• Nostalgiques ? 70's San Ku Kai

    Le premier Tokusatsu (effets spéciaux en japonais) d'une très longue série, San Ku Kai débarque en France en 1978 sur Antenne 2. Rediffusée deux ans plus tard dans Récré A2, puis sur M6. Comme Goldorak cette série est une petite révolution sur nos écrans à la in des années 70 : Les français se passionnent pour les aventures de héros dans un univers au confin de la galaxie. Les effets spéciaux kitchissimes au possible (même pour l'époque) sont une marque assumée du genre science-fiction à la japonaise. Sankukai est surtout un hommage appuyé à La Guerre des Etoiles, tant dans la composition de ses personnages (une rebellion contre un régime totalitaire) que dans son arc narratif.

    « san ku kai » n'a pas de traduction en japonais : mais séparément san = monsieur, ku = quartier et kai = fois ! Ne cherchons pas à en comprendre la signification, c'est sans doute un terme inventé ou une interjection...

    Je n'ai pas de souvenirs très précis de ce toku (tout comme de Spectreman ou Ultraman) mis à part le générique, paroles et musique de Didier Barbelivien et Eric Charden (de Stone et Charden) qui a été commercialisé en 45t comme énormément de génériques de D.A. à l'époque !

     

     

    SAN KU KAI 27 épisodes de 25min Genre : science-fiction non-animé, de type henshin (le corps qui se transforme littéralement)

     

    Nostalgiques ? 70's San Ku Kai

     

    Pour compléter cet article, un lien vidéo vers un mini-reportage : ICI

     

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  • Nostalgiques ? 70's - Hanna Barbera

    Nostalgiques ? 70's - Hanna Barbera

     

    >>>  petit reportage youtube ICI

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  • Nostalgiques ? Christophe Izard

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  • Nostalgiques ? 70's les D.A. culcul la praline ?

    - candy et maya l'abeille (l'apprentissage de la vie sur fond de romance)

    Fin du XIXe siècle dans un orphelinat situé non loin du lac Michigan. Deux fillettes Candy et Annie vont grandir ensemble et devenir inséparables, au gré des mésaventures et tumultes de la vie de familles, des problèmes sentimentaux et d'évènements divers. Tout le dessin animé suit un arc narratif assez bien construit chronologiquement et celle-ci est basée sur l’âge approximatif de Candy lors d'événements importants de sa vie, notamment à 10 ans : Candy rencontre son « petit prince des collines » dont le souvenir restera gravé dans sa mémoire, jusqu'à sa majorité, époque à laquelle elle se rend compte que son meilleur ami et lui ne font qu'une seule et même personne. Frustrant non ?

    C'est peut-être parce que je suis un garçon que j'ai toujours préféré Goldorak à Candy (il en fallait pour tout les publics, vu que ces deux animes étaient diffusés à la même période) mais je reste persuadé 40 ans plus tard, que le doublage-voix, les musiques d'ambiance et l'exagérée-gentillesse de la toujours disponible Candy, y sont pour beaucoup dans le côté gnian-gnian.

    Si on prend le recul nécessaire et le temps d'analyser les situations des personnages, c'est plus complexe que cela ; Candy est une oeuvre d'apprentissage de la vie avec ses mauvais côtés aussi, la déchirure d'une séparation, le trauma de la guerre, etc.

    > CANDY est tiré du manga de Kyoko Mizuki (1975). L'animé est diffusé sur Antenne 2 en septembre 1978 dès la première émission de Récré A2. Plusieurs coupes ont étés effectuées pour scènes ou situations dites « violentes » (décès, maladie) et qui auraient pu choquer le jeune télespectateur.

    > 115 épisodes de 26min

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    Maya l'abeille, ce sont les aventures d'une jeune butineuse de pollen qui, à peine sortie de son alvéole, n'a qu'une envie : découvrir le monde en compagnie de ses amis Willy l'abeille, et Flip la sauterelle. Tous les jours est un nouveau jour de découverte de la nature, et des insectes qui la composent... Et la galerie de personnages secondaires est impressionnante (coccinnelle, ver de terre, araignée, fourmi...) Le souci avec ce dessin animé c'est qu'il n'a pas réellement de fin. J'ai du mal avec un scénarii aussi simpliste, même adulte et consomateur d'animes pour enfant, « Demetan la petite grenouille » (que nous découvrirons plus tard dans cette rubrique) a plus de valeur à mes yeux, il y a une vraie trame.

    > Diffusé sur TFI en 1978 : 52 épisodes de 22min, puis en 1982 avec 52 nouveaux épisodes, enfin en 2012 avec 78 nouveaux épisodes

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    Poussin tête-à-claques > Cette série raconte les mésaventures d'un poussin noir reconnaissable à la moitié de coquille d'oeuf qu'il porte constamment sur la tête. Entre sa vie de famille et les misères dont il est victime à l'école de certains de ses camarades, ce naif et charmant tête-à-claques poissard petit poussin peut néanmoins compter sur Priscillia sa petite amoureuse, toujours là pour le défendre.

    Le fameux « personne ne m'aime, la vie est trop injuste, il ne m'arrive que des soucis » appellé aussi syndrome calimero est une expression passée dans l'inconscient collectif. A chaque situation d'échec, ces personnes se fondent dans le misérabilisme et l'autoflagellation systématique. Bref, un animé qui ne délivre pas de message réellement positif pour les gamins, mais qui tente d'encourager encore plus les harceleurs et les têtes brûlés déjà présents dans les cours de récré à continuer de terroriser nos chères petites têtes blondes.

    > CALIMERO est diffusé pour la première fois sur l'ORTFI en 1974. Origines : Italie et Japon. 99 épisodes de 13min environ. La série a connue une suite en 1992 puis en 2014 avec l'intégration de nouveaux personnages.

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    L'ovni qui traverse les décennies s'appelle « le manège enchanté » ; depuis 500 épisodes nous suivons tournicoti-tournicoton les aventures d'une petite fille, Margotte qui s'amuse sur le manège du Père Pivoine ; Zébulon, un personnage monté sur ressort, la transporte grâce à une formule magique, au pays du Bois-Joli. Elle y retrouve miriade de personnages haut en couleurs : Pollux le chien, Azalée la vache, Ambroise l’escargot, Flappy le lapin et le jardinier Jouvence.

    Chaque épisode tourne autour d'une anecdote, d'un événement ou d'un problème particulier que l'un des personnages rencontre. En soi chaque épisode se suffit à lui-même, il n'y a aucune progression, aucune surprise et aucune suite logique. L'épisode 74 peut très bien être visionné avant l'épisode 18 par exemple, que le public ne perdrait pas le fil. Pourquoi 500 épisodes ? Je l'ignore ! Mise à part introduire de nouveaux personnages et donc de nouvelles histoires, c'est uniquement pour éviter de perdre l'audience.

    > LE MANEGE ENCHANTE ; 500 épisodes de 5 minutes chacun, entre 1965 et 1995 ; diffusé pour la première fois sur l'ORTFI puis TFI, La 5, Mangas et même sur la BBC.

     

     

    Franck Schweitzer

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  •  

    Voilà l'histoire d'une famille polymorphe dont les bons sentiments et les actions bienveillantes dégoulinent. Quelque part c'est bien normal puisque ce programme, dont chacun des 52 premiers épisodes (1974) ne dépasse pas 5 minutes, est à destination d'un public de 0 à 6 ans. La formule ludo-éducative de ce programme-court fonctionne très bien et participe à faire le lien entre plusieurs générations de télespectateurs, puisqu'il a connu deux suites ; la première en 1977 avec 48 nouveaux épisodes de 5 min puis en 2019 avec cette fois-ci, 52 nouveaux épisodes de 11 minutes.

     

    Né sur la première chaine de l'ORTF, Barbapapa eu une vie longue et pérenne sur d'autres chaînes, A2, M6, Canal J, Teletoon... et a aussi bénéficié de nombreuses rediffusions.

     

     

    Je trouve ce dessin animé très sympa et correct pour l'apprentissage des couleurs, des formes et des textures. Pour le développement intellectuel et émotionnel de l'enfant, il y a une part de kinesthésie qui ressort énormément chez Barbapapa. Le public entre en immersion en participant aux différentes activités des personnages.

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  • erreur de frappe, il s'agit bien d'Albert Barillé, et non Alain

     

    Programme O combien ludique et pédagogique, où petits et grands y trouvent leur compte, on n'en fait plus des dessins-animés comme ça de nos jours ni depuis !

    Chaque épisode est un condensé d'histoire, d'anecdotes très bien documenté sur une période historique à chaque fois... Sauf le dernier épisode qui sort du lot : il présente une vision prospective sur le futur de l'humanité (conséquences de la polution, de l'épuisement des ressources naturelles et de l'augmentation de la population humaine). Des sujets très représentative des préoccupations des années 1970 et toujours d'actualité 40 ans après. A cette époque, les pionniers de l'écologie politique s'inquiétaient de l'explosion démographique et de la consommation. Cet épisode fait d'abord le lien avec le second volet « il était une fois l'espace » qui arrivera sur nos écrans tv en 1981 mais surtout c'est une forme d'avertissement peu optimiste voire apocalyptique ; à savoir la destruction totale de la planète bleue et l'embarquement des survivants dans une fusée direction une galaxie lointaine...

     

    Parmi les personnages figurant dans ce premier volet, on y retrouvera toujours les mêmes profils dans toutes les productions d'Alain Barillé à venir ; à savoir que chaque personnage est un symbole humain qui se veut universel :

    • Pierre, conscient des valeurs conservatrices et modernes ;

    • le Gros, le juste qui réprimande les Teigneux et les Nabots (ces derniers représentent les Hommes cruels et pervertis qui, soit comme le Teigneux veulent imposer la loi du plus fort, soit comme le Nabot s’y allient pour pouvoir abuser les faibles) ;

    • Pierrette, figure maternelle raisonnable qui maintient le consensus ;

    • les enfants, Petite-Pierrette, Petit-Gros et Pierrot, sumbole d'une jeunesse curieuse de savoir qui vit au tournant du progrès ;

    • enfin, Maestro, archétype du sage, du philosophe humaniste, lucide et bienveillant.

     

    « Donner à nos enfants le désir de savoir, éveiller leur curiosité. Les traiter aussi en personnes à part entière, qui comprennent bien plus que ne le croient les adultes. Vous les fortifierez ainsi et ils vous en sauront gré. »    ALAIN BARILLE

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    les autres séries de la franchise...

    Nostalgiques ? Il était une fois... Alain Barillé, l'homme

     

    © wikipedia

    mis en forme par Franck Schweitzer

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  • Quel artiste sur l'année 1979 a vendu plus ou moins beaucoup d'exemplaires de son tube, et avec quelle chanson ? La réponse ci-dessous ;

     

    TOP 50 en... 1979

     

    (c) sacem

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  • Nostalgiques ? le Révolution Goldorak 2/2

     

    1978// A cette époque, la France n'a que trois chaînes : Elle vient de connaître une réforme de la politique de télédiffusion avec l'éclatement de l'ORTF et ignore tout de l'animation japonaise. Ceci est la première raison du succès phénoménal de la série qui arrive en juillet 1978 telle un OVNI (c'est le cas de le dire) sur la deuxième chaîne, dans l'émission RécréA2. Goldorak n'est pas la 1ère série japonaise à être diffusée sur une chaîne française mais elle est la première à "faire un carton" immédiat auprès des enfants en même temps qu'elle génère la polémique chez les adultes ! La nouveauté, le rythme, les génériques comptent pour beaucoup dans la "folie" qui s'empare des enfants à partir de juillet 1978, contre toute attente de la responsable du service Jeunesse d'Antenne 2... qui refusait sa diffusion depuis son arrivée sur la chaîne...

     

    Imposer Goldorak en France ! Pas si facile que ça !

    Bruno-René Huchez précise que Goldorak a été particulièrement difficile à placer à l'antenne — pour de multiples raisons —, ce qui explique sa première diffusion in extremis en été, période traditionnellement creuse en audiences. En effet, dès leurs débuts en France, les séries japonaises firent inlassablement l'objet de diverses critiques ou incompréhensions des journalistes, associations parentales et sociologues. Goldorak, précurseur du genre, fut une cible de choix. Plus généralement, naissent des polémiques très fortes dans les années 1980 sur l'impact de la télévision en général sur les jeunes, visant plus particulièrement la présentatrice Dorothée et ses émissions, surtout après 1987 avec, par son entremise, la diffusion en masse par le groupe AB d'anime divers. Elle sera surnommée « Goldorothée » par ses détracteurs.

    Au-delà des combats de robots traditionnels du genre mécha, principalement décriés en France, c'est davantage la trame dramatique développée tout au long des épisodes, incluant les nombreuses manipulations psychiques et morts de personnages, qui reste le point observable considéré comme le plus choquant pour une série destinée à la jeunesse en Occident. La réception japonaise, compte tenu de codes culturels établis après la Deuxième Guerre Mondiale, suivies des bombardements d'Hiroshima et Nagasaki (danger venu du ciel, armes de destruction massive, puissances destructrices incontrôlables...), se fit beaucoup plus naturellement.

    La controverse et les scènes coupés du DA ont favorisé le culte autour de cette série. Pour anecdote, il faudra attendre l'Été puis l'automne 2013 pour voir en dvd des 2x12 premiers épisodes non censurés !

     

    Pour moi, Goldorak n'est pas un dessin animé comme les autres, outre la grande importance donnée aux différents génériques et à l'aspect « animé pour garçons VS Candy animé pour filles » ; c'est une histoire complexe, ou le pathos des rapports entre protagonistes et la psychologie des personages est très développés, du jamais vu pour un programme destiné à la jeunesse. Chaque épisode laisse aussi le temps d'être apprécié pour son aspect bucolique, la beauté des paysages, la légèreté des personnages dans leur vie quotidienne, parfois leurs émotions mises à dures épreuves (blessures, séparations, enlèvement, décès).

     Goldorak c'est aussi un jargon pour tout initié !

    Nostalgiques ? le Révolution Goldorak 2/2

     

    Le travail de doublage (ou post-synchro)

    Il faut voir cette Version Française non comme une traduction mais comme une adaptation de l'œuvre originale, assurée par le comédien responsable de l'équipe de doublage : Michel Gatineau. La VF a parfois considérablement déformé (volontairement ou non) la psychologie des personnages et le sens de certaines scènes, ce que l'accès à la VO permet de corriger.

    Nostalgiques ? le Révolution Goldorak 2/2

     

    Nostalgiques ? le Révolution Goldorak 2/2

     

    Et finalement...

    Gérard CALVET, réalisateur et producteur d'émissions pour la jeunesse à Antenne 2 ; Guy MAXENCE, directeur des programmes Jeunesse, en avril 1977 ; Françoise RAYMOND et Gérard CALVET visionnent les séries à Paris chez Marubeni ensuite et choisissent Grendizer et Candy parmi d'autres. Acheteur de Grendizer : Antenne2 via Armand JAMMOT. L'achat est validé en juin, destinée à être diffusée dans l'émission "Dorothée et ses amis" (précurseur de RécréA2), après doublage qui débute rapidement. Résultat : 52 épisodes en boite !

    Distributeur de la série à partir de l'été 1977 : Jacques CANESTRIER, gérant de Pictural Films. Il bénéficie d'une clause de vente aux pays européens en plus des pays francophones, incluant la distribution, le doublage et le merchandising. Antenne 2 lui achètera les 22 derniers épisodes en 1979. Dès lors, il fait procéder au doublage de la série mais un remaniement managérial se produit fin 77 à Antenne 2 ; l'Unité Jeunesse & Famille d'Antenne 2 naît en 1978 et c'est désormais Jacqueline JOUBERT la présidente qui découvre Goldorak dans ses cartons. Canestrier devra batailler 6 mois auprès d'elle pour que Goldorak, dont les droit et l'adaptation ont déjà été payés, soit diffusé afin que Pictural Films puisse encaisser des recettes.

    Le message que Jacqueline Joubert laisse à Jacques Canestrier est un clin d'oeil, et signifie qu'aucunes décisions ne peut être prise à la légère ; un seul revirement de situation aurait pu faire basculer le destin du désormais cultissime anime Goldorak !

    « Jacques, je suis affolée, je découvre une horreur qui s’appelle Goldorak. Candy, ça pourrait passer à la rigueur. (...) Moi en charge des programmes Jeunesse, jamais je ne passerai Goldorak à l'antenne ! »

     

     

    GOLDO-POSTERITE

    - En 2013, une vente aux enchères publique est organisée à l'Hôtel Drouot à Paris IX, entièrement consacrée à la culture populaire japonaise, incluant une riche collection de produits dérivés de Goldorak.

    - Les 18 et 19 mars 2016 a eu lieu à Paris un colloque universitaire intitulé « Goldorak, le colloque des 40 ans » organisé par l'IRCAV et le GRIC.

    - Goldorak fête ses 40 ans en France le 3 juillet 2018, un anniversaire relayé par les médias.

    - Le 6 février 2019, Paris-Match, titre "La Folie Goldorak" et consacre sa page rétrospective au phénomène.

     

    - Juillet 2019 de la Japan Expo, Go Nagai reçoit la distinction Chevalier des Arts et des Lettres.

    Nostalgiques ? le Révolution Goldorak 2/2

    Nostalgiques ? le Révolution Goldorak 2/2

    Nostalgiques ? le Révolution Goldorak 2/2

     

    © wikipedia        © goldorakgo.com     © goldoraknostalgie.com

    illustrations, dessins © internet

     

    mis en forme, synthétisé et avis personnels par Franck Schweitzer

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  • article du 30/12/2013 Mis à Jour le 23/03/2021

    Nostalgiques ? la Révolution GOLDORAK

    Adaptation française Michel Gatineau

    générique VF chanté par Enrique, Noam, JP Savelli, Lionel Leroy, Bernard Minet

    rediffusé jusqu'au milieu des années 90 sur TMC RTL ANTENNE 2 TFI M6 LA 5

     1978//

    Dessin animé d'une grande qualité narrative dans lequel le jeune télespectateur peut facilement s'identifier à chacun des personnages tous plus farfelus, graves ou attachants les uns que les autres. Le profil psychologique des personnages est largement mis en avant et ne faibli pas au fil des épisodes, Goldorak bénéficie de cette richesse de scénario, plus qu'une simple suite de combat good guys VS bad guys, l'anime s'intéresse au passé de ses héros comme des ennemis pour comprendre ce qui les pousse à agir de telle ou telle façon. Alors que le seul but du prince d'Euphor/Actarus est de préserver la Terre et ses habitants contre les assauts de Vega, ces derniers rusent de stratégies les plus diverses pour faire plier les humains à leurs moindres désirs. Il existe aussi une hiérarchie chez les ennemis assez intéressantes, la rivalité entre deux colonels, la jalousie, l'orgueil sont souvent exploités et offrent aussi une large palette à ses protagonistes.

    Nostalgiques ? la Révolution GOLDORAK

    comment Goldorak est arrivé en France, et sur la 2e chaine ? contexte de l'époque en terme social, media...

    Petit tour d'horizon télévisuelle en cette année 1978, les programmes de TF1 démarrent à la mi-journée, entre 12:15 et 12:30. Certains jours de la semaine, ils s'interrompent vers 14h30 pour ne reprendre que vers 18:00. Mais l'été, l'interruption est systématique, (sauf Tour de France, et sauf le week-end. FR3 relaye TF1 plusieurs heures par jour, en couleur : de 12:00 à 18:30 environ, Quant aux programmes d'Antenne 2, ils débutent en semaine vers 14:00 ou 15h

     

     

    en 1978 Sur TF1, les émissions à destination des jeunes représentent annuellement entre 400 et 500 heures - selon ce que l'on y met. Pendant la période scolaire, on retrouve du lundi au vendredi "L'Île aux enfants", précédée d'une série animée ("Gédéon", "Les Patapluches", "Chapi Chapo", ou "Simon au pays des dessins à la craie"). Gros changement à partir du mois d'avril : "1 rue Sésame" fait son apparition.

     

    Antenne 2 vise plutôt les adolescents, à travers des émissions comme "Un sur Cinq" de Patrice Laffont (le mercredi de 16h00 à 17:55), ou "Blue-Jean 78", une émission musicale proposée par Jacques Martin (le dimanche midi).

     FR3 propose de son côté, du lundi au samedi (de 18h35 à 19h05), en alternance dessins-animés, jeux éducatifs et de nombreux documentaires comme : "Les Indiens d'Amérique du Nord"... Le dimanche en fin d'après-midi, la 3e chaîne propose un feuilleton jeunesse de 26 minutes.

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    Pendant les vacances d'été 1978, les programmes jeunesse s'enchaînent à merveille sur les trois chaines. Du lundi au vendredi, on retrouve :

    > de 13h40 à 14h30 : "Acilion et sa bande" sur TF1

    > de 19h40 à 19h55 : les émissions jeunesse de FR3

    > de 18h00 à 18h40 : "Récré A2" sur Antenne 2

     

    "Acilion et sa bande" on peut ainsi voir la série "Happy days", "Caméra au poing" (de Christian Zuber), un feuilleton de science-fiction le dimanche quant le samedi, des séries comme "Les mystères de l'Ouest", "Arsène Lupin" et les dessins-animés "Mightor" et "Prince Saphir".

     

    Sur la 3, on y découvre une nouvelle série animée : "Le chevalier de cœur" puis "Oum le dauphin", "Colargol" et toujours les émissions habituelles : "Le club d'Ulysse", "Histoire de France", le dessin-animé "Balthazar le mille-pattes", etc.

     

    "Récré A2", de Denis Fleurot et Jacqueline Joubert, en est à ses débuts et ne se pose pas encore comme un concurrent très dangereux pour TF1. À part "Goldorak" deux fois par semaine, "La forêt apprivoisée" (ancêtre des Quat'z'amis) et "Papivole", l'émission en elle-même est de facture très classique. On y retrouve notamment "Casper", "Lippy le lion", "Super Jo" , "La panthère rose", "Gulliver", "Entre les lignes" (une séquence littéraire), le feuilleton "La grotte aux fées"... La présentation est assurée, une semaine sur deux, par Dorothée (déjà speakerine sur la 2e chaîne) et le comédien Gérard Chambre.

    >>> Il souffle malgré tout un vent nouveau, et la rentrée de septembre, face au binôme Goldorak-Candy, sera rude pour la Une. 

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    Juillet 78 : Goldorak marque une révolution controversée sur le service public, l’animé est vu comme un projet audacieux mis à l’antenne par JJoubert qui réussit un coup de maitre ; les parents râlent mais les gamins sont ravis (les thèmes développés sont universels : le sempiternel combat du bien contre le mal, un prince qui protège la terre de ses envahisseurs extraterrestres, les valeurs d’amitié entre les protagonistes, l’humour...)

    La principale critique vient du fait qu’il est réalisé à bas coût par la toei animation ; il faut savoir qu’acheter à ce moment-là au Japon, revenait 4X moins cher qu’un programme européen ; si nouveaux programmes jeunesse il doit y avoir, il faut du sang neuf car jusqu’àlors à la tv française on trouvait les productions « disney », « hanna barbera », « l’ile aux enfants » et « bonne nuit les petits ».

     

     

    Le générique chanté par Noam est une valeur sûre car sécurisante ; le pote adolescent sympa bonne gueule de premier de la classe qui faisait référence au fils idéal dans les familles, ces qualités permettait d’adoucir le message du dessin animé, avec des paroles pleines d’espoir et d’humanité. Ajouté à cela de nombreux produits dérivés, gamme de jouets à l’effigie du robot… Pendant ce temps TFI ronge son frein pendant au moins deux ans avant de mettre à l’antenne « croque vacances » qui surfera sur le succès durant 7 années et fera la vie dure à « récré A2 » sur la chaine d’en face !

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    Goldorak et ses ancètres Mazinger

    Goldorak est un anime de science-fiction appartenant au genre « robots géants » (aujourd'hui appelé « mecha ») : Dans les années 1970 apparaissent au Japon de nombreuses séries mettant en scène des robots géants pilotés par des jeunes adultes et dont la tâche est de sauver le monde.

    Lorsque Tōei crée et lance Grendizer, le mangaka Gō Nagai a déjà connu un immense succès avec Mazinger Z. En fait, Mazinger Z et Great Mazinger se déroulent dans le même univers de fiction tandis que l'univers de Grendizer est spécifique, même si des personnages apparaissent communs à ces trois séries. C'est essentiellement à la demande de Bandaï et de la chaîne Fuji TV, que Goldorak est conçue selon un design rappelant celui des Mazinger, dans le but de mieux vendre des produits dérivés et des jouets. Le personnage Star étant à l'époque Alcor, Fuji TV demande qu'il soit intégré à la série, malgré la difficulté d'avoir deux protagonistes principaux dans l'histoire. Désireuse de s'éloigner de l'univers de Mazinger Z, Tōei avait en effet souhaité explorer l'idée d'une technologie extraterrestre, pouvant ainsi, comme l'a rappelé Gō Nagai, « dépasser n’importe quel robot imaginé jusque-là »

     

     

    Nostalgiques ? la Révolution GOLDORAK

     

    Nostalgiques ? la Révolution GOLDORAK

     

    to be continued...

    © goldorakgo.com

    synthètisé et mis en forme par Franck Schweitzer

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