40 ou 50 ans.

    De ce besoin de recréer un lien émotionnel  direct avec son enfance, il en devient une question de survie au vue de la situation économique de notre pays (les riches le sont de plus en plus et les pauvres aussi... dans l'autre sens) que nous reste-il sinon nous protéger  -ne serait-ce qu'un instant, même illusoire pour se rebooster- avec ce qu'on a de plus précieux en nous ? La magie du souvenir est  le trésor de notre mémoire.

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    Sources :
    Corinne Maillet “le marketing adulescent” éd. Village Mondial, 2005
    E. Deschavanne & P-H. Tavoillot “philosophies des âges de la vie” éd. Grasset, 2007
    Wikipedia
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    Franck Schweitzer
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     Peut-on rire de tout et de tout le monde ? C'est la grande question qui passionne les foules depuis ces 5 ou 10 dernières années, à l'époque de Coluche ou de Le Luron on ne se posait pas ce genre de question ou en tout cas le sujet n'était pas si polémiste... Alors que s'est-il passé ? Ya-t-il eu rupture déjà à ce moment-là ? Mais rupture dans le sens “maintenant on arrête de dérapper et on mets le ola !” la question aurait pu être posé d'une autre façon : peut-on DIRE tout et de tout le monde ? Visiblement non puisque la justice de notre pays est systématiquement pris à témoin au moindre frétillement de cils et certains politiques s'en donnent à coeur joie. Oui je suis d'accord, Stéphane Guillon est allé trop loin en bousculant le ministre Besson sur son physique et en  faisant un parrallèle avec de sombres personnages de la Grande Guerre, oui Guillon aurait pu s'arrêter à temps mais au risque de voir sa satire amputée ; oui il est allé plus loin et s'est fait remonter les bretelles par sa direction. Autre cas : le caricaturiste Siné en 2008 s'était fait viré comme un malpropre du journal satirique Charlie Hebdo, son procès gagné il créa Siné Hebdo (dernier numéro le mercredi 28 avril prochain) l'info officielle parle d'un manque à gagner au niveau des ventes et des abonnements provoquant la faillite du canard, mais l'on peut soupsonner certains de hâter la mort journalistique du dessinateur ; ben quoi, ce n'est pas de la paranoïa, c'est plausible...     A suivre !

    --MàJ du 23 avril 2010--
    “Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi.../... Tout citoyen  peut parler, écrire et imprimer librement sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas prévus par la loi” Articles 10 et 11 de la Déclaration des Droits de l'Homme & du Citoyen.

    L'acteur-humoriste Patrick Timsit avait à l'époque été traîné devant les tribunaux pour avoir fait un sketch sur le handicap, après que des associations lui sont tombés dessus ; Jean-Marie Bigard qui à la suite d'un sketch traitant des enc**** de droite et de gauche s'est vu tirer les bretelles par le Gouvernement... mais toujours à la question peut-on rire de tout, l'affaire qui a fait scandale et créé une vive polémique dans les médias et l'opinion, c'est Dieudonné et son sketch considéré comme antisémite qui lui valut le boycott total des chaînes de télévision privées et publiques pendant un temps. Autrement dit des sujets tabous tels que la politique, la religion ou les minorités visibles se doivent d'être innattaquables sous peine de censure. La définition dans le texte dit qu'il s'agit de la “limitation arbitraire/doctrinale de la liberté d'expression de chacun”, nous savons par ailleurs qu'elle prend dans la majorité des cas, une forme négative lorsqu'on l'évoque sauf dans certains cas (pédo-pornographie, révisionnisme, incitation à la haine raciale... pour ces deux derniers comme le prévoit la loi Gayssot de 1990) et tout cela par la seule décision d'hommes qui possèdent le pouvoir et qui régulent la conduite à suivre des cons-citoyens au nom de la morale. L'on se demande d'ailleurs si depuis quelques années le fait que 90% des émissions télés ne sont plus en direct ait un quelquonque rapport avec la question du dérapage verbal et physique qui ont faits les beaux jours (disons-le) de la télévision des années 70, 80 et 90. Aujourd'hui les Coluche, Choron et Gainsbourg se retourneraient dans leur tombe, car en plus de la multitude d'émissions de télé-réalité et de la télé-fric, il y a un net recul de la culture et du divertissement mais aussi une interdiction pour certains, notamment les intermittents du spectacles, de citer. Lors d'une ancienne édition de la Star Académy, le plateau de Nikos Aliagas fut de manifestants pacifiques qui voulaient juste revendiquer leurs droits sociaux, et bien plutôt que de leur laisser la parole, une coupure pub a été envoyée et au retour-plateau, tout le monde a été sans doute évacué de force et rapidement, car le show avait repris son cours normal,

    Bien plus qu'un phénomène politique (la première loi sur la censure fut instaurée en Chine en 300) ; religieux (Anastase 1er en tant que Pape a été le premier a instaurer la censure Chrétienne en 399) ou philosophique (le cas de censure le plus célèbre reste le procès de Socrate condamné à boire la cigüe – on remarque dans le même temps que Spinoza a su vulgariser le concept de défense de la liberté d'expression au sein de la philosophie politique) c'est un véritable phénomène de société qui touche depuis toujours les pays du monde totalitaires mais plus insinueusement et récemment nos pays technocratiques au travers de la télévision (manipulateur-média par excellence) mais aussi Internet entres-autres la presse, notamment satirique ; en tant que lecteur je constate moi-même que les articles du Canard enchaîné et de Charlie Hebdo deviennent de plus en plus consensuels et nuancés. La pire de toutes les censures est celle que l'on s'inflige à soi-même : l'auto-censure. On joue avec les peurs, on menace, on procède au chantage, on provoque, on salit. L'auto-censure ou comment avancer d'un pas pour mieux reculer de deux.

    Tant que la politique sera intimement lié à la télévision dans notre pays, il y aura toujours ce problème de liberté et de censure. La meilleure des solutions serait qu'aussi bien en 1905 l'Etat fut séparé de l'Eglise, que l'Etat divorce en quelque sorte du média audiovisuel afin que ce dernier profite pleinement de son indépendance et puisse jouir de la qualité de sa programmation, de ses coupures publicitaires et des personnalitées qu'il veut ou non avoir sur un plateau. L'Etat tiendrai simplement le rôle de médiateur et trancherait les décisions en cas de réels gros problèmes et rien de plus ! Il n'y a rien de plus détestable de se voir donner des ordres sur son propre métier par quelqu'un dont ce n'est PAS le métier !

    Sources : wikipedia...

    Franck Schweitzer.
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     Deux styles, deux profils et deux univers totalement différents. L'une, rousse énigmatique et star incontestable en France, Belgique, Suisse et en Russie depuis 1984 ; l'autre, brun ténébreux a "fêté" ses dix ans de carrière depuis son titre rock énervé "jeune et con" qui avait fait un carton en 1999 :
     
    Mylène Farmer nous revient plus époustouflante que jamais avec son spectacle "N°5 on tour - Stade de France" où elle a repris la quasi-intégralité de son dernier album paru en août 2008  "point de suture" mais aussi ses plus gros tubes. Le double DVD et double Blueray (très beau coffret 19.5 x 14.5 avec son livret 36 pages -photos et crédits-) est en vente depuis ce jour ;
     
    Damien Saez renoue avec un son rock dur et nerveux dans "J'accuse" son 6e album studio paru chez Wagram Music fin mars dernier ; paroles sulfureuses et dénonciatrices ; visuel d'une femme nue dans un caddie dont l'affiche avait d'ailleurs été censurée... Saez revient la rage au coeur avec un album qui va nettoyer vos cages à miel comme dirait Françis Zegut.
     
     
    Franck Schweitzer.
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     Philippe Di Folco vient de publier le 17 mars dernier "le dictionnaire de la mort" aux éditions Larousse / In Extenso ;  la maison Hachette tire le pitch de cet ouvrage comme ceci :

     
    "La mort fait-elle aimer la vie ? Comprendre la mort permet-il de mieux apprécier la vie ? Telles sont les deux interrogations fondamentales qui parcourent ce dictionnaire, unique en son genre. D'Abattoir à Zombie, plus de 1000 entrées essayent de dresser un tableau à la fois insolite et approfondi de la mort. Ces entrées concernent aussi bien les approches socioculturelles (territoires, lieux, rites …), les concepts (désir, destruction, irréversibilité…), les manies (psychopathologies, suicides…), que les œuvres artistiques ou non, les individualités (Cioran, croque-mort, Dark Vador...) ou les communautés et institutions (Pirates, Inquisition...). De même l'histoire des représentations de la mort, l'étymologie, les expressions courantes utilisées à son sujet, sont présentes, sans oublier l'humour... noir évidemment .../..."
     
    Journaliste, essayiste et évrivain français, Philippe Di Folco est né à Choisy-le-roi en juin 1964 ; auteur prolixe de divers romans, essais, articles son "dictionnaire de la pornographie" avait dejà connu un succès d'estime lors de sa sortie en 2005.
     
    petite vidéo où l'auteur présente son ouvrage, anecdote superbe !    http://www.youtube.com/watch?v=ITsmaMX8QgE
     
    Franck Schweitzer.
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